Je suis très heureux d’être ici, aujourd’hui, en compagnie de la ministre Gould, du ministre Vandal et du député Michael McLeod. C’est également un plaisir d’être ici avec la première ministre Caroline Cochrane aussi des Territoires du Nord-Ouest ainsi que le ministre Simpson qui se joint à nous virtuellement.

Les enfants méritent d’avoir le meilleur départ dans la vie possible. Les garderies sont essentielles, mais font aussi partie… une grosse partie du budget des familles. Les mères ne devraient pas avoir à choisir entre le bien-être de leurs enfants ou leur propre carrière, mais c’est exactement ce qui se passe trop souvent dans les familles à travers le pays. C’est pour ça qu’on a pris la décision d’aller de l’avant avec une solution.

Aujourd’hui, on va changer le quotidien des familles des Territoires du Nord-Ouest, comme on le fait dans tout le pays avec les ententes qu’on conclut.

Depuis le début, on a organisé des rencontres avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour discuter de garderie. Au cours des derniers mois, on a eu des discussions vraiment très productives lors desquelles on a abordé non seulement l’objectif des familles d’un océan à l’autre qui consiste à avoir une place dans une garderie abordable et de qualité, mais aussi les défis particuliers de la vie dans le Nord.

Alors, on a travaillé très très fort pour relever ces défis uniques. Je suis vraiment très heureux d’annoncer qu’on a conclu une entente, aujourd’hui, qui aidera énormément les familles d’un bout à l’autre des Territoires. D’ici le mois de mars, les familles des Territoires du Nord-Ouest verront leurs frais de garde réduits de moitié. Et d’ici cinq ans, les garderies seront en moyenne à 10 $ par jour dans tout le territoire. Les familles de Yellowknife économiseront jusqu’à 9 500 $ par année grâce à cette nouvelle entente.

On va également créer 300 places en garderie et, ce qui est tout aussi important, on va soutenir les travailleurs et travailleuses en mettant en place une échelle salariale et un processus de certification. En effet, pour offrir aux enfants de tout le pays et des Territoires du Nord-Ouest les services d’apprentissage et de garde d’enfants de qualité dont ils sont dignes, on doit avoir en poste des éducatrices de la petite enfance qualifiées et de qualité.

Les services de garde sont bons pour les parents, pour les enfants, mais aussi pour l’économie. Beaucoup de familles l’ont compris pendant la pandémie, quand bien des gens ont dû rester à la maison. On s’est alors rendu compte que c’est quand même difficile d’avoir de jeunes enfants et de ne pas avoir une garderie où les envoyer. C’est pourquoi on est là : un meilleur départ pour les enfants, plus de soutien pour les mamans et les familles et une meilleure croissance économique rendue possible grâce à l’intégration d’un plus grand nombre de femmes dans le marché du travail.

Avec le coût de la vie qui augmente, on va continuer d’être là pour les familles de la classe moyenne à travers le pays. On rend les garderies plus abordables, avec plus de places en garderie pour tout le monde.

Neuf provinces et deux territoires ont maintenant conclu des ententes avec le gouvernement fédéral. Je peux dire, après avoir parlé avec le premier ministre P.J. Akeeagok du Nunavut pas plus tard qu’hier, qu’on s’en va vraisemblablement vers une entente avec un troisième territoire – le Nunavut – au début de la nouvelle année.

On est prêts à travailler en collaboration avec les provinces et les territoires de tout le pays pour offrir des garderies de qualité à 10 $ par jour à toutes les familles canadiennes.

Hier soir, j’ai tenu une téléconférence avec tous les premiers ministres des provinces et des territoires au sujet des mesures qu’on va prendre pour protéger les familles contre la COVID-19 à l’approche des fêtes. C’est la dernière chose que les familles veulent en ce moment, mais la COVID est de retour en force avec son variant Omicron.

Alors, même si c’est la dernière chose que l’on veut, même si l’on souhaite passer à autre chose, on doit remettre l’épaule à la roue, tous ensemble, et s’entraider entre Canadiens. On doit faire les bons choix pour passer de belles fêtes, en sécurité, mais aussi pour veiller à ce que nos proches se portent bien et à ce que nos réseaux de la santé ne soient pas pris d’assaut à l’approche de la nouvelle année.   

J’ai parlé au premier ministre Horgan, le président du Conseil de la fédération, et je lui ai demandé de rassembler tous les premiers ministres. Et la situation est sérieuse et il fallait qu’on agisse.

Donc… lors de cette 35^e réunion des premiers ministres que nous avons tenue hier soir, on s’est dit qu’il fallait qu’autant de Canadiens que possible soient vaccinés, y compris les enfants, et que les gens prennent leur dose de rappel. Mon fils de sept ans s’est justement fait vacciner il y a quelques semaines, et je peux vous dire que je me sens beaucoup mieux, maintenant que je le sais mieux protégé à l’arrivée du variant Omicron.

Et je sais que les familles d’un bout à l’autre du pays prennent conscience que le moment est venu de vacciner les enfants et aussi d’avoir nos doses de rappel. À l’aube de mon cinquantième anniversaire, dans environ une semaine – ne me le rappelez pas et ne riez pas de moi, Caroline – j’ai déjà hâte d’avoir ma dose de rappel. Et grâce aux changements apportés en Ontario, je vais peut-être pouvoir l’avoir avant ma fête.  

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que la troisième dose du vaccin ARNm réduit grandement les risques de contracter la COVID, mais surtout de souffrir de ses effets les plus graves. On veut éviter les hospitalisations. On veut éviter de surcharger notre réseau de la santé. C’est la difficulté qu’on entrevoit en ce moment.   

Alors, comme l’a dit la vice-première ministre hier lors de sa Mise à jour économique et budgétaire, le gouvernement fédéral restera là pour les provinces et les territoires. Il leur fournira des tests de dépistage rapide, du soutien pour améliorer la ventilation, des produits thérapeutiques et, oui, plus de doses de rappel.  

On a assez de doses de rappel dans ce pays pour que tout le monde ait sa troisième dose. Alors, s’il vous plaît, dès que votre province ou votre territoire offre ce vaccin à votre groupe d’âge, prenez rendez-vous et allez vous protéger et protéger vos proches. Les Canadiens savent quoi faire, et on va continuer de faire ce qu’il faut pour protéger les gens qu’on aime et s’assurer que les répercussions de la COVID ne nous entraînent pas encore une fois sur une pente glissante.

C’est difficile et décourageant de voir la situation s’empirer et les cas monter, alors ça demeure très important de suivre les consignes de santé publique. Et donc malheureusement le gouvernement fédéral a pris la décision de recommander à tout le monde de ne pas voyager pour des raisons non essentielles.

Ce n’est pas le moment de voyager. Et je sais qu’après l’année qu’on vient de passer, presque deux ans en fait, vous aviez vraiment hâte de partir, de ne plus penser à la COVID. La réalité, cependant, c’est qu’on doit y penser. À cause du variant Omicron, on doit être encore plus prudents. C’est pourquoi on a modifié nos conseils aux voyageurs et on recommande d’éviter tout voyage non essentiel. 

Plus tôt, on a annoncé de nouvelles mesures, la recommandation d’éviter tout voyage non essentiel à l’étranger et l’augmentation du dépistage à la frontière pour les gens qui reviennent au pays. On doit être prudents pendant les fêtes. Amenez vos enfants se faire vacciner : on a assez de doses pour tout le monde. Et on a assez de doses de rappel pour les adultes. Alors, quand ce sera votre tour, allez-y.

Pendant les fêtes, prenez le temps de penser à vos proches, à votre famille, à ces rencontres où l’on sera peut-être moins nombreux que prévu, mais où l’on pourra faire la chose la plus importante en ce moment pour les gens les plus proches de soi : se protéger et les protéger autant que possible. Et pendant ce temps, le gouvernement fédéral restera là pour vous.