Bonjour à tous. Merci d’être ici aujourd’hui.

Au début de cette deuxième semaine de l’incendie de Fort McMurray, nous continuons à penser et à prier pour toutes les personnes déplacées. Les Canadiens ont fait preuve d’une compassion extraordinaire au cours des derniers jours en donnant généreusement à la Croix-Rouge canadienne, en donnant de leur temps pour aider aux secours et en ouvrant leurs portes aux gens qui avaient besoin d’un toit.

J’aimerais tous vous assurer que les gouvernements fédéral, provincial et municipaux font absolument tout ce qu’ils peuvent pour offrir leur plein appui à cette communauté.

Le gouvernement du Canada continue à verser une contrepartie égale aux dons qui sont faits à la Croix-Rouge et nous tenons à remercier tous les gens de leur immense appui jusqu’à maintenant.

Vous savez, c’est quand la tragédie nous frappe que nous montrons qui nous sommes au fond de nous-mêmes comme Canadiens. Notre esprit communautaire est inébranlable, nous nous soucions les uns des autres et nous prenons soin de ceux qui ont besoin d’aide.

Et ce n’est pas seulement le cas avec nos voisins, ici chez nous. Nous vivons dans la réalité d’une communauté mondiale du 21^e siècle, nous comprenons l’importance d’aider aussi ceux qui vivent à l’extérieur de nos frontières.

C’est pourquoi je suis heureux de faire cette annonce aujourd’hui.

Tout d’abord, permettez-moi simplement de dire que c’est un honneur pour moi d’être entouré par tant d’invités de marque. Des gens intelligents et engagés qui font un travail incroyable, ici au Canada et aux quatre coins du monde.

Je suis également heureux de voir autant de jeunes dans la salle. Pour moi, c’est tout aussi important. Comme je l’ai déjà dit, les jeunes ne sont pas les leaders de demain, mais bien les leaders d’aujourd’hui. C’est leur leadership qui nous aidera à faire de ce monde, un monde meilleur pour tous.

C’est précisément ce dont le monde a besoin. Du leadership. Une vision. De l’enthousiasme. Et surtout, des gestes concrets.

Vous savez, il est facile de penser que les choses devraient en être autrement. C’est lorsqu’il faut agir que les choses se compliquent. C’est là que nous avons à prendre des décisions difficiles. C’est là que nous devons affronter la réalité et constater que le monde dans lequel nous vivons n’est pas toujours bienveillant ni juste, spécialement pour les femmes et les filles.

Mais le fait est que ces difficultés ne nous enlèvent pas la responsabilité de tenter d’améliorer les choses. Et c’est notre responsabilité à tous de nous soucier des grands défis, comme de la façon d’améliorer la santé des citoyens du monde qui sont les plus vulnérables.  

C’est particulièrement vrai lorsqu’on pense aux épidémies qui continuent à ravager les pays du monde entier. Ce sont des épidémies qu’il n’est pas possible de délimiter sur une carte. Des épidémies comme celles du sida, de la tuberculose et du paludisme.

Beaucoup d’entre nous avons passé la journée d’hier en famille, à célébrer la Fête des Mères. Nous voulons nous assurer que les mères du monde entier vivent longtemps, en bonne santé, entourées de leurs proches, eux-aussi heureux et en bonne santé. 

Heureusement, il existe des organisations comme le Fonds mondial pour véritablement changer les choses. Cette organisation aide chaque jour ceux qui ont le plus besoin d’aide.

Le Fonds mondial est la principale source de financement pour prévenir et traiter le VIH, la tuberculose et le paludisme. Son travail est tellement important, il sauve des vies tous les jours.

Depuis 2002, le Canada a versé plus de 2,1 milliards de dollars au Fonds mondial. Dans le cadre de partenariats établis avec d’autres gouvernements, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par ces maladies, nous avons appuyé des programmes dans plus de 140 pays.

Mais les résultats sont plus importants que les chiffres. 

Grâce au travail du Fonds mondial, des millions de personnes ont reçu un traitement contre la tuberculose qui leur a sauvé la vie. Des millions de gens ont reçu un traitement antirétroviral contre le VIH. Et plus d’un demi-milliard de moustiquaires ont été distribués aux régions et aux citoyens qui ont besoin d’une aide préventive pour lutter contre le paludisme.

Le Canada est depuis longtemps un chef de file de la lutte contre ces maladies.

Et aujourd’hui, je suis fier d’annoncer qu’au cours des prochains mois et des prochaines années, nous ferons encore davantage.

Pour commencer, le Canada accueillera la cinquième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à Montréal, le 16 septembre 2016. La dernière conférence de reconstitution des ressources avait été accueillie par le président Obama à Washington D.C., en 2013. C’est pour nous un honneur que de poursuivre cet important travail.

De plus, nous nous engageons à verser 785 millions de dollars au Fonds mondial pour la période de 2017 à 2019. Cette somme est plus élevée de 20 p. 100 par rapport au dernier engagement du Canada.

Et finalement, nous avons le grand plaisir d’annoncer le lancement de la campagne du Fonds mondial « Finissons-en. Pour de bon. » dans les médias sociaux. Cette campagne encourage le public – et particulièrement les jeunes – à faire de la sensibilisation au sujet de ces trois maladies dans les médias sociaux.

Comme sa voix porte sur la scène mondiale, le Canada – comme tous les Canadiens – a le devoir de montrer l’exemple.

Les engagements que nous avons annoncés aujourd’hui aideront les citoyens vulnérables à vivre mieux. À vivre plus longtemps, en meilleure santé, débarrassés du fardeau de la maladie.

C’est un honneur pour le Canada de participer à cette initiative.

Et c’est une véritable expression des valeurs canadiennes. Au Canada, nous sommes attentifs les uns aux autres, nous soutenons ceux qui ont besoin d’aide et nous savons que la santé et le bien-être sont à la base de tous les efforts que nous faisons. Chez nous et partout dans le monde.

Je tiens à remercier le Fonds mondial pour la vision et le leadership dont il est porteur.

En travaillant ensemble, nous pouvons sauver des vies et nous continuerons à sauver des vies.

Merci beaucoup.