Transcription - Le PM Trudeau prononce une allocution après la cérémonie de signature de l'AECG en Belgique
Le PM Trudeau prononce une allocution après la cérémonie de signature de l'AECG en Belgique
Merci beaucoup. C’est un grand plaisir pour moi d’être ici aujourd’hui avec le président Tusk et le président Juncker, Jean-Claude, Donald, pour ajouter ma signature à l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne. En apposant notre signature, le Canada, comme les 28 pays signataires, affirme son engagement à l’égard d’une entente commerciale qui vise à assurer un meilleur avenir pour tous les citoyens. Ensemble, nous sommes arrivés à un accord historique qui protégera et fera progresser le bien-être économique et social de 543 millions de citoyens.
Nous prévoyons que cet accord augmentera de 20 p. 100 les échanges entre les pays partenaires, en plus d’ajouter des milliards de dollars à nos économies. Le Canada est le douzième plus grand partenaire commercial de l’Union européenne, et l’Union européenne est notre deuxième plus grand partenaire commercial. Mais les liens qui nous unissent vont bien au-delà de la coopération économique. Cet accord est le produit de longues discussions. Des discussions franches, mais qui se sont toujours déroulées dans le respect entre partenaires qui partagent des valeurs communes.
D’abord et avant tout, les Canadiens et les Européens comprennent tous deux que pour favoriser une croissance économique véritable et significative, nous devons créer plus d’emplois de qualité et bien rémunérés pour nos citoyens. C’est précisément ce que nous permettent de faire les accords commerciaux progressifs comme celui que nous avons signé aujourd’hui. Grâce à un accès accru aux marchés européens, les entreprises canadiennes peuvent continuer de croître et de créer plus d’emplois dont les familles canadiennes ont besoin. Nous savons que les emplois dans les secteurs d’exportation compétitifs sont plus payants et qu’ils offrent des salaires 50 p. 100 plus élevés que les industries qui ne sont pas axées sur les échanges commerciaux. Et c’est le genre d’emplois que nous avons hâte d’obtenir dans la foulée de l’accord d’aujourd’hui. Un accès au marché accru, une croissance économique plus vigoureuse, une création d’emplois plus forte. C’est une bonne nouvelle pour la classe moyenne et les communautés du Canada.
Les Canadiens et les Européens s’entendent également sur le fait que la croissance qui sera créée devra être plus inclusive. Les avantages de la croissance doivent être ressentis par tous, et non seulement par nos citoyens les plus riches. En créant plus de débouchés pour les travailleurs canadiens et européens, nous traçons la voie vers un avenir économique à la fois plus inclusif et plus progressif.
L’accord que nous avons signé aujourd’hui se fonde également sur la conviction que nous devons respecter des normes communes ainsi que le bien public. C’est pourquoi nous avons fermement négocié pour veiller à ce que l’accord prévoie des dispositions sur la protection des travailleurs, l’investissement responsable, la sécurité des produits alimentaires et de consommation, la gestion des ressources naturelles et l’intendance environnementale.
Tout comme l’Accord de partenariat stratégique, l’AECG reflète les valeurs et les ambitions communes du Canada et de l’Union européenne.
J’aimerais remercier les nombreuses personnes qui ont joué un rôle crucial dans la conclusion de cet important accord commercial.
Je tiens notamment à souligner le travail incroyable de la ministre Freeland, du négociateur en chef du Canada Steve Verheul, de la commissaire Malmström et de leurs équipes. Je veux aussi reconnaître que nous sommes au gouvernement depuis un an seulement, mais que les négociations de cet accord se sont étalées sur sept ans. Et le gouvernement précédent, avec qui je n’étais pas toujours en accord, a très bien travaillé pour promouvoir les valeurs que les Canadiens et les Européens reconnaissent comme étant importantes, comme cette croissance économique pour tous. Je veux remercier également le président de l’Union européenne, Martin Schulz, pour son soutien et son travail acharné. Et je veux faire une mention spécifique du rôle du Québec dans les négociations et la signature de cet accord.
C’est notre ancien premier ministre Jean Charest qui a été dans les débuts de ces négociations, qui a vraiment mis l’énergie dès le début pour pouvoir nous faire avancer vers aujourd’hui. Et Philippe Couillard, l’actuel premier ministre québécois, a été extrêmement important pour le Québec à l’échelle internationale; il a travaillé directement avec la Wallonie et d’autres régions francophones pour souligner que cet accord bon pour le Québec, bon pour le Canada et bon pour l’Europe. Merci Philippe, merci, Jean, d’être ici tous les deux aujourd’hui. Ce sont leurs efforts soutenus qui ont permis la conclusion de cet accord historique aujourd’hui. Cet accord n’aurait pas été possible sans la persévérance de bien du monde. Avec patience et un engagement à servir les Canadiens et les Européens. Je vous remercie tous et toutes pour le travail acharné. C’est avec plaisir que nous ouvrons un nouveau chapitre sur l’amitié, l’engagement, le partenariat entre le Canada et l’Europe.