Transcription - Allocution concernant la retraite du Conseil des ministres et le soutien du Canada à l’Ukraine
Allocution concernant la retraite du Conseil des ministres et le soutien du Canada à l’Ukraine
Bonjour tout le monde. Je suis très content d’être ici aujourd’hui avec la vice-première ministre Freeland et les ministres Anand et Joly.
Avant de commencer, j’aimerais souligner la découverte de lieux de sépulture possibles au pensionnat St. Joseph's Mission, en Colombie-Britannique. Aujourd’hui, nos pensées accompagnent donc la Première Nation de Williams Lake et toutes les personnes touchées par cette nouvelle. Comme toujours, on va être là pour les communautés autochtones pendant qu’elles s’attelleront à la tâche difficile, mais importante, de mener ces fouilles. Cela fait partie intégrante de ce qu’on doit accomplir pour faire face à l’héritage tragique des pensionnats. Et on va aider les communautés à guérir.
Cette semaine, on a eu des rencontres très productives avec le Conseil des ministres. On a discuté de nos priorités, la lutte contre la COVID-19 et l’importance de la vaccination, et nos actions pour une relance économique forte.
On va continuer de faire tout ce qu’il faut pour aider les provinces et les territoires, les petites entreprises, les travailleurs de première ligne et les familles à traverser la pandémie. Au même moment, on se concentre sur les grandes mesures que les Canadiens nous ont demandé de prendre : faire croître l’économie et la classe moyenne, lutter contre les changements climatiques et militer en faveur des enjeux mondiaux qui sont importants pour les Canadiens et le reste du monde. On a aussi discuté des priorités législatives en vue du retour en Chambre, la semaine prochaine.
Sur l’économie, on a connu une forte relance économique jusqu’à présent avec 108 % des emplois perdus qui ont été récupérés. Il reste des défis à relever : le coût de la vie, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale, les pénuries de main-d’œuvre.
Notre priorité est donc d’obtenir des résultats, comme de réduire les frais de garde d’enfants pour rendre la vie plus abordable pour les familles. Que ce soit en faisant croître la classe moyenne ou en soutenant les propriétaires de petites entreprises, on va continuer de bâtir une économie forte pour les années et les décennies à venir. On maintient aussi notre leadership par rapport aux changements climatiques. Pour assurer notre croissance à long terme, on doit soutenir la concurrence dans l’économie mondiale de demain, qui sera axée sur la croissance propre. On aide l’industrie à réduire la pollution, on protège les terres et les océans, on aide les Canadiens à se procurer des véhicules électriques à prix abordables et on a instauré un prix sur la pollution dans tout le pays.
Cela dit, le temps est maintenant venu de faire avancer le Canada encore plus loin, encore plus vite. On doit saisir les opportunités qui se présentent et qui aideront nos travailleurs et nos entreprises, notamment les travailleurs de nos secteurs des ressources. Et on doit encore agir pour protéger les Canadiens des feux de forêt, des inondations et des vagues de chaleur.
Que ce soit pour lutter contre les changements climatiques ou en finir avec la COVID-19, le Canada continue de faire sa part chez nous, mais aussi sur la scène internationale. On continue donc de faire notre part aussi quand vient le temps de s’attaquer aux autres enjeux auxquels la communauté mondiale est confrontée. Évidemment, l’Ukraine a été un sujet important durant nos rencontres cette semaine.
Étant donné la montée des tensions et les agressions injustifiées de la Russie, le Canada offrira son soutien constant à l’Ukraine pour que le pays puisse se défendre. Soyons clairs : le Canada, aux côtés de tous ses alliés démocratiques, est solidaire de l’Ukraine. Tous nos gestes sont motivés par l’espoir d’une désescalade des tensions et d’une solution diplomatique.
Le Canada, avec ses alliés démocratiques, est solidaire de l’Ukraine. Toutes nos actions ont pour but de diminuer la tension et de trouver une solution diplomatique. Aujourd’hui, pour soutenir l’Ukraine, j’ai autorisé le prolongement de l’Opération UNIFIER pour trois ans, en plus d’élargir cette mission de formation.
Aujourd’hui, j’ai autorisé la reconduction de l’opération UNIFIER pendant trois années de plus, l’expansion de sa mission de formation et du soutien immédiat. Cet engagement s’élève à 340 millions de dollars. Dans le cadre de ces efforts, j’ai autorisé les Forces armées canadiennes à déployer 60 membres du personnel dans les prochains jours. Ils iront rejoindre les quelque 200 femmes et hommes qui sont déjà sur place. De plus, on a la capacité nécessaire pour avoir jusqu’à 400 personnes là-bas. Cet engagement comprend également l’envoi d’équipement non létal, la collecte du renseignement et du soutien pour contrer les cyberattaques.
Notre engagement constant dans le cadre de l’opération UNIFIER garantit que les Forces armées canadiennes offrent un soutien continu aux forces de sécurité ukrainiennes pour que l’Ukraine puisse défendre sa souveraineté, sa sécurité et son intégrité territoriale. Au cours des prochains jours, la ministre Anand se rendra en Lettonie et en Ukraine afin de visiter nos forces. Je tiens pour ma part à remercier les membres des Forces armées canadiennes qui participent à l’opération UNIFIER et font sans cesse un travail exemplaire sur le terrain.
De plus, le Canada fournit jusqu’à 50 millions de dollars en aide humanitaire et au développement. J’aimerais remercier le ministre Sajjan pour son travail à cet égard. Bien entendu, ce soutien s’ajoute au prêt de près de 120 millions de dollars qu’on accorde à l’Ukraine et qui a fait l’objet d’une annonce la semaine dernière.
On continue de demander à la Russie de désamorcer la situation et de participer à un dialogue constructif jusqu’à ce qu’une solution diplomatique soit trouvée. C’est d’ailleurs un sujet que j’ai abordé plus tôt aujourd’hui lors de mon échange avec la présidente Ursula von der Leyen de l’Union européenne. Le Canada demeure un ami indéfectible de l’Ukraine, et on va poursuivre notre proche collaboration avec le gouvernement ukrainien et nos partenaires dans la région.