Bonjour tout le monde, et bonne fête du Canada!

Aujourd’hui, on a l’occasion de célébrer notre pays et toutes les personnes qui y vivent.

Mais c’est aussi l’occasion de réfléchir à ce qu’on a accompli comme pays et au travail qu’il nous reste à faire.

La dernière année et demie a été difficile.

La pandémie a transformé notre quotidien. Elle nous a enseigné des leçons et nous a empêchés de nous voir en personne.

Mais cette période difficile nous a aussi montré que malgré les épreuves ou les situations de crise, les Canadiens restent là les uns pour les autres.

On a tous aidé nos communautés à rester en santé et en sécurité.

On a fêté tellement d’anniversaires et d’événements importants sur Zoom.

On a collé des affiches à la fenêtre et fait du bruit avec nos casseroles pour soutenir les travailleurs de la santé.

On a commandé des mets à emporter et acheté local pour soutenir nos petites entreprises.

Nos enfants n’ont pas pu avoir leur bal de finissants ou aller dormir chez leurs amis.

Et après l’horrible découverte de centaines d’enfants sur le site d’anciens pensionnats autochtones en Colombie-Britannique et en Saskatchewan, on s’est tous arrêtés un moment pour réfléchir aux injustices passées et présentes.

En tant que Canadiens, on doit être honnêtes face à nous-mêmes et à notre histoire.

Parce que pour tracer une voie à suivre à la fois nouvelle et meilleure, on doit reconnaître les terribles erreurs de notre passé.

On a un long chemin à faire pour rectifier la situation avec les peuples autochtones. Mais si on prend tous l’engagement d’accomplir ce travail, on peut en arriver là à la réconciliation.

On peut bâtir un pays meilleur pour tout le monde.

Parce que l’histoire du Canada nous enseigne aussi qu’on peut accomplir des choses difficiles.

Il faut en faire le choix – un choix que les Canadiens ont déjà fait à de nombreuses reprises.

Et, maintenant, alors qu’on essaie d’en finir avec la COVID-19 et de rebâtir en mieux, je sais que les valeurs que les Canadiens ont mises en pratique durant cette dernière année – l’espoir, le travail acharné, la générosité, l’empathie et le respect – vont nous permettre d’aller de l’avant.

Mes amis, ce qui fait du Canada un endroit si particulier, ce n’est pas qu’on croit que c’est le meilleur pays du monde; c’est qu’on sait que ça pourrait l’être.

Et jusqu’à ce que tout le monde se sente en sécurité dans nos rues et nos communautés, jusqu’à ce que tout le monde ait les mêmes possibilités de réussir, jusqu’à ce que tout le monde puisse vivre sans faire l’objet de discrimination, de haine et de violence, on a du travail à faire.

Mais qu’il s’agisse de vaincre la pandémie, de s’attaquer à la crise climatique, de lutter contre l’intolérance, ou d’avancer sur le chemin de la réconciliation, aucun défi ne sera trop grand si on le relève ensemble.

Parce que les progrès qu’on a accomplis comme pays ne sont pas le fruit du hasard et ne se poursuivront pas sans effort.

Alors aujourd’hui, pendant qu’on célèbre ce merveilleux endroit où l’on vit et les gens avec qui on le partage, réaffirmons notre engagement à faire le travail difficile ensemble.

Et demain, attaquons-nous à nos défis de front.

Ainsi, on va pouvoir bâtir un avenir meilleur pour tous.

Bonne fête du Canada, tout le monde!