Transcription - Annonce d'un soutien supplémentaire pour le secteur agricole
Annonce d'un soutien supplémentaire pour le secteur agricole
Bonjour à tous.
Avant de commencer, je tiens à souligner qu’aujourd’hui marque le 75e anniversaire de la libération des Pays-Bas.
En ce jour, on se souvient des Canadiens et des Terre-Neuviens qui ont libéré les Pays-Bas de la tyrannie des nazis.
On souligne les liens étroits qui ont été forgés entre le Canada et les Pays‑Bas.
Et on rend hommage au courage incroyable et aux sacrifices de nos anciens combattants, à qui on est à tout jamais redevables.
En période de crise, les Canadiens s’entraident les uns les autres et aident nos amis.
On l’a constaté il y a 75 ans, sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, et on le constate encore une fois aujourd’hui au cours de cette pandémie.
Ces jours-ci, tous ceux qui œuvrent dans le secteur de l’alimentation travaillent plus fort que jamais pour remplir les étagères de nos épiceries.
Ils continuent de faire de longues heures pour nous nourrir, mais la pandémie complique la tâche.
Les travailleurs doivent prendre des mesures supplémentaires pour se protéger. Ils doivent changer leurs façons de faire et respecter la distanciation physique.
Et puisque les hôtels et les restaurants sont fermés, de nombreux producteurs se retrouvent avec des surplus importants de certains produits.
Depuis le début, on a dit qu’on allait être là pour ceux qui ont besoin d’un coup de main.
Donc aujourd’hui, on annonce un nouvel investissement de plus de 252 millions de dollars pour aider le secteur agroalimentaire à traverser cette crise.
De cette somme, on va allouer plus de 77 millions de dollars aux transformateurs alimentaires pour protéger la sécurité de leurs travailleurs.
C’est de l’argent qu’ils vont pouvoir utiliser pour acheter plus d’équipement de protection personnelle, adapter leurs protocoles sanitaires et appuyer d’autres mesures de distanciation sociale.
Ça va aussi permettre aux transformateurs d’adapter leurs usines de façon à ce qu’on puisse produire plus de produits au Canada.
Aujourd’hui, on annonce un soutien de plus de 77 millions de dollars aux transformateurs alimentaires pour les aider à traverser cette crise.
C’est de l’argent qu’ils vont pouvoir utiliser pour acheter plus d’équipement de protection personnelle, adapter leurs protocoles sanitaires et appuyer d’autres mesures de distanciation sociale.
Ce soutien aidera également à accroître notre capacité de transformation ou à l’adapter afin d’augmenter la quantité de produits canadiens fabriqués au pays.
Pour aider les éleveurs de bétail et de porc, on met sur pied Agri-relance, une initiative nationale qui disposera d’une enveloppe de 125 millions de dollars pour aider les producteurs à s’adapter aux changements du marché.
Les fermes et les porcheries élèvent plus d’animaux que notre système peut transformer en produits de consommation comme du steak et du bacon à cause de la COVID-19.
Donc on doit garder les animaux sur la ferme plus longtemps que prévu – et ça coûte cher.
Les fonds qu’on annonce aujourd’hui vont aider les producteurs de bœuf et de porc à s’adapter à cette crise.
C’est un premier investissement et si on doit en faire plus, on va en faire plus.
Pour aider les éleveurs de bétail et de porc, on va lancer Agri-relance, une initiative nationale qui disposera d’une enveloppe de 125 millions de dollars.
À cause de la COVID-19, les fermes et les usines de transformation élèvent plus d’animaux que notre système peut transformer en produits de consommation comme du steak ou du bacon.
De nombreux agriculteurs doivent donc garder leurs animaux plus longtemps que prévu, ce qui peut coûter cher.
Grâce à ces fonds, on apporte un soutien supplémentaire aux producteurs de bœuf et de porc afin qu’ils puissent s’adapter à cette crise.
C’est un premier investissement et si on doit en faire plus, on va en faire plus.
Pour ce qui est des producteurs laitiers, on compte travailler avec tous les partis à la Chambre pour augmenter de 200 millions de dollars la ligne de crédit de la Commission canadienne du lait.
La Commission a déjà un programme en place pour entreposer et conserver les produits laitiers.
Elle entrepose du beurre et du fromage depuis le début de la crise, et elle prévoit atteindre sa capacité maximale bientôt.
En augmentant la ligne de crédit de la Commission, on peut éviter de perdre des produits frais de chez nous et aider les producteurs laitiers à composer avec les conséquences de la crise.
Puisque les hôtels et les restaurants sont fermés, certains types d’aliments – comme le lait, le beurre et les pommes de terre – sont produits en trop grande quantité.
Bien que des dons aient été faits à des banques alimentaires, on n’a pas la capacité en ce moment de redistribuer une quantité aussi importante d’aliments.
Et certains producteurs n’ont d’autre choix que de jeter leur produit.
Cela entraîne un gaspillage de nourriture et une perte de revenus pour les gens qui ont travaillé si fort pour produire ces aliments.
Pour éviter ça, on lance le Programme d’achat des aliments excédentaires, qui sera doté initialement d’un budget de 50 millions de dollars.
Le gouvernement achètera une quantité importante de certains produits qui risquent d’être gaspillés, par exemple des pommes de terre ou des produits de la volaille, et les redistribuera à des organisations qui luttent contre l’insécurité alimentaire.
Nos agriculteurs seront donc rémunérés pour leur important travail et la plupart des gens vulnérables au Canada auront accès à des aliments frais durant la crise.
Ensemble, ces mesures représentent un investissement de 252 millions de dollars à l’appui des gens qui remplissent les étagères de nos épiceries et nourrissent nos familles.
Je veux d’ailleurs prendre un moment pour souligner le travail de la ministre Bibeau dans ce dossier.
Cela dit, on sait que les agriculteurs s’inquiètent toujours des effets à long terme qu’aura cette pandémie sur leur industrie.
Ils s’inquiètent d’avoir assez de travailleurs pour la récolte plus tard dans la saison ou d’avoir suffisamment d’équipement de protection individuelle pour leurs travailleurs – ce sont des préoccupations valides.
Et je peux vous assurer qu’on travaille avec les agriculteurs et les intervenants ainsi qu’avec les provinces et les territoires pour trouver des solutions durables.
J’aimerais conclure aujourd’hui en remerciant tous les travailleurs de notre industrie alimentaire.
Les gens passent beaucoup de temps dans leur cuisine. Ils préparent des plats pour un voisin âgé ou pour eux-mêmes. Ils découvrent de nouvelles recettes ou essaient de faire du pain au levain.
Cuisiner ne sert pas seulement à se nourrir, surtout ces jours-ci.
Ça permet également de réduire le stress, de faire partie d’une communauté, de s’appuyer les uns les autres et de créer des souvenirs.
Cela est possible grâce aux travailleurs de notre industrie.
Alors, on est tous là pour vous et pour l’industrie agroalimentaire – et on va continuer d’être là pour vous.
À tous ceux qui travaillent dans le domaine de l’alimentation – merci pour tout ce que vous faites pour nous.
On est là et on va continuer d’être là pour vous.
Merci beaucoup.