LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonjour à tous.
Je suis vraiment heureux, ce matin, d’être accompagné virtuellement par notre exceptionnelle ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna, et par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson.
Jonathan, je sais qu’il est tôt chez vous, à Vancouver, mais nous sommes heureux que vous soyez des nôtres.
La présidente du conseil d’administration de la Banque de l’infrastructure du Canada, Tamara Vrooman, est aussi avec nous aujourd’hui, ainsi que le maire Iveson d’Edmonton, et ils ont tous deux dû se lever tôt ce matin également.
Je suis heureux de tous vous voir.
Au cours de la dernière année, la pandémie a créé beaucoup d’incertitude dans le monde.
Depuis le début, notre gouvernement a été là pour aider les Canadiens à traverser la crise.
Il y a eu des hauts et des bas, mais devant chaque défi, on a travaillé ensemble pour trouver des solutions.
Plus que jamais, on sait que le meilleur antidote contre l’incertitude, c’est de développer des plans fiables et solides pour l’avenir.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je veux parler de notre plan d’investir dans les infrastructures, et plus spécifiquement dans le transport en commun.
Personne n’aime être pris dans un bouchon de circulation en allant au travail ou en allant reconduire son enfant à une pratique de soccer.
Et je suis certain que ceux qui travaillent de la maison en ce moment sont loin de s’ennuyer des longues heures de route entre la maison et le travail.
On a besoin de réseaux de transport en commun efficaces et modernes qui relient nos communautés les unes aux autres.
Aujourd’hui, pour aider à relancer l’économie et à créer de bons emplois dans la classe moyenne, tout en luttant contre les changements climatiques, j’annonce un investissement de près de 15 milliards de dollars sur huit ans pour de nouveaux projets de transport en commun.
Cela inclut un fonds permanent pour le transport en commun de 3 milliards de dollars par année, un fonds récurrent à partir de 2026 qui va donner aux communautés le financement prévisible dont elles ont besoin pour planifier efficacement l’avenir du transport en commun.
Ces investissements permettront de financer de vastes projets de transport en commun, comme le prolongement de lignes de métro, et d’électrifier les flottes par l’ajout de véhicules carboneutres.
Ils serviront également à répondre à la demande croissante en matière de sentiers pédestres et de pistes cyclables et aideront les communautés rurales et éloignées à réaliser des projets favorisant la mobilité.
L’annonce d’aujourd’hui est un grand pas en avant.
Mais, bien entendu, notre engagement à investir dans l’infrastructure ne date pas d’hier.
Depuis 2015, notre gouvernement a investi plus de 13 milliards de dollars pour des projets de transport en commun partout à travers le pays.
Ces investissements ont permis de construire plus de 240 km de nouvelles lignes de métro et de train léger, d’acheter plus de 300 autobus zéro émission et de créer plus de 500 km de pistes de transport actif pour les piétons et les cyclistes.
Et, en collaboration avec nos partenaires et les autres ordres de gouvernement, on va continuer de réaliser des investissements judicieux qui auront de vraies retombées positives dans votre vie et dans la vie de tous.
Un meilleur transport en commun, c’est une meilleure qualité de vie pour tous.
C’est moins de circulation, moins de pollution et plus de mobilité pour se rendre où on a besoin d’aller.
En plus, des investissements comme ceux qu’on annonce aujourd’hui font partie de notre plan pour créer des emplois et pour encourager notre secteur manufacturier ici au pays.
Tout le monde en sort gagnant.
Nos travailleurs canadiens, que ce soit ceux de Thunder Bay, de Kingston ou de Saint-Jérôme, fabriquent certains des meilleurs autobus, métros et trains légers sur rails dans le monde.
Les entreprises Nova Bus de Saint-Eustache et New Flyer Industries de Winnipeg ne sont que deux exemples d’entreprises à l’esprit novateur qui ont très bien réussi leur transition vers des solutions de transport électrique à batterie.
On va rester derrière nos travailleurs et renforcer encore davantage le secteur de la fabrication de véhicules de transport en commun du Canada.
Ces investissements sont bons pour l’économie et seront essentiels à notre relance après la crise mondiale, mais ils nous aideront également à atteindre nos objectifs climatiques.
Comme on l’a dit quand on a présenté notre plan climatique renforcé en décembre, le développement du transport en commun nous aidera à dépasser notre cible de 2030 et nous mettra directement sur la voie de la carboneutralité d’ici 2050.
Chaque jour, des millions de Canadiens se déplacent pour aller travailler ou pour aller étudier, que ce soit à bord d’un métro, d’un autobus, d’un train de banlieue ou sur une piste cyclable.
On a tous hâte d’en finir avec la pandémie et de recommencer à avoir des raisons de se déplacer plus souvent.
Les transports en commun, c’est pour aller travailler, mais c’est aussi pour aller voir des parties de hockey avec nos amis, pour assister à des concerts, pour aller visiter ses grands-parents ou pour aller au parc ou au musée.
Quand la pandémie va se terminer, toutes ces activités vont enfin revenir à la normale.
Notre priorité, c’est de continuer à combattre la COVID-19 et de protéger les gens.
Et pendant qu’on fait ça, on prépare aussi la relance avec des investissements qui vont créer des emplois et construire un Canada plus propre et plus fort.
Si on bâtit un avenir durable tout en remettant les gens au travail et en faisant croître l’économie, c’est tout le monde qui en ressortira gagnant.
Et c’est justement ce que l’investissement d’aujourd’hui nous aide à faire.
Voilà à quoi ressemble une vraie action climatique.
Et voilà à quoi ressemble aussi un bon plan permettant de créer plus d’emplois et d’assurer une meilleure relance.
La pandémie n’a pas été facile, mais de meilleurs jours nous attendent, tout comme un pays meilleur pour tous.
On va y arriver tous ensemble.
Merci beaucoup.