LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonjour à tous.
C’est une bonne journée pour notre planète. C’est une bonne journée pour les Canadiens.
Merci, Jonathan, pour ces présentations et ton travail extraordinaire en tant que ministre de l’Environnement et du Changement climatique.
Catherine, nous sommes chanceux de t'avoir au sein de l’équipe, et merci de nous accueillir dans ta circonscription, à l’Arboretum du Dominion.
Et merci, Steven, pour tout ton travail et ton dévouement.
Il y a un an aujourd’hui, la période des Fêtes était déjà bien commencée.
Nous nous voyions souvent au travail ou en ville, et les gens prévoyaient de passer du temps avec leurs proches et de profiter d’une pause bien méritée.
Tout n’était pas parfait, bien évidemment, parce que rien ne l’est jamais, mais les Canadiens étaient optimistes par rapport à 2020.
Personne n’avait même entendu parler de la COVID-19.
Eh bien, l’année a été difficile depuis, et les Fêtes de cette année seront bien différentes.
Mais nous pouvons avoir bon espoir en pensant à 2021.
Comme vous le savez, mercredi, Santé Canada a approuvé le vaccin de Pfizer-BioNtech.
Le Canada a déjà réservé jusqu’à 76 millions de doses de ce vaccin.
La réception des premières doses est prévue pour les prochains jours.
Nous nous attendons à ce que 30 000 doses arrivent à partir de la semaine prochaine et à ce que près de 250 000 doses arrivent au total d’ici la fin décembre.
Nous avons également conclu six autres ententes pour acquérir d’autres vaccins, et trois de ces vaccins font actuellement l’objet d’un examen par les autorités de réglementation.
Nous avons réservé assez de doses pour que chaque Canadien qui veut le vaccin le reçoive avant la fin de 2021.
La vaccination aidera à mettre fin à la pandémie.
Mais, en ce moment, notre lutte contre la COVID-19 est loin d’être terminée.
Encore cette semaine, beaucoup trop de provinces ont signalé un nombre record de cas et d’hospitalisations.
Ces chiffres doivent baisser.
Aujourd’hui, la Dre Tam et le Dr Njoo ont présenté de nouvelles projections.
Elles montrent que si nous maintenons le nombre de contacts que nous avons tous en ce moment, les chiffres vont continuer de grimper en flèche et nous pourrions atteindre plus de 12 000 nouveaux cas par jour en janvier.
La seule façon de faire est de réduire nos contacts en personne dès maintenant.
Le vaccin qui arrivera dans une semaine ou dans un mois ne vous aidera pas si vous attrapez la COVID-19 aujourd’hui.
Alors, j’ai un message simple à transmettre à la population canadienne : tenez bon, ne lâchez pas. Nous savons comment traverser de longs hivers arides, et c’est ce que nous allons faire une fois de plus.
En collaboration avec les provinces et les territoires et nos partenaires autochtones, notre gouvernement fait tout ce qu’il peut pour lancer la campagne de vaccination aussi rapidement que possible.
Entre-temps, je demande à tout le monde de continuer de suivre les consignes des autorités locales de santé publique. C’est vraiment important de penser à nos travailleurs de première ligne. Nos médecins, nos infirmières et le personnel de soutien dans nos hôpitaux et nos centres de soins de partout au pays qui ont travaillé incroyablement fort dans des situations difficiles au cours des derniers mois entrevoient comme nous un hiver long et difficile.
Il va être très, très important de faire ce qu’on peut, chaque jour, c’est-à-dire de réduire le nombre de contacts que nous avons, d’éviter les rassemblements, de porter notre masque, de tout faire pour ressortir du temps des Fêtes et de l’hiver dans la meilleure position possible, pour que, quand la vaccination massive commencera au printemps, nous puissions retrouver une vie normale le plus vite possible.
Nous allons passer à travers si nous faisons tous notre part d’efforts et si nous agissons ensemble.
Nous nous apprêtons à déployer la plus vaste campagne d’immunisation de l’histoire du Canada.
C’est un véritable travail d’équipe.
Tout est orchestré pour que le processus soit le plus efficace possible.
Hier, justement, lors de notre 23e rencontre avec les premiers ministres depuis le début de cette pandémie, il a été question de la distribution des vaccins et des mesures qu’on continue de prendre pour freiner la pandémie.
Le gouvernement fédéral a été là depuis le début de cette crise pour soutenir les provinces et les territoires et nous allons continuer de le faire dans les semaines et les mois à venir.
Nous allons aussi continuer de soutenir les familles directement, les travailleurs et les entreprises à travers nos différents programmes d’aide.
Déjà, plus de 130 000 petites entreprises ont demandé l’aide supplémentaire prévue dans le cadre de l’expansion du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes.
Il faut bien sûr continuer de suivre les directives des autorités locales de la santé publique et réduire nos contacts en personne avec les autres.
Tenez bon. Continuez de faire ce qu’on est en train de faire depuis des mois. Je sais que ce n’est pas facile. Je sais que ça devient vraiment difficile à encore tenir, mais nous savons maintenant que les vaccins s’en viennent.
Oui, on va passer un hiver difficile. Oui, il va falloir encore faire des sacrifices pour nos proches, pour les aînés, pour les travailleurs de première ligne. Mais nous allons pouvoir arriver ensemble à un printemps et un été meilleur.
Nos travailleurs de première ligne, que ce soit les médecins, les infirmières ou les travailleurs dans des centres de longue durée pour nos aînés commencent à être pas mal épuisés. Ils ont besoin de notre soutien. Ils ont besoin que tout le monde fasse sa part pour réduire le nombre de contacts que nous avons, pour chercher à éviter les rassemblements, pour porter le masque, pour garder nos distances, pour tenir bon encore pour passer à travers cet hiver.
On sait que l’hiver est toujours une période achalandée pour les hôpitaux. On doit empêcher qu’ils soient débordés pendant ces moments difficiles. Nous allons continuer de faire tout ce qui est nécessaire et je sais qu’ensemble, on va passer à travers.
Aujourd’hui, je peux aussi vous confirmer que le Canada et les États-Unis se sont entendus pour prolonger d’encore 30 jours les mesures frontalières qui sont déjà en place, donc, jusqu’au 21 janvier.
Cette décision va contribuer à protéger les gens des deux côtés de la frontière.
Dans les moments comme celui qu’on vit aujourd'hui, on est tous reconnaissants envers la science.
On remercie les chercheurs et les scientifiques pour leur dur travail.
On leur fait confiance et on les écoute.
Mais rappelons-nous que la science n’est pas un buffet à la carte.
Si on fait confiance aux scientifiques pour ce qui touche notre santé, comme c’est le cas, alors on doit aussi faire confiance à leurs recherches et à leur savoir‑faire lorsqu’il s’agit d’autres menaces existentielles.
Et ça comprend les changements climatiques.
Il n’existe aucun vaccin pour guérir une planète polluée. C’est à nous d’agir.
Parce que la pollution a un coût bien réel.
On en paie déjà le prix avec le nombre record d’orages, de feux de forêt, d’inondations et de vagues de chaleur qui entraînent tous de véritables coûts sur le plan économique et de véritables risques pour notre santé.
On a choisi de s’attaquer directement à la tâche de réduire la pollution.
En 2016, notre gouvernement, de concert avec les provinces, les territoires et les dirigeants autochtones, a présenté le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.
Ce plan prévoyait notamment l’établissement d’un prix sur la pollution partout au pays, l’élimination progressive de l’électricité produite à partir de charbon et des investissements dans les technologies propres.
Il s’agissait du tout premier plan climatique national du Canada et, depuis, on travaille chaque jour afin d'en poursuivre la mise en œuvre.
Eh bien aujourd'hui, le monde continue de changer.
Demain marquera le cinquième anniversaire de l’Accord de Paris, qui a été conçu afin de lutter contre les changements climatiques et d’accélérer les mesures favorisant un avenir durable.
Le mois dernier, on a déposé notre projet de loi sur la carboneutralité pour l’enchâsser dans la loi.
Les Canadiens veulent en faire plus pour lutter contre les changements climatiques, tout en bâtissant une économie plus forte pour nos enfants et nos petits-enfants.
Les technologies propres offrent d’immenses possibilités en matière de croissance économique et d’emplois.
Et les Canadiens ne sont pas les seuls à s’en rendre compte.
D’ici le début de l’an prochain, des pays produisant plus de 65 % des émissions mondiales et représentant plus de 70 % de l’économie mondiale auront pris des engagements ambitieux concernant la carboneutralité.
Avec des consommateurs comme des investisseurs qui exigent et qui récompensent l’action pour le climat, nos partenaires commerciaux et compétiteurs économiques sont dans la course.
Comme nous, ils savent que plus l’économie est propre, plus rapide et plus vigoureuse sera sa croissance.
Il n’y a pas de temps à perdre, pas de temps pour l’hésitation.
Ni pour notre planète ni pour notre économie.
Le monde évolue.
Les Canadiens savent qu’on ne peut pas ralentir notre lutte contre les changements climatiques.
Au contraire, c’est le moment d’accentuer nos efforts en vue de la relance pour créer les emplois durables et un environnement sécuritaire pour tous.
Il nous faut un plan qui va faire avancer le Canada parce que sinon, on va prendre du retard.
Vous nous avez demandé d’en faire plus et, aujourd’hui, nous donnons suite à vos demandes avec un plan concret.
Notre nouveau plan – Un environnement sain et une économie saine – aura pour effet d’accélérer nos efforts grâce à des investissements qui représentent 15,2 milliards de dollars, avec plus à venir.
Notre gouvernement a promis de dépasser les cibles annoncées à Paris il y a cinq ans et, avec ce plan, c’est ce que nous allons faire.
Et nous allons en même temps établir de nouvelles cibles encore plus ambitieuses pour les années à venir.
Pour y arriver, nous allons travailler et collaborer avec tous nos partenaires des secteurs publics et privés afin de bâtir un Canada plus durable, plus fort et plus prospère pour tous.
Notre plan contribuera à améliorer l’efficacité énergétique des maisons et des bâtiments afin de réduire le gaspillage d’énergie et d’aider les gens à réduire leurs factures.
Il favorisera l’adoption de pratiques alimentaires et agricoles durables.
Il veillera à ce que les gens à l’échelle du pays aient accès à de l’électricité propre, y compris les communautés éloignées et autochtones, en plus de prévoir des investissements dans des services de transports propres et abordables, notamment les transports en commun et les véhicules zéro émission.
Je suis impatient d’annoncer en janvier notre plan pour le financement permanent des transports en commun.
L’objectif de ce plan est de venir en aide aux familles, aux travailleurs et à l’industrie.
À partir de 2023, nous mettrons encore plus d’argent dans les poches des Canadiens en augmentant le prix sur la pollution de 15 $ par tonne tous les ans.
En même temps, nous allons aider les entreprises à créer et à concevoir des produits, des services et des technologies à faible teneur en carbone « Faits au Canada ».
Les projets à l’épreuve des changements climatiques ne sont pas seulement bénéfiques pour la planète, mais aussi pour les travailleurs et les entreprises.
Prenez par exemple l’usine de Ford à Oakville, qui se rééquipe pour fabriquer des véhicules électriques, ce qui permettra de préserver des milliers d’emplois pour la classe moyenne.
Nous savions que ce projet allait profiter autant aux travailleurs qu’à l’environnement. C’est pourquoi notre gouvernement a effectué les investissements nécessaires pour que le projet puisse être mené à bien.
Les industries lourdes comme celles de l’acier et de l’aluminium présentent un énorme potentiel en matière de croissance propre.
Nous devons les aider à réduire leurs émissions de carbone afin qu’elles puissent demeurer compétitives.
L’intérêt à l’égard de ces projets créateurs d’emplois s’intensifie partout dans le monde, et ce, dans divers domaines.
Grâce à nos travailleurs spécialisés, à notre savoir-faire et à nos ressources, le Canada est bien placé pour devenir un chef de file mondial.
En tant que Canadiens, nous reconnaissons l’importance de ces projets.
Nous avons le littoral le plus long du monde et un tiers des forêts boréales de la planète.
Si nous respectons la nature au lieu d’y nuire, nous allons tous en sortir gagnants.
Voilà pourquoi les mesures visant à planter deux milliards d’arbres et à mieux gérer et conserver nos espaces naturels font partie intégrante de notre plan.
Nous n’avons pas à choisir entre la protection de l’environnement et la croissance de l’économie. Ils vont de pair.
Notre gouvernement s’est engagé à dépasser l’objectif climatique du Canada pour 2030 et à favoriser la création d’emplois pour les Canadiens.
Aujourd’hui, nous prenons des mesures pour donner suite à cet engagement.
En même temps, nous fixons de nouveaux objectifs plus ambitieux pour les années à venir.
Le Canada continuera d’être un chef de file de la lutte contre les changements climatiques.
Les investissements et les mesures liés à notre nouveau plan pour lutter contre les changements climatiques feront en sorte que nous pourrons créer de bons emplois et faire croître la classe moyenne.
Que vous soyez travailleur du secteur automobile ou de l’aluminium, urbaniste ou ingénieur, étudiant ou déjà sur le marché du travail, la transition vers une économie plus propre va ouvrir encore plus d’opportunités pour vous.
Quand le Canada est compétitif sur le plan international, ce sont tous les Canadiens qui en profitent.
Nous avons une économie à rebâtir et nous avons des citoyens à protéger.
Alors allons-nous apprendre du passé et constater qu’il vaut mieux prévenir que guérir?
Allons-nous choisir une économie plus résiliente à long terme?
Oui, et oui.
Nous faisons le choix d’investir aujourd’hui pour que nos enfants puissent continuer à respirer de l’air propre demain.
Nous sommes à la croisée des chemins. Et ensemble, nous avons un choix à faire.
Il y a un an, nous ne savions pas que nous allions être confrontés à des défis uniques en 2020 à cause de la pandémie.
Nous étions toutefois au courant, et depuis un certain temps déjà, de la menace existentielle que posent les changements climatiques.
Relevons ce défi en créant de bons emplois fiables pour rebâtir et faire croître l’économie.
Nous avons beaucoup de pain sur la planche, mais grâce à des plans comme celui-ci, des plans qui nous permettent de protéger nos communautés et de faire croître l’économie, et l’arrivée prochaine des vaccins, nous avons raison d’être optimistes pour 2021 et pour l’avenir.
Merci beaucoup.