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Ce matin, Santé Canada a autorisé la Société canadienne du sang à lever l’interdiction de dons de sang qui vise actuellement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Dorénavant, ce sont tous les donneurs qui seront questionnés sur d’éventuels comportements sexuels à risque, peu importe leur identité sexuelle ou leur orientation sexuelle. Notre gouvernement se réjouit de cette décision et l’attendait depuis longtemps. L’approche actuelle était discriminatoire et erronée.  On franchit une étape importante à la fois pour la sécurité de nos réserves de sang, mais aussi pour l’adoption de pratiques non discriminatoires.

C’est important aujourd’hui l’approbation de Santé Canada d’éliminer la période d’exclusion générale pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. C’est une bonne nouvelle. La Société canadienne du sang va plutôt mettre en place une approche en fonction des comportements sexuels à risque pour tous les donneurs, peu importe leur genre ou leur orientation sexuelle.

En 2015, on a été élus en nous engageant à mettre fin à cette pratique discriminatoire. On s’est tournés vers la Société canadienne du sang et Héma-Québec, et on leur a demandé ce qu’il leur fallait pour éliminer cette pratique. Ils ont dit qu’ils avaient besoin de plus de recherche, d’études, de données scientifiques pour que les Canadiens puissent garder totalement confiance en ce qui a trait à la sécurité des réserves de sang.

C'est pourquoi, au cours des dernières années, on a accordé un financement de plus de 5 millions de dollars pour la réalisation d’une douzaine d’études différentes pour en arriver à aujourd'hui. C’est frustrant d’avoir dû attendre si longtemps – tout devrait être mis en œuvre d’ici l’automne, espérons-le – mais c’est une bonne nouvelle pour tous les Canadiens. Nos réserves de sang vont rester sécuritaires, et on se débarrasse de l’interdiction discriminatoire.

C’est une bonne nouvelle pour tous les Canadiens.