Transcription - Mise à jour sur la COVID-19, l'économie et les stratégies de lutte contre le racisme
Mise à jour sur la COVID-19, l'économie et les stratégies de lutte contre le racisme
Bonjour tout le monde.
Cette semaine commence de manière constructive.
Hier, le ministre Miller a signé un nouveau protocole élaboré conjointement avec le chef national Bellegarde en vue de mettre en œuvre de très nécessaires réformes visant les services à l’enfance et à la famille autochtones.
Ce sont les Autochtones qui devraient déterminer ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants, leurs familles et leurs communautés. Avec ce protocole, on franchit une nouvelle étape importante dans la bonne direction.
On a aussi annoncé de nouveaux investissements pour élargir l’accès aux services de soutien culturel, émotionnel et de santé mentale aux personnes touchées par la tragédie nationale des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, ainsi qu’à la Convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux.
Pour continuer d’avancer sur la voie de la réconciliation, on doit travailler avec les survivants, les familles et les communautés en fonction du soutien dont ils ont besoin.
Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais les annonces d’hier sont un autre grand pas sur notre route commune.
Au cours des deux derniers jours, nous avons tenu une rencontre virtuelle du Conseil des ministres.
C’était l’occasion pour notre équipe de se rassembler après un début d’année mouvementé et d’établir nos priorités pour les semaines et les mois à venir.
Nous avons d’abord parlé de la pandémie, de ses conséquences sur l’économie et de ce que notre gouvernement peut et doit faire pour combattre le racisme systémique.
Je vais commencer par nos discussions concernant la pandémie.
Lundi, nous nous sommes entretenus avec la Dre Tam, administratrice en chef de la santé publique, la Dre Nemer, conseillère scientifique en chef, et le Dr Naylor, qui dirige le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19.
Depuis le début, notre réponse s’appuie sur la science et les données, et c’est ce qu’on va continuer à faire lorsqu’on commence à reprendre certaines activités.
C’est la seule façon de protéger les Canadiens et d’en finir pour le bon avec la COVID-19.
Plus tôt cette semaine, on a tenu une retraite virtuelle de deux jours du Conseil des ministres. On a parlé de la progression du virus à travers le pays et de notre réponse jusqu'à maintenant.
Plus tard dans la journée, on va rendre publique une mise à jour de la modélisation de la santé publique sur la COVID-19 au Canada. On pourra donner plus de détails à ce moment-là, mais, pour l’instant, je veux vous en donner un bref aperçu.
La semaine dernière, on a dit que le nombre de cas, d’hospitalisations et de décès diminue au fil du temps.
C’est encore le cas aujourd'hui.
La situation se stabilise au Canada parce que les Canadiens ont fait leur part en suivant les directives de la santé publique.
Cependant, on doit rester très prudents. Les choses peuvent changer rapidement.
Comme la Dre Tam va l’expliquer plus tard, il reste des points chauds dans certains secteurs du pays, notamment dans les centres de soins de longue durée et les entreprises agricoles.
C’est pourquoi, pendant qu’on continue à rouvrir progressivement l’économie, on doit rester vigilants. Il faut continuer de suivre les conseils de la santé publique.
La COVID-19 a provoqué non seulement une crise sanitaire, mais une crise économique.
C’était l’un des grands thèmes que nous avons abordés au cours de la rencontre du Conseil des ministres.
Beaucoup de gens n’ont pas pu aller travailler pendant plusieurs semaines tandis que d’autres ont perdu leur emploi.
Et bien que tous les secteurs de l’économie aient ressenti les conséquences de la pandémie, certains ont été plus durement touchés que d’autres.
Pour mieux comprendre les conséquences de la pandémie sur notre économie, on va publier un portrait de l’économie et des finances publiques plus tard cet après-midi.
Le ministre Morneau aura plus de détails à vous fournir là-dessus, mais voici ce qu’il faut retenir.
Quand la pandémie nous a frappés, beaucoup de gens ont perdu leur job du jour au lendemain. Ils ne savaient pas comment ils allaient nourrir leur famille ou payer leurs factures.
Face à un défi sans précédent, notre gouvernement avait deux choix.
On pouvait laisser les Canadiens se débrouiller et espérer que tout ça se terminerait rapidement – ou on pouvait agir rapidement pour aider les Canadiens.
On a choisi d’appuyer les Canadiens.
Aujourd'hui, le Canada a l’un des plans les plus ambitieux et exhaustifs dans le monde pour lutter contre la pandémie.
On a augmenté le soutien financier accordé aux groupes vulnérables comme les aînés et les étudiants.
On a offert des prêts aux entreprises qui avaient des problèmes de liquidité, on a aidé les employeurs à réembaucher leurs employés et on a soutenu ceux qui avaient perdu leur emploi.
On parle de près d’onze millions de Canadiens qui ont reçu l’aide de la Subvention salariale d’urgence ou de la PCU.
Notre gouvernement a dépensé pour pouvoir empêcher que les Canadiens aient trop à s’endetter.
On a pu faire ça parce que le Canada est entré dans cette crise sur une base solide, avec un ratio de la dette nette nationale par rapport au PIB considérablement plus bas que les autres pays du G7.
Notre gouvernement était en bonne position pour venir en aide aux Canadiens et jeter les bases qui vont permettre à notre économie de rebondir.
Quatre mois plus tard, on a ralenti la propagation du virus et on est maintenant au stade où on peut voir certains secteurs de l’économie rouvrir.
Et avec des taux d’intérêt historiquement bas, le coût d’emprunt demeure bas, et donc notre gouvernement va continuer d’investir dans les Canadiens et dans notre économie.
C’est clair que la relance présente plusieurs défis. Certains secteurs vont rebondir plus rapidement que d’autres. Certaines personnes vont être capables de trouver un nouvel emploi rapidement, mais ça va prendre plus de temps pour d’autres.
Au moment où on passe au stade de la relance, les Canadiens peuvent compter sur nous de toujours être à leur côté.
Afin de mieux comprendre les répercussions de la COVID-19 sur notre économie, on va rendre public un aperçu budgétaire et économique cet après-midi.
Le ministre Morneau vous en dira plus long à ce sujet plus tard dans la journée, mais je veux vous en présenter les grandes lignes.
Quand la pandémie nous a frappés, beaucoup de gens ont perdu leur emploi du jour au lendemain. Ils ne savaient pas comment ils allaient nourrir leur famille ou payer leurs factures.
Face à ce défi sans précédent, notre gouvernement avait deux choix.
On pouvait rester à l’écart, laisser les Canadiens se débrouiller et espérer que tout ça prenne fin rapidement. Ou on pouvait choisir d’apporter aux Canadiens une aide rapide et à grande échelle.
On a choisi de soutenir les Canadiens.
Pendant qu’on calcule le prix de cette aide aux Canadiens, il ne faut pas oublier que le prix à payer si on n’avait rien fait serait beaucoup plus élevé, pour notre santé comme pour notre économie.
Ce n’est pas le temps, et ce n’était pas le temps de se serrer la ceinture ou d’opter pour l’austérité.
En construisant un pont pour permettre aux Canadiens de traverser cette crise, on peut bâtir un Canada plus fort et plus résilient.
Aujourd'hui, le Canada a l’un des plans les plus ambitieux et les plus complets en vue de contrer les conséquences économiques de cette pandémie.
On a augmenté l’aide financière accordée aux groupes vulnérables comme les aînés et les étudiants.
On a offert des prêts aux entreprises ayant des problèmes de liquidités, aidé les employeurs à réembaucher leurs employés et soutenu les gens qui avaient perdu leur emploi.
En fait, près de 11 millions de Canadiens ont reçu du soutien par l'entremise de la Subvention salariale d’urgence du Canada ou de la Prestation canadienne d’urgence.
Notre gouvernement a dépensé afin de réduire le montant que les Canadiens ont dû payer eux-mêmes.
On a été en mesure de le faire parce que le Canada est entré dans cette crise sur une base solide, avec un ratio de la dette nette au PIB beaucoup plus bas que le reste du G7.
Notre gouvernement était en bonne position pour venir en aide aux Canadiens et pour jeter les bases qui vont permettre à notre économie de rebondir.
Quatre mois plus tard, on a considérablement ralenti la propagation du virus et on voit rouvrir certains secteurs de l’économie.
Et puisque les taux d’intérêt sont historiquement bas, le coût d’emprunt demeure gérable pendant qu’on continue d’investir dans les Canadiens et dans notre économie.
Cela dit, la route qui mène à la relance ne sera pas facile.
Certains secteurs vont rebondir plus rapidement que d’autres. Certaines personnes vont être capables de se trouver du travail alors que pour d’autres, ce sera plus long.
Pendant qu’on passe au stade de la relance, les Canadiens peuvent compter sur nous pour rester à leurs côtés.
Au cours des deux derniers jours, notre équipe a aussi discuté des mesures concrètes que notre gouvernement doit mettre en place pour lutter contre le racisme et bâtir un Canada plus inclusif.
Parce que les faits sont les suivants :
Les préjugés, la discrimination et la violence font partie du vécu de beaucoup trop de Canadiens.
Et ils découlent de systèmes qui, beaucoup trop souvent, tolèrent, normalisent, commettent et perpétuent les inégalités et les injustices contre les personnes racialisées.
Notre gouvernement a promis de travailler avec les communautés racialisées et les peuples autochtones afin de lutter contre le racisme systémique.
Au cours des cinq dernières années, on a investi dans les ressources en santé mentale destinées aux jeunes Noirs et éliminé les écarts dans les services aux communautés autochtones.
Et on a maintenant la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme, qui a entrepris son travail visant à modifier nos façons de faire et à éliminer des obstacles.
Nous avons fait des progrès, mais c’est loin d’être suffisant.
Le Conseil des ministres a donc élaboré un plan de travail pour les mois d’été.
Notre objectif est de proposer des politiques solides qui vont contribuer à éliminer les obstacles auxquels font face les peuples autochtones, les personnes racialisées et les personnes handicapées.
Le ministre Lametti travaille sur des réformes juridiques.
Le ministre s’occupe de moderniser les structures politiques et les normes concernant le recours à la force.
Les ministres Bains et Ng cherchent à améliorer l’accès aux capitaux et à accroître les capacités.
Les ministres Mendicino et Qualtrough explorent des moyens de mieux protéger les travailleurs étrangers temporaires.
Et les ministres Blair et Miller travaillent à élaborer conjointement un cadre législatif visant à reconnaître les services de police des Premières Nations en tant que service essentiel et d’augmenter le nombre de communautés desservies par ces services de police.
On a du pain sur la planche, mais on est prêts.
La lutte contre le racisme systémique, les biais inconscients et la discrimination est une priorité absolue pour notre gouvernement, et on va continuer d’écouter les communautés et leurs alliés et de collaborer avec eux afin de bâtir un Canada meilleur.
En terminant, je tiens à féliciter Bob Rae pour sa nomination au poste d’ambassadeur du Canada aux Nations Unies.
L’ambassadeur Rae a passé sa vie à servir le Canada. Il l’a récemment fait à titre d’envoyé spécial du Canada pour les enjeux humanitaires et relatifs aux réfugiés et, auparavant, il avait agi comme envoyé spécial du Canada au Myanmar.
Dans le cadre de ces fonctions, il a travaillé en étroite collaboration avec l’ONU et la communauté internationale pour aider à diriger les efforts humanitaires du Canada.
Je sais qu’il va donner suite au travail de l’ambassadeur Marc-André Blanchard et qu’il va défendre nos intérêts et nos valeurs avec intégrité.
Je tiens aussi à remercier l’ambassadeur Blanchard pour ses nombreuses années de service exceptionnelles.
Marc-André a su renforcer nos amitiés et bâtir des ponts avec de nouveaux partenaires tout au long de son mandat.
Je lui souhaite le meilleur des succès pour la suite des choses.