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Déclaration du premier ministre du Canada après avoir prononcé un discours lors de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de l’Assemblée des Premières Nations

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Déclaration du premier ministre du Canada après avoir prononcé un discours lors de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de l’Assemblée des Premières Nations

Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante après avoir prononcé un discours dans le cadre de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de l’Assemblée des Premières Nations tenue à Gatineau, au Québec :

« Aucune relation n’est plus importante pour moi – et pour le Canada – que celle que nous entretenons avec les Premières Nations, la Nation métisse et les Inuits.

« Le temps est venu de nouer des relations renouvelées, de nation à nation, avec les populations des Premières Nations : des relations fondées sur la compréhension que les droits des Premières Nations, garantis par la Constitution, sont une obligation sacrée que nous faisons progresser. Cette obligation est fondée sur le respect, la coopération et le partenariat; elle est guidée par l’esprit et l’intention des relations découlant des traités et s’inscrit dans le respect des droits, des traités et des champs de compétence inhérents, ainsi que dans les décisions de nos tribunaux.

« L’instauration d’un réel changement ne se réalisera pas à la suite de gestes individuels accomplis par différentes personnes – ou même par différents gouvernements. Ce qu’il nous faut réaliser, c’est un renouvellement complet des relations qui unissent le Canada et les populations des Premières Nations.

« C’est avec une immense fierté que je déclare que, comme promis, nous avons entrepris le processus visant à mettre sur pied une commission d’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones assassinées ou disparues au Canada.

« L’une de nos priorités consistera à investir considérablement dans l’éducation des Premières Nations. Nous accorderons un financement accru à l’éducation des Premières Nations et nous travaillerons à des réformes de l’éducation des enfants des Premières Nations qui seront orientées par les Premières Nations.

« Nous éliminerons le plafond de deux pour cent des programmes destinés aux Premières Nations. L’heure est venue de nouer de nouvelles relations financières avec les Premières Nations de façon à offrir à ces communautés un financement suffisant, prévisible et continu.

« En partenariat avec les communautés autochtones, les provinces, les territoires et les autres partenaires cruciaux, nous entreprendrons également la mise en application complète des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, en commençant par assurer la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.  

« Enfin, nous entreprendrons un examen exhaustif des mesures législatives imposées aux populations autochtones de façon unilatérale par des gouvernements précédents.

« En travaillant en partenariat, je suis certain que nous pouvons réaliser des progrès considérables et immédiats en ce qui a trait aux dossiers les plus importants aux yeux des communautés des Premières Nations. »