LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonjour tout le monde.
J’aimerais d’abord revenir sur la nouvelle selon laquelle des tombes non marquées ont été trouvées près d’un ancien pensionnat autochtone en Colombie-Britannique.
J’ai le cœur brisé pour la tribu Penelakut et pour toutes les communautés autochtones au Canada.
Je suis conscient que ces découvertes ne font qu’aggraver la souffrance des familles, des survivants et de tous les peuples et communautés autochtones et qu’elles confirment une vérité qu’ils connaissent depuis longtemps.
J’aimerais dire aux membres de la tribu Penelakut qu’on est là pour vous.
On ne peut pas ramener ceux et celles que nous avons perdus, mais on peut continuer de dire la vérité et on va le faire.
Au même titre qu’on va continuer de travailler en partenariat avec les peuples autochtones pour lutter contre la discrimination et le racisme systémique en prenant de véritables mesures concrètes.
Je me joins à vous depuis Ottawa, aujourd’hui, sur le territoire traditionnel des Algonquins, mais je suis heureux de voir que les ministres Hussen et Jordan, le député Geoff Regan et tant d’autres amis assistent en personne à cette importante annonce.
J’aimerais saluer chaleureusement toute notre équipe en Nouvelle-Écosse, qui nous accompagne virtuellement.
Et, bien entendu, je suis très heureux d’être en compagnie du premier ministre Rankin et du ministre Mombourquette :
C’est bon de vous voir.
J’ai bien hâte de retourner en Nouvelle-Écosse.
Ça fait beaucoup trop longtemps.
La semaine passée, j’ai parcouru une partie du pays, mais j’ai bien hâte de me rendre au Canada atlantique et d’échanger avec vous tous. Le premier ministre Rankin et le Dr Strang n’ont ménagé aucun effort pour en finir avec la COVID-19.
Je sais qu’il a parfois fallu prendre des décisions difficiles, mais que la sécurité des gens a toujours été la priorité.
Les Néo-Écossais ont travaillé fort au cours de la pandémie et ont toujours pris soin les uns des autres.
Les sacrifices ont porté fruit puisque le nombre de cas est de plus en plus bas et de beaux jours nous attendent.
Les taux de vaccination augmentent rapidement. En effet, plus de 82 % des personnes admissibles en Nouvelle-Écosse ont reçu au moins une dose et plus de 45 % sont pleinement vaccinées.
À l’échelle nationale, on a atteint une étape importante aujourd’hui dans les efforts que l’on fait pour protéger les Canadiens contre la COVID-19 le plus rapidement possible.
Près de 80 % des Canadiens admissibles ont maintenant reçu leur première dose, et plus de 50 % ont reçu une deuxième dose.
À l’extérieur de nos frontières, on continue d’agir pour que tout le monde, partout, ait accès à des vaccins contre la COVID-19.
Parce que pour vaincre cette pandémie, on doit y mettre fin partout.
Hier, on a annoncé qu’on allait aider davantage à vacciner le reste du monde en faisant don de 17,7 millions de doses du vaccin AstraZeneca par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX.
Les Canadiens peuvent aussi nous aider à fournir ces vaccins vitaux au reste du monde.
C’est pourquoi notre gouvernement s’allie à UNICEF Canada.
En textant le mot « vaccins » au 45678, vous pouvez donner 10 $ pour aider une autre personne dans le monde à se faire vacciner, et le gouvernement fédéral donnera un montant équivalent à votre don.
Les Canadiens se sont toujours montrés généreux en période de crise et c’est le bon moment, maintenant, d’aider des gens en leur offrant un vaccin.
Je suis vraiment content de voir toutes ces familles derrière vous, aujourd’hui.
Je sais que ces derniers mois, cette dernière année et demie, ont été très difficiles pour énormément de parents et énormément d’enfants, mais surtout pour les mamans.
On a vu les difficultés qu’on a eues en travaillant sur Zoom pendant que les enfants étaient à la maison, faute de pouvoir aller à la garderie ou à l’école. Ces conditions ont causé de véritables pressions sur les familles et ont mis en lumière ce qu’elles savent depuis toujours.
C’est-à-dire que la garde d’enfants ne relève pas juste d’un programme social, mais d’un programme économique.
Vous, les parents, avez dû jongler très souvent pendant la pandémie.
Mais en plus, vous avez été confrontés à des choix difficiles, voire impossibles, en raison du manque de services de garde abordables et de qualité.
Au début de la pandémie, on vous a fait une promesse : celle d’être là pour vous.
Mais pendant la pandémie, on a bien vite compris qu’être là pour vous, ça ne voulait pas seulement dire de vous fournir des vaccins et de l’équipement de protection individuelle.
Ça ne voulait pas seulement dire, non plus, de protéger les gens, de soutenir les petites entreprises, de soutenir les travailleurs et de soutenir les gens d’un bout à l’autre du pays.
En fait, on a dû prendre conscience qu’il y avait une récession au féminin.
Que les femmes ont été plus durement touchées que bien d’autres groupes et qu’on doit s’inspirer des leçons que cette pandémie nous a enseignées afin de rebâtir en mieux.
Des parents d’un peu partout au pays ont insisté sur l’importance d’améliorer les services de garde d’enfants.
Et ce qui est vraiment très emballant, c’est le fait que le milieu des affaires soit enfin intervenu en disant « oui, soutenez les services de garde également ».
Je vois Sean Fraser dans cet appel Zoom.
Molly sera au primaire, mais c’est une annonce fantastique pour bébé Jack.
Félicitations à Sean et Sarah pour ce nouveau membre de la famille.
Je sais que vous pensez déjà à la garderie.
Et Iain – le premier ministre Rankin –, je sais que vous et Mary y pensez également.
Vous allez avoir hâte à l’automne.
Ce sont des occasions comme celles-là qui permettent à tout le monde d’obtenir des services de garde de qualité. Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité dans ce pays.
Et c’est particulièrement vrai pour les femmes, qui savent depuis trop longtemps que pour avoir du succès professionnel, il est essentiel d’avoir une bonne garderie.
Alors qu’on s’apprête à rebâtir en mieux, il faut s’assurer que les mères et les familles peuvent avoir accès à un service de garde de qualité et abordable.
C’est important pour nos enfants de vivre une expérience enrichissante en service de garde, et c’est important pour notre économie de permettre à plus de femmes d’être sur le marché du travail.
On prend donc des mesures concrètes pour donner une chance à tout le monde de réussir.
Et on prend des mesures concrètes pour que notre relance soit féministe.
Le moment est venu de mettre en place un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.
Pas plus tard que la semaine dernière, on a fait un grand pas en avant pour faire de cet objectif une réalité en signant une entente historique sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants avec la Colombie-Britannique.
Et, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer qu’une entente a été signée avec le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour rendre les services de garde d’enfants plus abordables pour les familles de la province.
Conformément à l’entente, au cours des cinq prochaines années, on travaillera avec le gouvernement provincial pour atteindre une moyenne de 10 $ par jour pour toutes les places dans des garderies réglementées pour les enfants de moins de six ans.
D’ici la fin de l’année prochaine, les frais moyens de garde d’enfants seront réduits de moitié.
Pour les familles locales avec de jeunes enfants, ça fera une énorme différence.
D’ici deux ans, on va créer 4 000 places, et 9 500 au total au cours des cinq prochaines années.
C’est un réel changement sur lequel vous pouvez compter.
L’annonce d’aujourd’hui montre que les gouvernements d’un océan à l’autre peuvent s’unir et réaliser des progrès concrets pour les familles canadiennes, peu importe où elles vivent.
On se concentre sur la mise en place des bonnes bases pour un système de garde d’enfants communautaire et vraiment pancanadien.
En Nouvelle-Écosse, il s’agit d’augmenter le nombre de places de qualité dans les garderies sans but lucratif, de créer des places inclusives en garderie et de favoriser le recrutement et le maintien en poste d’éducateurs de la petite enfance qualifiés.
Ces éléments sont essentiels à la réussite à long terme de notre plan.
Je tiens à prendre un moment pour remercier les gens qui travaillent dans le secteur des services de garde.
Vos contributions ont été essentielles à la création de ce plan.
Merci d’avoir continué à exiger de meilleures possibilités de garde d’enfants pour les familles.
Et sachez que ce n’est que le début.
Vous aurez toujours votre place autour de la table pendant qu’on continue à bâtir un meilleur système.
On est en train de bâtir un meilleur avenir pour les familles et pour notre économie.
La mise en place d’un solide système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants est un moyen de bâtir des communautés et la façon la plus efficace de soutenir notre économie à court, moyen et long terme.
Tout le monde doit avoir accès à des occasions, même dès le plus jeune âge.
Il faut continuer à travailler ensemble pour faire du Canada le meilleur endroit où grandir et élever des enfants.
Avant de terminer, je tiens à remercier encore une fois le premier ministre Rankin et son équipe pour leur formidable collaboration dans ce dossier.
Iain, je me souviens de notre tout premier appel téléphonique, lorsque vous veniez d’être élu premier ministre, durant lequel vous avez clairement indiqué que les services de garde d’enfants étaient une priorité absolue.
Vous avez toujours été un partenaire solide qui a permis de faire de cet objectif ambitieux une réalité.
C’est une politique qui change la donne pour les familles de la Nouvelle-Écosse et qui continue de placer la barre très haut dans tout le pays, tout en assurant la justice, l’équité et l’inclusion pour que plus de femmes en Nouvelle-Écosse et à travers le pays puissent intégrer le marché du travail.
Merci à tous. Merci mes amis.