Transcription - Le premier ministre Trudeau prononce un discours à la réception de la célébration du Vaisakhi
Le premier ministre Trudeau prononce un discours à la réception de la célébration du Vaisakhi
Mes amis, c’est un immense honneur pour moi d’être ici parmi vous ce soir et de me joindre à vous pour célébrer le Vaisakhi. Une célébration qui, au Panjab, marque la récolte printanière et la fin de l’hiver. Maintenant, je ne suis pas certain que nous pouvons être optimistes en ce qui a trait à la fin de l’hiver pour l’instant ici, à Ottawa, mais il y a toujours une raison d’espérer.
Le Vaisakhi met en valeur certaines formidables traditions culturelles que nous connaissons tous très bien. J’ai personnellement eu de nombreuses expériences formidables avec la culture penjabie. La cuisine, bien entendu, se démarque. Les samoussas et le jalebi sont les préférés de tous.
J’ai même essayé de préparer du jalebi. Eh oui. C’est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît, comme vous savez.
Eh bien, aucune célébration n’est possible sans musique et sans danse. Bon nombre d’entre vous m’ont probablement m’essayer à la danse bhangra sur YouTube. Je suis dans une salle remplie d’experts… Est-ce que je vous ai couvert de honte, ou est-ce que je m’en suis tiré?
Oui, vous êtes… merci, vous êtes très gentils et généreux.
Maintenant, en tant qu’enfant ayant grandi avec les hivers que nous avons ici, je ne comprenais pas très bien ce qu’on entendait par « récoltes printanières », sauf que, bien entendu, c’était la période de l’année où l’on récoltait le sirop d’érable. Mais je sais qu’aujourd’hui, il y a une génération de jeunes qui, d’un bout à l’autre du pays, savent qu’il existe effectivement des récoltes printanières parce que des jeunes de partout dans ce pays, dans les écoles secondaires et élémentaires d’un océan à l’autre célèbrent maintenant le Vaisakhi.
C’est une occasion d’apprendre l’existence du Vaisakhi, mais également, pour les gens, de partager leurs fêtes et leur diversité, et nous apprenons que la culture et l’identité se font par addition dans ce pays. D’apprendre que nous pouvons additionner les célébrations qui se reflètent sur la vaste diversité de notre pays et ne font qu’ajouter à la perception que nous avons de nous-mêmes sur les plans collectif et individuel, et de ce que pourrait être notre avenir.
Lorsque nous célébrons le Vaisakhi, lorsque nous célébrons le Diwali, lorsque nous célébrons l’Aïd al-Fitr ou le Nouvel An lunaire, nous soulignons que le Canada est un endroit extraordinaire. Que nous sommes forts non pas en dépit de nos différences, mais à cause de ces différences.
Et c’est comme cela que cela devrait être. Dans un pays aussi accueillant et diversifié que le Canada, on se doit d’en apprendre plus sur les nombreuses religions et cultures qui forment nos communautés. C’est comme ça que nous sommes devenus un pays fort, pas en dépit de nos différences, mais bien à cause d’elles.
Malheureusement, comme nous le savons, le Canada ne s’est pas toujours montré à la hauteur de l’idéal qui consiste à accepter la diversité et les différences comme étant des forces. Comme je l’ai annoncé ce matin, le mois prochain, soit le 18 mai, je me lèverai à la Chambre des communes et je présenterai des excuses complètes et officielles pour l’incident du Komagata Maru.
Mais, tout comme nous regardons vers le passé pour reconnaître nos échecs, nous devons également célébrer l’incroyable succès de la communauté sikhe ici, au Canada, et le Vaisakhi est l’occasion idéale pour le faire.
Et je sais que l’année dernière a été vraiment remarquable pour les sikhs du Canada, particulièrement en politique. Mes amis, je suis extrêmement fier de servir au sein d’un Parlement qui compte 17 députés sikhs.
Et parmi ces 17 députés, quatre siègent maintenant avec moi au Cabinet.
Et grâce au nombre record de députés sikhs ayant été élus en octobre dernier, le pendjabi est devenu la troisième langue la plus courante à la Chambre des communes, après l’anglais et le français.
D’un océan à l’autre, nous voyons la langue et la culture penjabies s’intégrer à la culture canadienne. Vous savez que c’est vrai chaque fois que vous regardez la soirée du hockey en pendjabi.
De toute façon, je ne vois pas qui voudrait regarder le hockey en ce moment, parce que les équipes canadiennes…
Quoi qu’il en soit…
Le Canadien de Montréal aura de meilleurs résultats, je le sais. L’an prochain! L’an prochain! On peut toujours rêver à l’an prochain. À ceux d’entre vous qui viennent de Brampton ou de Mississauga, peut-être qu’un jour vous aurez votre propre équipe de hockey. Non, je parle d’une équipe de Brampton ou Mississauga, parce que celle de Toronto ne fonctionne pas très bien pour vous.
Maintenant, tous ces différents points de vue sont vraiment ce qui fait du Canada un endroit formidable même si, vous savez, certains goûts en matière de hockey ne se discutent pas…
Je ne veux pas vous retenir plus longtemps, parce que je sais que des divertissements exceptionnels sont prévus. Ce soir, Satinder Sartaj nous présentera un numéro.
Et je sais que le numéro de danse bhangra sera beaucoup plus réussi que ceux que l’on peut voir sur Youtube.
Alors, au nom du gouvernement du Canada, de la population du Canada et, bien sûr, de Sophie et de ma propre famille, je vous offre mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et de prospérité à l’occasion du Vaisakhi.
Joyeux Vaisakhi, tout le monde.
Merci beaucoup.