Transcription - Le premier ministre Trudeau prononce une allocution à la fin du Sommet du G20 en Allemagne
Le premier ministre Trudeau prononce une allocution à la fin du Sommet du G20 en Allemagne
Bonjour. Merci à vous tous de vous joindre à nous. C’est un plaisir d’être ici à Hambourg, en Allemagne, au moment où nous terminons un autre sommet réussi du G20. J’aimerais remercier la chancelière Merkel de nous avoir si gracieusement accueillis, moi ainsi que les autres dirigeants et nos délégations respectives, dans son pays. La tenue de tels événements est toujours un exploit et nous apprécions l’hospitalité de la chancelière.
La dernière fois que je suis venu ici, à Hambourg, j’ai prononcé un discours au banquet de la Saint-Mathieu. C’était il y a quelques mois. Dans ce discours, j’ai parlé des gens qui sont de plus en plus angoissés dans le monde – à cause de l’automatisation, des inégalités qui se creusent et de la montée de l’isolationnisme. Je sais qu’au Canada, nous tentons de garder à l’esprit ces craintes lorsque mon gouvernement trace la voie de l’avenir. Je suis fier que ce sommet ait été aussi axé sur la résolution de ces difficultés universelles très, très concrètes.
Je suis heureux d’annoncer que nous venons de conclure des séances de travail très productives au cours des derniers jours. Dans le cadre de ces séances, nous avons entre autres discuté de notre objectif commun, qui consiste à faire croître nos économies de façon à ce que tout le monde puisse profiter des retombées et pas seulement le un pour cent des mieux nantis. Nous savons qu’il y a certaines démarches que nous pouvons entreprendre, certaines choses que nous pouvons faire en vue d’atteindre cet objectif.
Pour commencer, nous pouvons chercher à rendre le commerce plus progressiste et plus ouvert. Nous pouvons fièrement nous faire les champions de l’égalité homme-femme et de la pleine contribution socio-économique des femmes à leur communauté et nous pouvons veiller à ce que nos économies soient à l’avenir axées sur la croissance propre en encourageant le développement économique durable et responsable.
Nous avons convenu de mettre sur pied un groupe de travail sur les femmes en affaires, un groupe de travail qui mettra en contact d’importantes femmes d’affaires de tous les pays du G20 et qui favorisera les occasions de réseautage. Ce groupe adressera aussi des recommandations aux dirigeants, au sommet de l’an prochain, sur la manière d’accélérer la mise en œuvre des engagements pris par le G20 en lien avec l’égalité homme-femme et l’autonomisation des femmes.
Finalement, dans la même veine, je suis heureux d’annoncer que le Canada fera une contribution de 20 millions de dollars à l’initiative de financement des entrepreneures menée par la Banque mondiale. Ce programme aidera les femmes propriétaires d’une entreprise dans des pays en développement à accéder au financement et aux outils dont elles ont besoin pour faire croître leur entreprise et en assurer la viabilité. Ainsi, les économies seront plus fortes, les communautés seront plus fortes et le monde sera lui aussi plus fort.
Mesdames et Messieurs, dans un monde de plus en plus interconnecté, nous savons à quel point le partenariat est important. Nous savons que travailler ensemble n’est pas seulement la meilleure option, c’est la seule option. En effet, c’est le seul moyen que nous avons de relever les défis du 21e siècle. Donc, nous allons poursuivre notre tradition avec de solides organes de coopération multilatérale, comme ici, au G20, dans l’intérêt du Canada, dans l’intérêt des Canadiens et dans l’intérêt du monde entier.