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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour à tous.

Comme le secrétaire général Guterres et le premier ministre Holness l’ont dit, nous tenons aujourd’hui une autre réunion conjointe sur le financement du développement.

Je tiens à remercier le secrétaire général du soutien qu’il a offert pour ces réunions et le premier ministre pour son partenariat dans le cadre de cette initiative depuis le mois de mai dernier.

Au cours de la dernière année, notre monde a fait face à une pandémie, à une crise économique mondiale et à la crise des changements climatiques qui se poursuit.

Il va sans dire qu’il s’agit là de problèmes très graves et de très grande ampleur.

Pensons simplement à la situation économique mondiale :  

Plusieurs pays sont déjà en situation de défaillance, un nombre considérable d’économies font face à de graves problèmes budgétaires et de nombreux pays en émergence sont en situation de surendettement. Cela s’ajoute aux conséquences des urgences que nous connaissons actuellement, comme les changements climatiques, que la pandémie n’a fait qu’aggraver.

En tant que communauté mondiale, on ne peut pas se permettre de détourner le regard. On doit plutôt apprendre de cette crise et, ensemble, nous engager sur une meilleure trajectoire.

L’année passée, le Canada a tenu des réunions de haut niveau avec le premier ministre Holness et le secrétaire général Guterres pour commencer à définir notre réponse mondiale.

Aujourd’hui, on continue cet effort.

Notre réunion porte sur quatre grands thèmes : améliorer les liquidités mondiales, prolonger l’allègement de la dette et en élargir la portée, réaliser de plus vastes réformes à l’égard de l’allègement de la dette et se pencher sur l’admissibilité à l’aide internationale.

Nos conversations d’aujourd’hui orienteront aussi les importantes discussions qu’on aura prochainement aux réunions du printemps du FMI et de la Banque mondiale et au sein du G20 et du G7. 

Vraiment rebâtir en mieux à la suite de cette pandémie, ça veut dire créer de bons emplois et faire croître des économies propres et résilientes.

Ça exige d’éviter que cette crise ait comme conséquence un recul des progrès pour qui que ce soit. À cet égard, en fait, le Canada a lancé plus tôt ce mois-ci un nouveau Groupe de travail sur les femmes dans l’économie pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. Parce qu’un avenir meilleur, c’est un avenir où tout le monde a la chance de réussir.

Le Canada veut trouver de vraies solutions qui vont aider tout le monde – y compris les plus vulnérables de ce monde – à se remettre de la crise.

Ensemble, dans des réunions comme celle-ci, on peut continuer de bâtir un avenir plus prospère pour tous.

Ça nous fait maintenant plaisir de répondre à vos questions.