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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Merci, monsieur le Président.

Je vais partager mon temps d’intervention avec le ministre de la Protection civile.

Ce qui arrive en Colombie-Britannique est difficile à croire.

Qu’après un été de sécheresse à Abbotsford, les maisons des gens sont maintenant sous l’eau.

Qu’après avoir craint les feux de forêt il y a plusieurs mois, Merritt fait maintenant face à la dévastation d’une inondation.

Que des autoroutes au complet ont été emportées.

Que des éleveurs ont perdu tout leur troupeau.

Que des familles ont perdu des proches.

Les derniers temps n’ont pas été faciles.

Aux gens de la Colombie-Britannique : je sais que vous avez beaucoup souffert.

Cet été, en plus de la pandémie, vous avez subi des chaleurs record et des feux de forêt dévastateurs.

J’ai vécu bien des années en Colombie-Britannique, et je sais à quel point vous êtes des gens forts et résilients.

Aujourd’hui, je tiens à nouveau à vous dire que notre gouvernement va continuer d’être là pour vous.   

Depuis le début, on a agi pour apporter de l’aide à la Colombie-Britannique le plus rapidement possible.

Le ministre va fournir plus de détails dans un instant, mais on a immédiatement convoqué le Groupe d’intervention en cas d’incident afin d'apporter l’aide qu’il fallait là où il le fallait.

Plus de 500 membres des Forces armées canadiennes sont maintenant déployés.

Ils distribuent de la nourriture et du matériel aux communautés et étendent des sacs de sable pour protéger les maisons, tout en réparant les infrastructures et en sauvant le bétail.

Un important soutien par hélicoptères et avions est également assuré grâce aux hélicoptères Griffon, à un appareil Cyclone et un appareil Chinook maintenant déployés en Colombie-Britannique, tout comme un avion Hercules et deux avions Twin Otter.

De plus, des réservistes ont été mobilisés, notamment pour aider à Abbotsford.

Par-dessus tout cela, une équipe veille à ce que les biens essentiels – y compris le carburant – continuent de circuler.

Je sais que c’est une source d’inquiétude pour beaucoup de personnes et d’entreprises.

On émet une ordonnance provisoire pour que de la nourriture, du carburant et du matériel soient distribués aux communautés et aux exploitations agricoles.

Encore aujourd'hui, on a approuvé une demande de plus de 4 millions de dollars faite par le port de Vancouver qui souhaite augmenter sa capacité pour éviter refuser des navires pendant qu’on tente d’éliminer les retards de trafic.

Monsieur le Président, notre objectif est d’aider tout le monde à passer à travers cette crise, notamment en apportant un soutien immédiat de près de 4,5 millions de dollars afin d'aider les communautés des Premières Nations à protéger les gens et à commencer la reconstruction.

Cela ne fait aucun doute.

L’ampleur de cette catastrophe est stupéfiante.

Ses conséquences sur la vie des gens et les entreprises sont dévastatrices.

On est là pour répondre aux besoins des Britanno-Colombiens, quels qu’ils soient. On va travailler étroitement avec le gouvernement de la Colombie-Britannique en ce qui concerne l’aide directe.

À cet égard, monsieur le Président, je tiens à remercier tous les premiers intervenants, ainsi que nos femmes et nos hommes en uniforme, qui ont répondu à l’appel du service.

Et derrière chacune et chacun d’entre eux, il y a bien sûr tous les citoyens de la province qui ont montré de quoi sont faits les gens de la Colombie-Britannique.

Je pense à la famille qui possède un restaurant à Hope et qui a offert de la nourriture aux gens coincés dans leurs voitures.

Ou aux bénévoles des gurdwaras de Surrey qui ont fait livrer des repas à des gens ayant perdu leur résidence.

Ou aux femmes et aux hommes d’Abbotsford qui, la semaine dernière, se sont passés des sacs de sable d’une personne à l’autre durant toute la nuit.

À travers la province, les gens ont répondu à l’appel.

Et ensemble, on va sortir la Colombie‑Britannique de cette crise.  

C’est le moment de faire tout ce qu’on peut pour protéger les familles, aider les agriculteurs, et remettre les camions sur la route.

Il faut faire tout ce qu’on peut maintenant, et pour l’avenir.

Parce qu’on sait que ce n’est pas un cas isolé.

Pour les gens de la Colombie-Britannique, cet automne a été celui des inondations et des glissements de terrain.

L’été dernier avait été celui des sécheresses et des feux de forêt.

Pour les gens à l’est, c’est l’état d’urgence, et des autoroutes sont emportées à cause des tempêtes qui frappent fort en ce moment.

Aux gens de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Nouvelle-Écosse, on sera là pour vous.

Alors ce soir, je vous prie de rester à l’abri et de respecter les directives des autorités locales.

Si la dernière année nous a appris une chose, c’est que les répercussions des changements climatiques se font sentir plus tôt que prévu.

Et elles sont dévastatrices.

C’est pourquoi on doit accélérer notre travail d’adaptation.

Je pourrais parler d’investissements visant à rendre les maisons étanches ou du demi-milliard de dollars qu’on va consacrer aux pompiers communautaires et à leur équipement.

Tout cela est essentiel.

Mais en matière de solutions, il ne s’agit pas simplement d’un programme ou d’un investissement ou d’une communauté.

Il s’agit de mettre toute la puissance du gouvernement et toute la force de notre volonté au service d’actions véritables et concrètes pour le climat.

En ce moment, pendant qu’on rebâtit nos communautés, on doit aussi agir pour leur avenir.

Monsieur le Président, il n’y a aucune solution simple ou facile.

Mais on va poursuivre nos efforts avec des actions concrètes.

On traverse des jours difficiles et déchirants.

Et d’autres jours difficiles nous attendent.

Mais ensemble, on va rebâtir :

De concert avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, les Premières Nations, les municipalités et tous les Britanno-Colombiens.

On va vous aider à vous relever de cette crise et à rebâtir vos maisons, vos entreprises et vos vies.

Et ensemble, on va atteindre des jours meilleurs et plus prometteurs.

Merci, monsieur le Président.