Merci tout le monde d’être ici ce matin. C’est merveilleux d’être ici, à l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario. Je suis heureux d’être en compagnie du ministre Bains qui, dans le cadre de ses fonctions, appuie l’innovation et les sciences au Canada, et des députés Jennifer O’Connell, Celina Caesar-Chavannes et Mark Holland, qui sont tous d’incroyables porte-paroles pour cette région. Et en passant, si vous le permettez, j’aimerais également féliciter Mark; nous avons annoncé ce matin qu’il sera notre nouveau whip en chef du gouvernement.

(Acclamations et applaudissements)

Je viens de rencontrer des jeunes fantastiques qui m’ont montré le travail qu’ils accomplissent dans le cadre du programme de génie automobile; des activités comme l’analyse de l’aérodynamisme dans une soufflerie aérodynamique, que j’ai contribué à réaliser aujourd’hui ou, enfin, à laquelle je n’ai pas trop nui.

Ce sont les technologies de ce genre qui font du Centre d’excellence de l’automobile ici, à l’Institut universitaire de technologie, une installation de calibre mondial. Qu’il s’agisse de voitures, de vélos ou de drones, tout fait l’objet d’essais ici en vue de développer la meilleure qualité et le meilleur rendement possibles. Et notre gouvernement est résolu à appuyer ce genre de travaux, qui stimulent la croissance économique et produisent des résultats concrets.

C’est pourquoi nous annonçons aujourd’hui que le gouvernement fédéral investit neuf millions et demi de dollars à l’appui de l’innovation et de la formation ici, au centre.

(Acclamations et applaudissements)

Je suis très fier de cette annonce, parce que ce financement viendra soutenir des capacités de pointe, comme un simulateur de route mobile qui permettra aux chercheurs de continuer à créer des technologies plus propres et plus sécuritaires dont les Canadiens se serviront chaque jour. L’appui à ce projet se traduira en produits nouveaux et écoénergétiques qui donneront lieu à de meilleurs résultats pour les Canadiens, tout en réduisant la pollution. Ce projet est un choix judicieux, et c’est pourquoi il a l’appui du secteur privé par le biais de groupes comme Magna et Multimatic Engineering. L’investissement d’aujourd’hui ne consiste pas seulement à maintenir la capacité concurrentielle de notre secteur des recherches. Il consiste aussi à créer de bons emplois pour les Canadiens. Cet engagement permettra de presque doubler la main‑d’œuvre du Centre d’excellence de l’automobile et de créer des emplois spécialisés, à temps plein et bien rémunérés.

Comme gouvernement, nous prenons des mesures pour soutenir nos travailleurs canadiens résilients dans l’ensemble du secteur de l’automobile. Grâce à des investissements intelligents qui permettent à notre industrie de demeurer concurrentielle sur la scène mondiale, nous protégeons des emplois et en créons de nouveaux pour les gens comme les étudiants qui sont ici aujourd’hui.

C’est sûr que tout le monde dit de nos jeunes qu’ils sont les leaders de demain, mais, en fait, ils sont d’abord et déjà les leaders d’aujourd’hui. Ils font déjà des découvertes qui contribuent à améliorer la vie des Canadiens, et ils travaillent déjà à améliorer la santé de leur communauté. Cela veut dire que lorsqu’on investit dans les jeunes canadiens, on aide à rendre notre pays plus innovateur et plus prospère, et nous sommes déterminés à aider nos étudiants à acquérir les compétences et la formation dont ils ont besoin pour obtenir les emplois d’aujourd’hui et demain.

Ici, dans un institut de technologie, il est évident que les débouchés dans des domaines comme l’intelligence artificielle et la cybersécurité augmentent chaque jour. C’est pourquoi nous avons créé près de 60 000 stages coopératifs et possibilités d’apprentissage intégré au travail pour les étudiants inscrits dans des programmes de science, de technologie, d'ingénierie et de mathématiques. Cependant, comme le savent tous les étudiants et tous les parents, obtenir un emploi dans un domaine comme le génie exige des études collégiales ou universitaires, et cela coûte cher. Par conséquent, afin de rendre les études postsecondaires plus abordables pour nos jeunes et pour leur famille, nous avons augmenté les bourses d’études canadiennes de 50 p. 100. Tout le monde devrait pouvoir faire des études postsecondaires, peu importe les revenus des parents.

L’un des aspects les plus emballants du collège et de l’université est qu’il s’agit d’endroits où on rencontre des gens ayant un éventail d’expériences qui sont parfois très différentes des nôtres. Par exemple, certaines personnes doivent trouver l’équilibre entre les exigences de leur vie familiale et leurs travaux scolaires, et beaucoup de gens étudient à temps partiel. Nous comprenons cela. Alors, nous avons élargi l’admissibilité aux bourses d’études canadiennes aux gens qui ont des enfants à charge et aux étudiants à temps partiel. Et après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants n’ont peut-être plus de manuels, mais beaucoup d’entre eux ont encore des dettes d’études. C’est un fardeau qui peut être lourd à porter. C’est pourquoi nous avons modifié le Programme d’aide au remboursement de façon à ce qu’aucun diplômé n’ait à rembourser son prêt d’études canadien jusqu’à ce qu’il gagne au moins 25 000 dollars par année.

Nos jeunes…

(Applaudissements)

… nos jeunes, au début de leur carrière, sont un moteur d’innovation et de croissance économique. Partout où je vais dans notre pays, je vois des travailleurs de tous les âges innover et contribuer à assurer la compétitivité du Canada sur la scène mondiale. C’est grâce au travail acharné de la classe moyenne que le Canada est prospère et que notre avenir est encore plus prometteur.

Alors, en ce début d’une nouvelle année scolaire, permettez-moi de dire ceci à tous nos étudiants : nous sommes là pour vous appuyer pendant que vous étudiez et que vous travaillez fort.

Merci pour ce monde que vous êtes en train de bâtir et de changer, et merci d’être des nôtres ici aujourd’hui.

Merci.

(Applaudissements)