Transcription - Investir dans les jeunes Canadiens
Investir dans les jeunes Canadiens
Bonjour tout le monde et bienvenue à cette rencontre virtuelle.
Je suis très content d’être avec vous aujourd’hui pour parler de tout ce qui vous passe par la tête. On a connu une année très difficile, et l’une des choses qui m’a le plus manqué, c’est de pouvoir aller à la rencontre des jeunes de partout au pays, de rencontrer les Canadiens de partout au pays et de tenir des assemblées publiques où les gens me parlent de ce qu’ils ont en tête, me posent des questions et parlent des enjeux qui nous touchent comme pays pendant qu’on va de l’avant.
J’ai visité virtuellement de nombreuses classes et j’ai eu bien du plaisir, mais j’avais très hâte à celle-ci, et je tiens à dire un énorme merci à la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants d’avoir organisé cette activité avec moi et notre extraordinaire ministre des Finances et vice-première ministre, Chrystia Freeland.
L’occasion de prendre contact avec vous en ce moment précis, je pense, témoigne du fait que cette année a été difficile pour tout le monde, mais je pense qu’elle a été particulièrement difficile pour les jeunes. Je sais que mes enfants à la maison ont passé un dur moment à ne pas pouvoir voir leurs amis comme avant, à ne pas pouvoir participer à leurs activités habituelles. Mais il y a aussi une préoccupation plus profonde concernant ce que ça va vouloir dire pour les années qui viennent, et je sais que, particulièrement dans le cas de beaucoup d’entre vous qui arrivez à la fin du secondaire, vous réfléchissez aux répercussions de la situation sur les prochaines années, sur votre parcours universitaire, sur votre entrée sur le marché du travail et sur les éventuelles conséquences de tout cela sur le plan économique, les emplois et la croissance durant de nombreuses années.
C’est une question dont on est très, très conscients et sur laquelle on se concentre, parce qu’on doit veiller à ce que toute blessure subie, comme on en subit lors des récessions et des crises, ne limite pas votre capacité de réussir. Parce qu’on a besoin de vous; on a besoin de vous voir devenir les extraordinaires vecteurs de changement que vous avez l’intention d’être, j’en suis convaincu.
On doit veiller à ce que chacun d’entre vous puisse faire le parcours qu’il est capable de faire, avec autant de soutien que possible pour que vous puissiez contribuer au cours des prochaines années et aussi façonner notre société pour de nombreuses années à venir.
Voilà pourquoi c’est très important pour moi d’être en mesure de prendre de vos nouvelles, de vous écouter, d’entendre vos préoccupations, d’en parler et de souligner certains moyens qu’on cherche à prendre pour vous aider pendant que vous allez de l’avant.
C’est des moments difficiles auxquels on fait face à d’énormes défis, mais je sais que la vision, le dynamisme, la perspective que vous amenez est essentielle, pas seulement pour passer à travers la pandémie, mais aussi pour pouvoir bâtir un monde meilleur pour les décennies à venir.
Au cours des dernières années, ou plutôt de la dernière année, on a beaucoup parlé de la façon de traverser cette pandémie, et je pense que c’est très important qu’on gère cette crise et qu’on en sorte de la bonne façon. Mais c’est aussi très important qu’on profite de certaines des très, très nombreuses leçons – certaines directement liées à la pandémie, d’autres pas tellement – qu’on a apprises ces derniers temps afin de bâtir un monde meilleur, une meilleure économie et une meilleure société pour tout le monde. Et je pense que ce sont les thèmes qui reviennent chaque fois que j’écoute les jeunes. Alors, j’ai très hâte de profiter de cette occasion.