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Allocution du premier ministre lors du dîner Osler organisé par la Vancouver Medical Association

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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonsoir tout le monde!

Je tiens tout d'abord à souligner que l'on se trouve sur le territoire traditionnel du peuple Musqueam. Je vous suis très reconnaissant de cet accueil chaleureux.

Merci au docteur Charles Webb et à la Vancouver Medical Association pour cette belle invitation ce soir. Je suis heureux d'être ici avec les députés Joyce Murray et Wilson Miao.

C'est un honneur pour moi d'être ici et d'être le premier conférencier qui ne soit pas médecin à prendre la parole au dîner Osler.

J'ai des racines profondes ici, en Colombie-Britannique, et j’ai puisé dans ces racines tout au long de ma vie. La Colombie-Britannique sera toujours mon deuxième chez-moi : j’y ai passé des vacances de Noël avec ma mère et mes frères et des étés avec mes grands-parents sur la côte nord, et c’est ici que j’ai débuté ma carrière professionnelle en tant qu'enseignant alors que j'étais dans la vingtaine.

Ce qui fait de cette province un endroit si extraordinaire, c'est bien sûr sa beauté, l'océan, les montagnes, la nature, les gens et la culture, mais aussi le fait qu'on a toujours l'impression de pouvoir voir l'avenir d'ici. Les Britanno-Colombiens veulent toujours être à l'avant-garde du progrès. Ce n'est pas une coïncidence si notre premier accord bilatéral sur mesure en matière de santé a été signé avec la Colombie-Britannique en octobre dernier, un accord d'une valeur de 1,2 milliard de dollars.

La Colombie-Britannique a également été la première province à signer un accord bilatéral « Vieillir dans la dignité » afin d'améliorer l'accès aux soins à domicile, aux soins communautaires et aux soins de longue durée.

Le premier ministre David Eby a été un grand ami et partenaire dans ce dossier, tout comme, bien sûr, le ministre provincial de la Santé, Adrian Dix. Merci, Adrian, pour tout ce que vous avez fait, non seulement pour améliorer les soins de santé en Colombie-Britannique, mais aussi dans tout le pays.

Je tiens également à saluer mon vieil ami John Horgan. C’est en mangeant une pizza et en buvant une bière, un soir à Victoria, il y a quelques années, que John et moi avons esquissé le plan de 200 milliards de dollars visant à améliorer les soins de santé dans ce pays. Voilà une autre histoire qui confirme que la seule façon de réaliser des progrès est de travailler ensemble.

Il y a un an, le gouvernement fédéral a annoncé des investissements sans précédent dans les soins de santé.

Je vous fournirai des détails un peu plus tard sur ces investissements, mais je veux d'abord vous parler de notre système de santé public et universel. Depuis des générations, les soins de santé publics font partie intégrante de l'identité canadienne. Ici, au Canada, peu importe où vous vivez ou combien vous gagnez, vous devriez toujours être en mesure d'obtenir les soins médicaux dont vous avez besoin.

C'est un choix qu'on a fait ensemble, en tant que société, et c'est plus qu'un simple système. C'est une promesse – une promesse qu'on se fait les uns aux autres en tant que Canadiens. Lorsqu’une personne apprend qu'elle a le cancer, lorsque quelqu'un a un accident de voiture, lorsqu’un enfant naît avec une affection génétique, en tant que Canadiens, on lui dit : « On est là pour toi. » C'est déjà assez difficile d'être malade, tu n'as pas besoin, en plus, d'épuiser tes cartes de crédit ou de contracter une autre hypothèque sur ta maison.  Pourquoi est-ce qu'on est comme ça au Canada? Je pense que c'est en partie à cause du climat.

Je sais que pour les Vancouvérois, cela peut paraître exagéré, mais on vit dans un vaste pays où les hivers sont longs et froids. Oui, il y a plus de pluie que de neige ici. Mais vous voyez ce que je veux dire. Tout au long de notre histoire, on a appris l'importance de veiller les uns sur les autres, d'être là les uns pour les autres. C'est ainsi qu'on est devenus le meilleur pays du monde. On a investi dans les soins de santé publics, mais aussi dans la science, l'éducation et la technologie. C'est au Canada que la chirurgie à cœur ouvert a été mise au point, que l'insuline a été formulée et que des découvertes sont faites régulièrement dans la lutte contre le cancer.

Il y a dix ans, mon amie, la docteure Hedy Fry, m'a présenté le docteur Julio Montaner. Ici, en Colombie-Britannique, le docteur Montaner et le British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS ont été les pionniers de la stratégie connue sous le nom de « Traitement comme moyen de prévention ». Cette stratégie a permis d'atteindre l'objectif ambitieux fixé par l'ONUSIDA en 1999, à savoir mettre fin à la pandémie du sida d'ici 2030. Vous avez accompli ça ici. On a accompli ça ici.

On trouve au Canada des compétences, des ambitions et des connaissances de calibre mondial. On a besoin d’un système qui fonctionne bien, afin que chacun puisse accéder à ces avantages. On doit gérer de manière responsable l'héritage que les générations précédentes nous ont légué.

Notre système de soins de santé public n'est pas arrivé par hasard et ne continuera pas sans effort. Il exige des efforts de la part des gouvernements provinciaux et territoriaux, qui ont à cœur de fournir des soins de santé publics, et des efforts de la part du gouvernement fédéral, qui doit les soutenir financièrement. Il y a un an, le gouvernement fédéral a annoncé un investissement de 200 milliards de dollars dans les soins de santé au cours des dix prochaines années, y compris les augmentations prévues du Transfert canadien en matière de santé et une somme de 25 milliards de dollars consacrée à la conclusion d'accords individuels sur mesure avec les provinces et les territoires.

Il s'agit d'investissements importants et nécessaires, mais on sait tous que l'argent à lui seul ne peut pas tout régler. Lorsque vous traitez un patient, vous pouvez lui donner des médicaments pour soulager ses symptômes. Mais, si vous voulez vraiment le soigner, vous adoptez une approche holistique dans le cadre de laquelle vous examinez les affections sous-jacentes. C'est ce qu'on fait en tant que gouvernement. On s’est dit : « D'accord, chaque province et territoire est confronté à des défis différents. Bien sûr, on va leur donner plus d'argent, mais il faut aussi travailler ensemble pour apporter des changements concrets qui permettront de renforcer les fondations du système aujourd'hui et pour l'avenir. »

Lorsqu'on négocie ces accords bilatéraux, on veut s'assurer d'apporter de réelles améliorations et d'en rendre compte, en particulier dans trois domaines prioritaires : élargir l'accès aux soins primaires; embaucher un plus grand nombre de travailleurs et réduire les retards; et, enfin, améliorer l'accès aux soins de santé mentale.

Alors, pour s'assurer que de véritables progrès sont réalisés dans ces trois domaines clés, on modernise les modalités de partage et d'accès à l'information sur la santé et on procède à une collecte rigoureuse de données transparentes et comparables dans l'ensemble du pays. Ici, en Colombie-Britannique, on a travaillé avec le premier ministre Eby et son équipe à l'élaboration d'un plan d'action triennal.

La Colombie-Britannique est en train de développer un modèle de soins qui va permettre aux travailleurs de la santé de passer plus de temps avec les patients.

Comme l'a souligné le docteur Webb, la Colombie-Britannique recrutera davantage de travailleurs pour s'assurer que les patients ont un meilleur accès aux soins de santé familiale prodigués en équipe. Comme vous le savez tous, le concept des soins prodigués en équipe veut que les médecins, les infirmières praticiennes et les infirmières travaillent ensemble avec d'autres professionnels de la santé pour fournir des soins en collaboration sous un même toit. Je sais que vous connaissez ce concept en Colombie-Britannique, car il y a environ 25 ans, lorsque je vivais ici, j'avais un médecin de famille extraordinaire, le docteur John Mail, qui a participé à l'une des premières versions du modèle de prestation de soins en équipe. Il a été le mentor de nombreuses personnes dans la science et l'art de la médecine familiale et a été une véritable source d'inspiration pour bien des gens, y compris pour moi. La prestation de soins de santé en équipe permet d'obtenir de meilleurs résultats pour les patients. Par exemple, cette approche aide les patients à gérer leurs maladies chroniques, ce qui leur évite de se rendre à l’urgence ou d'être hospitalisés. Elle contribue également à réduire la pression exercée sur les médecins, ce qui leur permet de se concentrer sur leurs tâches les plus importantes. On nous a dit à maintes reprises que même les personnes qui ont un médecin de famille dans tout le pays, lorsqu'elles consultent leur médecin, celui-ci travaille à un rythme effréné, est débordé et stressé, mais qu'il continue à prodiguer les meilleurs soins possible, alors que le système subit une pression énorme d'un bout à l'autre du pays. On sait que près d'un médecin de famille sur six au Canada est proche de l'âge de la retraite. Et, selon l'Association médicale canadienne, un tiers des Canadiens qui ont déjà un médecin de famille ont du mal à obtenir un rendez-vous en temps voulu. Par conséquent, la mise en place d'un plus grand nombre de services de santé familiale prodigués en équipe représente une grande partie de la solution qui nous permettra de vous soutenir, vous, les médecins, et les patients. Et je sais que la Vancouver Medical Association est tout à fait d'accord. La prestation de soins de santé familiale en équipe s'inscrit dans le cadre de nos deux premiers domaines prioritaires, à savoir les soins de santé primaires et le soutien aux professionnels de la santé.

Le troisième domaine est celui de la santé mentale et de la toxicomanie. Ici, en Colombie-Britannique, la province continuera d'améliorer l'accès aux services de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie pour veiller à ce que les Canadiens puissent avoir accès aux soins de santé mentale dont ils ont besoin. De plus, on doit tous continuer de s'assurer que les gens ne se sentent pas stigmatisés, en traitant la toxicomanie comme un problème de santé et non comme un problème qui relève de la justice pénale et en traitant les gens au moyen de solutions fondées sur la science et non sur l'idéologie.

On doit s'attaquer aux déterminants sociaux au sens large. On a besoin de plus de logements et d'investissements dans les centres-villes. On doit faire preuve de compassion pour intégrer les gens dans le système de soins de santé et non pas les mettre à l’écart au moyen de slogans et d'expressions à la mode. La santé mentale. La toxicomanie. Ce sont des dossiers complexes. On a besoin de solutions responsables, fondées sur des données probantes et mises en œuvre par des experts comme vous tous. Les solutions fondées sur la science sont très importantes pour la santé mentale, mais elles sont également essentielles pour la santé des femmes et la prestation de soins aux personnes de diverses identités de genre. Au Canada, l'avortement et la planification familiale sont des soins de santé. La Colombie-Britannique le sait parce qu'elle a été la première province à offrir gratuitement tous les contraceptifs sur ordonnance.

Il faut également adopter une approche en matière de soins de santé si on veut apporter un soutien complet aux personnes de diverses identités de genre.

On doit toujours vous écouter, vous les médecins, les professionnels de la santé, les chercheurs et les scientifiques. Les soins doivent l'emporter sur l'idéologie.

Les travaux que l’on effectue dans nos trois domaines prioritaires, soit les soins primaires, l'aide aux travailleurs et la santé mentale, doivent reposer sur de meilleures données en matière de santé. Dans le cadre de l'accord conclu avec la Colombie-Britannique, la province augmentera le pourcentage de personnes ayant accès à leurs propres renseignements de santé électroniques, afin de le faire passer à 75 % dans les années à venir.

Elle vise à porter à 50 % le pourcentage de prestataires de services de santé familiale qui peuvent partager en toute sécurité des renseignements numériques sur la santé des patients.

On doit numériser nos processus. Et on doit les moderniser. On doit également recueillir des données plus transparentes et comparables dans l'ensemble du pays, afin que les Canadiens puissent bénéficier des améliorations et des résultats concrets que l'on obtient grâce à leurs impôts. En tant que médecins, vous voulez tous faire du bon travail. Vous voulez aider les gens. Et vous ne voulez pas que les fonds publics se perdent dans les méandres de la bureaucratie. Vous voulez que ces fonds permettent d’améliorer les choses en première ligne pour vos patients. De meilleures données sont essentielles pour rétablir la confiance des Canadiens dans notre système de santé public.

Voici le défi auquel le gouvernement fédéral est confronté : comme on le fait depuis des décennies, on transfère de l'argent aux provinces pour les soins de santé, et les provinces ont la responsabilité et, à vrai dire, le savoir-faire pour offrir des soins de santé à leurs citoyens d'une manière qui soit appropriée pour chaque administration.

Et le gouvernement fédéral peut essayer d'expliquer comment il souhaite que cet argent soit investi. On peut imposer un certain nombre de conditions ou prévoir des mesures d'encouragement, mais le gouvernement fédéral n'est pas dans une relation hiérarchique avec les provinces. Quand notre pays a été fondé, différents domaines de compétence ont été créés, dans lesquels le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux doivent travailler ensemble, mais de manière différente. C'est donc un défi constant pour le gouvernement fédéral d'investir dans les soins de santé à l'échelle du pays et de démontrer que les investissements se traduisent par une amélioration des soins de santé d'une province à l'autre.

On a signé nos premiers accords avec la ministre Jane Philpott peu après notre entrée en fonction, et on a réalisé d'importants investissements dans les soins de santé, la santé mentale et les soins à domicile. Vous seriez bien placés pour voir si, dans l'ensemble du pays, ces investissements ont été alloués exactement comme il fallait dans des domaines tels que la santé, la santé mentale et les soins à domicile.

Sachant qu'il fallait effectuer des investissements considérables dans les soins de santé partout au pays pour obtenir des résultats concrets pour les Canadiens, et qu'un meilleur soutien aux médecins de famille et aux équipes de soins primaires allait grandement améliorer les choses, on voulait savoir comment on pouvait s'assurer que l'argent était dépensé adéquatement dans l'ensemble du pays pour que les Canadiens constatent des changements concrets dans notre système de soins de santé.

Mon équipe en a eu assez de m'entendre répéter la même chose pendant des mois et des mois alors qu'on travaillait à la conclusion de ces accords : pour moi, la clé, ce sont les données. Il faut s'assurer que ce qui est fait dans nos systèmes de santé partout au pays est pris en compte et mesuré de manière comparable et rigoureuse, de sorte que pour la première fois dans les années à venir, les gens vont pouvoir comparer les résultats d'une administration à l'autre pour voir qui fait quoi correctement, pour déterminer quelle approche adoptée par une province ou un territoire devrait être reproduite et pour voir quelle approche ne fonctionne pas dans une province ou un territoire donné. On a aujourd'hui la capacité de recueillir des données de meilleure qualité.

On a la capacité de rassembler toutes ces données. Et ce n'est pas le gouvernement fédéral qui exige que les provinces nous fournissent des données. En effet, il y a quelques années, les provinces ont uni leurs efforts pour créer l’Institut canadien d’information sur la santé, afin de rendre des comptes grâce à des données de qualité qui peuvent être partagées. Il n'est pas question que le gouvernement fédéral vérifie le travail des provinces. Le but est que vous puissiez déterminer si le système de soins de santé dans lequel vous travaillez fait les bons investissements ou non. Il s'agit de permettre aux chercheurs, aux universitaires, aux journalistes et même aux citoyens de voir où va l'argent de nos contribuables et comment cet argent permet de produire des résultats concrets dans tout le pays, afin de démontrer l'excellent travail réalisé par les administrations qui se sont engagées à mettre en place des systèmes de soins de santé publics, comme ici, en Colombie-Britannique. Ces administrations démontrent que ces systèmes fonctionnent. Ainsi, les administrations qui tentent de sous-investir dans leur système ou de briser ce dernier ne peuvent cacher le fait qu’elles sont en train d’échouer et qu’elles ne sont pas en mesure de répondre aux besoins de leurs patients.

Voilà donc l'approche ou la stratégie sous-jacente que l'on a adoptée lorsque l'on a signé des accords d'une valeur de 200 milliards de dollars dans tout le pays pour les dix prochaines années. La seule condition que j'ai fixée et qui est pour moi un objectif non négociable est que les travaux réalisés par les futurs gouvernements pour renégocier les accords sur les soins de santé, apporter des améliorations et aller de l'avant doivent s’appuyer sur des données probantes et solides et être menés d'une manière transparente et responsable vis-à-vis de tous. Cela permettra d’améliorer la situation de notre pays et de préserver les soins de santé publics à long terme. En effet, si on ne peut pas mesurer quelque chose, on ne peut pas l'améliorer.

Le gouvernement fédéral a été très clair : les augmentations du financement de la santé accordé aux provinces et aux territoires doivent s'appuyer sur des mesures axées sur les résultats, afin d'évaluer les résultats obtenus pour tous les segments de la population. Cela inclut la collecte de données désagrégées, qui sont essentielles pour faire progresser l'accès équitable aux soins de santé, en particulier dans les zones urbaines.

J'ai parlé plus tôt du fait que tout le monde au pays devrait toujours avoir accès aux meilleurs soins possible, qu'il vive dans des régions rurales, éloignées ou urbaines. Dans le cadre de nos négociations bilatérales avec les provinces et les territoires, on veille à ce que les voix et l'expertise des peuples autochtones soient prises en compte. Les peuples autochtones ont des besoins de santé qui leur sont propres. Pour aider à répondre à ces besoins au sein des systèmes provinciaux et territoriaux, on va verser un financement de 2 milliards de dollars sur dix ans dans un Fonds d’équité en santé autochtone, afin d'aider nos partenaires inuits, métis et des Premières Nations à obtenir des soins appropriés et de qualité au sein des systèmes provinciaux. De plus, en Colombie-Britannique, on collabore directement avec la Régie de la santé des Premières Nations, avec laquelle on a signé l'année dernière une entente de financement renouvelée d’une durée de 10 ans et d'une valeur de plus de 8 milliards de dollars.

Ce financement permettra à la Régie de la santé des Premières Nations de mettre en œuvre les systèmes de santé qui soutiennent plus de 201 communautés des Premières Nations et de les améliorer.

Les investissements que je viens de nommer en santé pour les peuples autochtones, pour les soins primaires, pour la santé mentale, nos ententes avec les provinces et territoires, tout ça, ce sont des exemples du travail qu'on a fait au cours de la dernière année seulement.

On se retrousse les manches et s'attelle à la tâche difficile de réparer notre système de santé. On traite les symptômes et les causes. On veut que notre système de santé produise de meilleurs résultats le plus rapidement possible, tout en jetant des bases plus solides pour l'avenir.

C'est une façon de penser que vous pouvez tous comprendre, et c'est une façon de penser que notre gouvernement applique à chaque défi qui se présente à lui. En ce qui concerne les changements climatiques, on réduit les émissions et on remet de l'argent dans les poches des gens tout en effectuant les investissements stratégiques qui permettront au Canada d'être un chef de file de l'économie carboneutre de l'avenir.

Pour ce qui est de la garde d'enfants, on réduit les frais pour les parents, ce qui permet à un plus grand nombre de femmes de rejoindre le marché du travail, renforçant ainsi notre économie à court, à moyen et à long terme.

Dans le domaine du logement, on travaille avec des partenaires pour construire plus de logements abordables pour les Canadiens, en plus d'éliminer les obstacles et de créer les conditions qui permettront de multiplier les résultats positifs au cours des décennies à venir.

On apporte des changements structurels pour assurer un meilleur avenir. Telle est notre vision et notre ambition pour les Canadiens. On prend ces mesures pour tenir la promesse du Canada voulant que chaque génération puisse s’appuyer sur les générations précédentes et atteindre des sommets encore plus élevés. Et, bien entendu, des soins de santé publics accessibles et de qualité sont au cœur de cette promesse – une promesse pour laquelle les générations passées se sont battues avec acharnement et qui doit être préservée pour les générations futures.

On sait tous qu'il y a encore beaucoup de travail à faire. Ces dernières années ont été particulièrement difficiles pour les travailleurs de la santé.

Le gouvernement fédéral a été là pour vous durant la pandémie et on est là pour vous, aujourd'hui.

Vous savez bien que le travail que vous faites chaque jour permet de sauver des vies, et que cela suffit amplement. Mais plus encore, le travail que vous accomplissez contribue à renforcer nos communautés et à rétablir la confiance que les gens ont les uns envers les autres, envers notre système de santé commun et même envers notre pays.

Merci donc d'être au cœur de ce système de santé qui est aussi canadien que le fait d’aimer le sirop d'érable et de huer les Maple Leafs.

Vous méritez un système dans lequel vous pouvez donner le meilleur de vous-même. Vous méritez un système de calibre mondial. Vous méritez un système dont tous les Canadiens sont fiers. C'est ce qu'on veut aussi. Le Canada est le meilleur pays au monde. Alors, continuons de travailler ensemble pour le rendre encore meilleur.

Merci beaucoup, mes amis!