Bonjour à tous. C’est un plaisir d’être de retour chez Dinty’s et surtout de voir autant de visages familiers dans la foule. Plusieurs familles qui sont ici aujourd’hui étaient avec nous au mois de mai l’an dernier lorsque nous avons présenté pour la première fois notre plan pour les Canadiens de la classe moyenne. Je tiens à remercier toutes les familles qui sont de retour aujourd’hui et qui prennent le temps pour venir me donner de leurs nouvelles. J’avais particulièrement hâte de rencontrer Charlotte qui, me dit-on, a suivi de près la politique fédérale au cours des derniers mois. 

Je sais bien que mes enfants grandissent trop vite, mais de revoir tous ces jeunes, ça me rappelle à quel point tous les enfants changent en l’espace d’un an. C’est normal, tous les parents savent cela.

On va à la pratique de soccer du mardi soir et les chaussures à crampons font l’affaire. On arrive à la partie le samedi matin et tout d’un coup, il faut se précipiter au Canadian Tire le plus proche en espérant que la prochaine taille est disponible. Malheureusement, pour trop de familles de la classe moyenne, de nouvelles chaussures – de la nourriture saine, les camps d’été et les voyages scolaires – exercent de fortes pressions sur le budget familial. Et pour ceux qui s’efforcent d’entrer dans la classe moyenne, c’est encore plus difficile.

C’est pourquoi, il y a 14 mois, je suis venu ici et j’ai promis aux Canadiens que les choses allaient changer. Que le gouvernement que je dirigeais allait arrêter d’envoyer des chèques de prestation pour enfants à... des millionnaires. Que nous ferions plus pour aider à renforcer et à faire croître la classe moyenne en offrant notamment de l’aide supplémentaire aux familles pour les aider à assumer les coûts élevés qui sont nécessaires pour élever leurs enfants. Et que nous ferions ça en lançant un nouveau programme, l’Allocation canadienne pour enfants, qui serait plus simple, non imposable et plus généreuse pour neuf familles sur dix. Aujourd’hui, nous réalisons cette promesse. La nouvelle Allocation canadienne pour enfants a maintenant été versée pour la toute première fois.

Je tiens à prendre un moment pour parler de ce que cela signifie pour les familles canadiennes. Pour certaines familles, comme celle de Geneviève et ses deux magnifiques enfants, William et Nicola. Geneviève est une mère célibataire. Elle gagne moins de 50 000 $ par an. Cette année, William entrera en deuxième année et Nicola, à la maternelle. C’est un changement passionnant pour la famille – mais qui signifie aussi le double des dépenses de retour à l’école. Pour que leur mère puisse travailler, pour que les enfants puissent s’amuser tout l’été, Nicola et William vont à un camp de jour. C’est une dépense supplémentaire.  J’ai parlé de soccer tout à l’heure … William joue au soccer à l’école. C’est moins cher que dans un club privé, mais il faut quand même que Geneviève paie des frais supplémentaires. 

Tous ces petits extras – ce que nous faisons pour que nos enfants soient heureux pendant leur enfance – s’accumulent. Et pour quelqu’un comme Geneviève, qui a déjà du mal à joindre les deux bouts, une allocation plus généreuse et non imposable comme l’ACE changera véritablement les choses. Pour Geneviève et sa famille, l’ACE signifie 848 $ chaque mois, sans impôts, à compter d’aujourd’hui.

C’est pour des familles comme la sienne que l’on a fait cela. Pour les parents qui travaillent fort comme Geneviève, pour des grands-parents comme Paul et Lise qui ne demandent rien de plus qu’une chance égale et réelle de réussite pour leurs enfants et la possibilité de bâtir une vie meilleure pour leurs petits-enfants. On le fait pour les centaines de milliers d’enfants canadiens qui sortiront de la pauvreté grâce à ce nouveau système de prestation et pour qui l’Allocation canadienne pour enfants sera un tremplin vers l’avenir brillant auquel ils ont droit. 

Pour moi, l’annonce d’aujourd’hui est bien plus que chose promise, chose due. Je sais que l’Allocation canadienne pour enfants changera véritablement la vie de millions de familles canadiennes, et c’est donc leur future réussite que nous célébrons aujourd’hui.

Merci encore d’être ici. Je serais maintenant heureux de répondre à vos questions.