Transcription - Les investissements pour améliorer les services de santé pour les Canadiens
Les investissements pour améliorer les services de santé pour les Canadiens
Bonjour tout le monde.
J’aimerais remercier Kim d’avoir souligné, comme on aimerait tous le faire, que l’on est sur les territoires traditionnels non cédés communs des Premières Nations suivantes : Salish de la Côte, Katzie, Kwantlen, Matsqui et Semiahmoo.
Et merci, John, pour ton introduction et pour tout le travail que tu fais.
C’est toujours un plaisir de venir vous rendre visite dans Cloverdale—Langley City. Merci pour tout ce que vous faites pour cette communauté, vous qui êtes une voix importante et extraordinaire pour elle à Ottawa et un excellent membre au sein de notre équipe. Je suis aussi vraiment heureux de me trouver en compagnie de Sukh Dhaliwal, notre député de Surrey—Newton, qui défend aussi avec vigueur les intérêts de Surrey. J’aimerais ajouter que la ministre Carla Qualtrough aurait aimé être là, mais elle n’a pas pu venir. Elle s’occupe des dossiers de la reconnaissance des titres de compétence et de la formation en emploi, qui sont si importants pour toutes les personnes ici présentes.
Monsieur le Premier Ministre, David, c’est toujours un grand plaisir de vous voir. On a eu une collaboration extraordinaire dans différents dossiers ces derniers mois, et cela ne s’arrêtera pas là. L’annonce sur les soins de santé que l’on fait aujourd’hui est un autre excellent exemple de cela. Et je suis vraiment content d’être ici avec la ministre Robinson. Et aussi avec Andrew Mercier et Megan Dykeman. Et la mairesse adjointe. Merci beaucoup, Rosemary, de nous accueillir à Langley.
J’aimerais aussi remercier l’université polytechnique Kwantlen de nous recevoir aujourd’hui et saluer tout particulièrement les étudiants que j’ai rencontrés tantôt. Certains d’entre eux sont des étudiants étrangers et reçoivent une formation pour pouvoir exercer leur profession ici, au Canada. Je leur ai demandé pourquoi ils avaient choisi de venir étudier au Canada et quel était leur travail dans le système de santé, malgré qu’ils ne travaillent pas encore à leur niveau de qualifications, et c’est extraordinaire de voir qu’en plus des étudiants d’ici qui vont entre autres devenir nos infirmières psychiatriques, nous avons des étudiants étrangers qui sont maintenant des résidents permanents ou des citoyens et qui vont essayer dans toute la mesure de leur potentiel et de leurs capacités de résorber les pressions que subit notre système de santé. On est heureux qu’ils soient ici, et on a vraiment besoin de leurs compétences et de leur dévouement parce que, partout au Canada, les travailleurs de la santé sont débordés. Ils font le double de leurs heures habituelles et des heures supplémentaires pour aider leurs patients. Ils se dépassent constamment pour pallier la pénurie de main-d’œuvre.
Nos systèmes de santé sont confrontés à des défis, et ces défis affectent les membres du personnel et les patients.
C’est pourquoi notre gouvernement a présenté un plan pour renforcer les soins de santé publics d’un bout à l’autre du pays, en travaillant en collaboration avec les provinces. Dans le cadre de ce plan, on fera des investissements majeurs. Cela dit, on sait que l’argent ne réglera pas tout à lui seul, alors on veut aussi travailler avec les provinces et les territoires afin de conclure avec eux des ententes bilatérales qui permettront d’apporter de vraies améliorations que les gens pourront voir et ressentir.
Alors, je suis heureux qu’on puisse aujourd’hui annoncer officiellement que le gouvernement fédéral et le gouvernement de la Colombie-Britannique en sont venus à une entente de principe qui nous fera avancer au chapitre des soins de santé. Merci, David. En fait, ce n’est pas la seule entente aujourd’hui. On a maintenant une entente signée avec la Saskatchewan également. On est heureux qu’ils aillent dans la même direction que nous et qu’ils tentent d’améliorer avec nous le système de santé d’un bout à l’autre du pays, d’un océan à l’autre. Ces deux provinces viennent rejoindre les sept autres ayant déjà signé une entente qui les amènera à créer un plan d’action triennal décrivant exactement la façon dont ces fonds seront dépensés pour apporter les changements auxquels les Canadiens s’attendent.
On a maintenant conclu une entente avec neuf provinces et on prévoit d'annoncer très bientôt des ententes avec la dernière et les trois territoires. Chaque entente conclue représente un pas de plus dans la bonne direction pour améliorer les prestations des soins de santé.
Toutes les ententes seront personnalisées et adaptées aux besoins des provinces et des territoires, mais toutes contiendront aussi une responsabilité commune, soit celle de recueillir de l’information permettant de déterminer l’efficacité du système de santé afin qu’on puisse savoir si les améliorations que les Canadiens méritent sont mises en œuvre. Par exemple, on pourra connaître le pourcentage de Canadiens qui ont accès à un médecin de famille ou à une infirmière praticienne et assurer un suivi pour veiller à ce que ce pourcentage augmente. On pourra aussi voir le temps d’attente pour les rendez-vous et les opérations chirurgicales et vérifier s’il diminue. Il y aura un meilleur accès aux soins pour la santé mentale et le traitement de la toxicomanie, une priorité que l’on partage avec nos partenaires de la Colombie-Britannique aux premières lignes de l’épidémie d’opioïdes. On va aussi moderniser le système de santé pour qu’il vous permette de transmettre en toute sécurité les renseignements sur votre santé à l’ensemble de votre équipe de soignants. On adopte cette approche, parce que ce qui peut se mesurer peut se réaliser.
Dans le cadre de notre plan, on demande aussi aux provinces et aux territoires d’améliorer la reconnaissance des titres de compétence étrangers des professionnels de la santé pour qu’il soit plus facile pour les infirmières, comme celles que j’ai rencontrées ici à Langley, d’entamer leur carrière, de soigner des patients et d’alléger le fardeau de nos professionnels de la santé surmenés. On s’engage également à verser 2 milliards de dollars dans le Fonds d’équité pour la santé autochtone pour aider nos partenaires inuits, métis et des Premières Nations à remédier aux lacunes en matière de santé.
Une fois de plus, je tiens à remercier le premier ministre Eby de nous avoir aidés à conclure si rapidement cette entente de principe.
Régler la question des soins de santé, c’est un enjeu de taille, et on sait que cela ne se fera pas du jour au lendemain. Cependant, notre gouvernement continuera d’avancer en collaboration avec ses partenaires afin qu’on puisse obtenir de vrais résultats pour les Canadiens et défendre le principe des soins de santé publics et universels dont les Canadiens sont si fiers, et ce, à juste titre.