C’est toujours un grand plaisir de vous voir. Je suis heureux d’être ici aujourd’hui, à Oakville, pour vous parler de notre plan visant à construire plus de logements dans la région du Grand Toronto et partout au pays. Je suis vraiment content d’être ici, bien évidemment avec notre ministre du Logement, Sean Fraser. 

Mais aussi avec d’autres membres de notre équipe : la ministre Karina Gould, Anita, Pam, Adam et toute l’équipe de responsables municipaux qui sont des nôtres aujourd’hui. Je pense tout particulièrement au président de la région de Halton, Gary Carr. Merci d’être également des nôtres. Maires et conseillers de Halton, merci à vous aussi d’être là, parce que rien ne se bâtit si on ne travaille pas tous ensemble. Et c’est pour cette raison qu’on est tous réunis ici aujourd’hui, car on prend tous au sérieux la nécessité d’élargir l’offre de logements. 

La semaine passée, on a fait paraître notre budget, qui vise avant tout à offrir une chance équitable à chaque génération, et en particulier à la génération Z et aux millénariaux. Les jeunes générations, même si elles travaillent fort et se prennent des petits boulots secondaires, se demandent si elles auront le genre de vie que leurs parents et leurs grands-parents ont pu leur donner. 

Avant, quand les gens travaillaient fort et avaient un bon emploi, ils pouvaient s'offrir un logement, mais aujourd'hui, les logements sont rendus juste trop chers. Il faut que les choses changent, il faut s'attaquer à la crise du logement avec ambition et c'est exactement ce qu'on est en train de faire. 

Pour rendre le logement abordable, on doit en bâtir plus. Et c’est exactement ce qu’on fait. Grâce à notre plan sur le logement, on va ajouter près de 3,9 millions de logements sur le marché au cours des prochaines années. L’un des pans importants de ce plan – et on va en parler aujourd’hui –, c’est l’utilisation de terrains publics. On prend un virage sans précédent en ce qui concerne les terrains publics, et cela nous permettra de bâtir 250 000 nouveaux logements pour les Canadiens d’ici 2031. Et pour convertir des terrains publics afin d’y construire des logements, on va utiliser tous les outils à notre disposition et travailler en partenariat avec des constructeurs résidentiels et des fournisseurs de logements. 

Alors, en ce moment, les gouvernements de partout au Canada ont des terrains et propriétés excédentaires, sous-utilisés ou vacants, comme des tours de bureaux vides et de petits immeubles. Il y a là un grand potentiel de logements, mais on doit tous se mobiliser et travailler ensemble. Dans le cadre de notre collaboration avec nos partenaires municipaux, provinciaux et du secteur privé, on va lancer le Fonds pour l'acquisition de terrains publics, doté d’une enveloppe de 500 millions de dollars, afin de pouvoir acheter des terrains d’autres ordres de gouvernement et construire encore plus de logements pour la classe moyenne. 

En libérant des terrains publics pour construire des logements, les gouvernements peuvent réduire les coûts de construction et bâtir plus de logements, plus rapidement, à des prix que les Canadiens peuvent se permettre. 

On va aussi louer des terrains publics au lieu de les vendre lorsque c’est possible de le faire. Si on loue des terrains publics à des partenaires, ces terrains resteront entre les mains de la collectivité et les logements abordables y resteront abordables. Je pense que tous les ordres de gouvernement peuvent se rallier à cette cause.

Le gouvernement fédéral possède beaucoup de propriétés et de terrains, par exemple des propriétés de Postes Canada, des terrains de la Défense nationale et des bureaux fédéraux sous-utilisés. On doit utiliser ces terrains pour mieux servir les Canadiens en aidant à construire plus de logements. 

Postes Canada, par exemple, a plus de 1 700 bureaux de poste au pays, dont bon nombre sont au centre de leur communauté. On pourrait bâtir des logements ou des appartements au-dessus de ces immeubles pour répondre aux besoins des communautés, tout en maintenant les services dont les Canadiens ont besoin. Sur les propriétés de la Défense nationale qui ne sont pas utiles à ses activités, on peut construire des logements abordables et répondre en priorité aux besoins des membres des Forces armées canadiennes et de leurs familles. On a déjà commencé à travailler avec le ministère de la Défense nationale afin de libérer 14 propriétés excédentaires à des fins résidentielles. Les gouvernements précédents ne faisaient pas les choses comme cela, mais ce n’est pas très sorcier non plus. Au cours des dernières années, notre gouvernement a débloqué la construction de plus de 10 000 logements sur des terrains publics.    

Ce ne sera pas facile de régler la crise du logement, mais avec des solutions audacieuses et responsables, on va y arriver tous ensemble. 

J’ai passé les dernières semaines à discuter avec les Canadiens. Par exemple, ce couple qui attend son deuxième enfant et a besoin d’une chambre de plus. Ces travailleurs qui doivent faire beaucoup de route chaque jour pour se rendre au travail. Ces étudiants qui n’ont pas les moyens de se payer des loyers qui n’arrêtent pas d’augmenter. Les Canadiens ont besoin de logements qu’ils auront les moyens de se payer. C’est l’un des enjeux les plus urgents au pays. On leur a promis qu’on allait régler la crise du logement, et l’utilisation de terrains publics pour y bâtir des logements est au cœur de notre plan. 

Mais on va aussi aider les locataires à améliorer leur cote de crédit. On travaille avec les municipalités pour éliminer la paperasse et accélérer la construction de logements. On contribue à bâtir plus d'appartements, de coopératives et de logements supervisés à travers le pays. 

On travaille très fort chaque jour afin de rendre le logement plus abordable, pour que chaque génération puisse avoir une chance équitable de réussir.