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L’évènement jeVote à l’Université d’Ottawa

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L’évènement jeVote à l’Université d’Ottawa

LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour à tous. C’est un immense plaisir d’être ici aujourd’hui.

Vous savez, lorsqu’on m’a demandé de participer à cet évènement, j’ai beaucoup réfléchi à ce que j’allais dire.

J’ai pensé que nous pourrions parler de l’importance de la participation des jeunes au processus politique, mais je suis pas mal certain que vous connaissez déjà mon point de vue là-dessus.

Ou encore, que nous pourrions discuter des mouvements populaires, qui ont le pouvoir d’être les moteurs de changements incroyables, mais je suis déjà un livre ouvert à ce sujet.  

En fin de compte, j’ai décidé qu’aujourd’hui, je vous parlerais non pas en tant que votre premier ministre, mais bien en tant que ministre de la Jeunesse. En passant, c’est un portefeuille que je me suis moi-même attribué.

Je tenais à assumer cette responsabilité supplémentaire parce que les défis auxquels les jeunes font face ont toujours été importants pour moi, que ce soit en tant qu’enseignant, bénévole ou politicien. Les défis des jeunes sont les défis du Canada. On ne peut pas séparer les deux.  

Les gens qui sont cyniques par rapport à la politique, peu importe leur âge, ont tendance à faire le même reproche aux politiciens. Ils disent qu’ils parlent beaucoup, mais agissent peu.

Bon, le format de l’évènement fait en sorte que je vais quand même devoir parler un peu. Cela dit, le but de mon discours aujourd’hui, c’est d’attirer votre attention sur les mesures concrètes que notre gouvernement entreprend pour investir dans les jeunes Canadiens.

Je veux vous parler des outils que nous donnons aux jeunes Canadiens pour réussir, de ce que nous faisons pour les aider à obtenir les bons emplois et l’expérience de travail dont ils ont besoin, et de l’importance de l’égalité et de l’inclusion.

Je n’ai pas de doute que les jeunes Canadiens s’intéressent à la politique. On le voit ici aujourd’hui et on le voit le jour du scrutin.

Statistique Canada a constaté que, lors de la dernière élection, la proportion des jeunes de 18 à 24 ans qui sont allés voter était de 12 % supérieure à la précédente. Ce pourcentage pourrait être encore plus élevé la prochaine fois si nous nous assurons que les jeunes se sentent outillés et engagés.

À la prochaine élection, en 2019, 1,5 million de personnes voteront pour la première fois. Nous devons nous assurer que ces électeurs de demain, qui sont présentement au secondaire, puissent prendre part au processus de décisions. Ces décisions auront un impact important sur leurs vies et ils doivent avoir leur mot à dire.   

Alors, qu’est-ce que cela veut vraiment dire? En pratique, à quoi cela ressemble?

En tant que ministre de la Jeunesse, ce sera ma responsabilité de veiller à ce que les membres du Cabinet considèrent le point de vue des jeunes Canadiens lorsqu’ils étudieront des dossiers importants. De la même façon, j’appuierai mes collègues en gardant en tête leurs perspectives lorsque je me pencherai sur le travail de leur ministère.

Pour rester sensible aux questions les plus importantes pour les jeunes Canadiens, je mettrai sur pied le Comité consultatif de jeunes, qui sera composé de Canadiens et de Canadiennes de  16 à 24 ans.

Pour s’assurer que les jeunes Canadiens trouvent un emploi à la hauteur de leurs attentes au sein du gouvernement, nous moderniserons la fonction publique. Vous avez beaucoup à donner. Plus que jamais, nous avons besoin de vos voix et de vos perspectives.

Vos objectifs, vos aspirations et vos rêves d’une vie meilleure influenceront toutes les décisions que ce gouvernement prendra. C’est la promesse que je vous fais.  

Lorsqu’on parle d’obtenir un bon emploi et d’acquérir de l’expérience de travail, le même refrain revient souvent chez les jeunes. Je l’entends dans toutes les communautés que je visite. Les jeunes me disent qu’ils ne peuvent pas obtenir un emploi parce qu’ils n’ont pas d’expérience de travail, et qu’ils ne peuvent pas acquérir d’expérience de travail parce qu’ils n’ont pas d’emploi.

C’est un cercle vicieux. Notre nouveau gouvernement prend des mesures pour changer les choses.

Nous allons mettre en place un groupe d’experts sur l’emploi chez les jeunes qui aura pour mandat d’évaluer les défis auxquels les jeunes font face lorsqu’ils cherchent un emploi et veulent ensuite le garder. Nous devons mieux comprendre ces défis.

En même temps, nous savons que vous avez besoin d’aide maintenant, pas dans plusieurs mois ou plusieurs années. C’est pourquoi le budget du mois dernier prévoit des mesures concrètes pour lutter contre le chômage et le sous-emploi chez les jeunes, et une aide réelle pour ceux qui cherchent leur premier emploi.

Ce travail commence à l’école.

Pour commencer, nous investissons directement dans les classes. Au cours des trois prochaines années, nous investirons 2 milliards de dollars dans les laboratoires et les infrastructures des Cégeps et des universités.   

Mais ce qui est peut-être encore plus important, c’est que nous investissons dans les étudiants. Ainsi, quand un jeune ira à l’école, il pourra se permettre de rester à l’école.  

Au Canada, tous les jeunes devraient avoir l’opportunité d’aller à l’université ou au Cégep, peu importe d’où ils viennent, peu importe le salaire de leurs parents. Dans le budget 2016, nous avons pris des mesures concrètes pour faire de ce principe, une réalité.

Nous verserons jusqu’à 1 000 $ de plus par année aux étudiants postsecondaires qui viennent de familles à faible et moyen revenu dans le cadre du Programme canadien de bourses aux étudiants. Cela veut dire que 360 000 étudiants auront plus d’argent dans leurs poches chaque année.

Notre budget prévoit aussi plus d’aide pour les nouveaux diplômés.

Dès la fin de cet exercice financier, les étudiants qui obtiennent leur diplôme collégial ou universitaire n’auront pas à rembourser leurs prêts étudiants avant de gagner au moins 25 000$ par année. Cette mesure aidera les jeunes à débuter leur carrière et leur permettra de souffler un peu jusqu’à ce qu’ils retombent sur leurs pieds.

Nous aiderons aussi les jeunes en faisant de nouveaux investissements importants dans la formation professionnelle.

Avant, le gouvernement du Canada dépensait 330 millions de dollars par année dans l’emploi des jeunes. Cette année, nous investirons presque le double.

C’est seulement quelques-unes des mesures prévues pour aider les étudiants et les nouveaux travailleurs à trouver un travail à la hauteur de leurs attentes et bien rémunéré.

Investir dans nos jeunes Canadiens, c’est un bon pari. J’en suis certain parce que j’ai vu ce dont vous êtes capables.

Je constate, presque chaque jour, de l’empathie exceptionnelle dont vous faites preuve et de votre engagement sincère à l’égard de l’égalité et de l’inclusion. J’ai souvent dit que le Canada est fort non pas en dépit de nos différences, mais bien grâce à celles-ci.   

Cela s’applique aux jeunes Canadiens, et particulièrement aux jeunes Autochtones. Nous avons beaucoup à faire afin d’assurer que tous les jeunes au Canada soient traités de façon égale et aient une chance égale de réussir.

Ce travail ne sera pas facile. Les choses importantes le sont rarement. Mais j’ai confiance que si le Canada et ses partenaires autochtones travaillent ensemble, en s’appuyant sur une relation de nation à nation, nous pourrons nous assurer que la voix des jeunes Autochtones soient entendu et façonne notre avenir.

Quand à nous, le gouvernement investira 2,6 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années dans l’éducation primaire et secondaire dans les réserves. Nous verserons ces fonds pour aider les élèves des Premières Nations à apprendre et à réussir.  

Tous les enfants méritent une éducation de qualité. Quel que soit votre passé et où que vous viviez, l’égalité et l’inclusion sont des principes d’importance fondamentale. Ce sont les principes qui guideront les décisions que ce gouvernement prendra.

Quand je vois les étudiants ici aujourd’hui, je suis fier, confiant et, franchement, ça me rassure.

Notre pays n’a jamais connu une génération plus éduquée, plus branchée et plus diversifiée que la vôtre. Il y a 20 ans, quand j’étais étudiant, on n’aurait pas pu imaginer l’impact que vous avez maintenant dans votre communauté.

Je faisais partie de la première cohorte à McGill où les étudiants ont reçu une adresse courriel. Je peux vous dire qu’elle contenait plus de chiffres que mon manuel de math du cégep.

Mais pour vous, la technologie est un atout, l’innovation est seconde nature, la diversité est une force et le travail d’équipe fait partie des attentes.

Vous n’êtes pas les leaders de demain. Vous êtes les leaders d’aujourd’hui. Ne l’oubliez jamais.

Vos actes, vos paroles et vos choix ont le pouvoir de changer le monde.

Les jeunes ont souvent exigé plus de leurs élus. Je suis ici pour vous dire que notre gouvernement ne s’attend à rien de moins de vous.

Nous avons besoin de votre aide.

Dites-nous ce qui vous préoccupe.

Gardez-nous sur la bonne voie.

Et exigez plus que des paroles. Exigez des gestes concrets.

Mes amis, c’est cela la collaboration. Ensemble, nous créerons un avenir dont nous pourrons être fiers pour des générations à venir.

Merci.