LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonsoir.
Je veux commencer par remercier l'Eurasia Group et BMO Groupe financier de m'avoir invité, et d'avoir organisé la conversation.
Je tiens aussi à remercier tous les gens présents ce soir.
Vous êtes ici pour discuter des grandes questions qui touchent le Canada et les États-Unis en tant que partenaires commerciaux et alliés les plus proches du monde.
C’est important d’avoir ces conversations à un moment aussi décisif de notre histoire.
En raison de l'inflation mondiale, qui est exacerbée par la guerre illégale menée par la Russie, les populations des économies développées ont du mal à joindre les deux bouts.
Les populations des pays du Sud sont confrontées à des pénuries alimentaires.
Les populations souffrent des conséquences des changements climatiques.
Et, en Ukraine, des gens ont perdu la vie en se battant pour leurs libertés – pour nos libertés.
Notre relation avec les États-Unis a toujours été importante.
Mais, aujourd'hui, face à une telle incertitude, elle est essentielle.
Le président Biden a clairement mis en évidence la profondeur et la force de cette relation lorsqu'il s'est adressé à la Chambre des communes l'autre jour. Il a déclaré :
[Traduction] « Les États-Unis ont choisi de lier leur avenir à celui du Canada parce que nous savons que nous ne trouverons pas de meilleur partenaire – et je vous dis cela sincèrement –, pas d'allié plus fiable ni d'ami plus fidèle. Ensemble, nous avons établi un partenariat qui procure un avantage incroyable à nos deux nations. »
Au cours des deux derniers siècles, on a bâti une économie robuste et intégrée, dotée de chaînes d'approvisionnement fiables qui ont permis de créer des emplois dans l'industrie manufacturière, dans les secteurs primaires, dans les transports et dans presque tous les autres secteurs de l'économie.
Le Canada et les États-Unis entretiennent depuis longtemps une relation qui favorise notre prospérité commune.
Aujourd'hui, face à l'évolution du contexte mondial, on doit réfléchir à la suite des choses.
La pandémie et l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie ont exposé des vulnérabilités importantes dans les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Il y a de l’inquiétude par rapport à nos vulnérabilités économiques en ce qui concerne la dépendance à l’égard d’États autoritaires.
Tout ce que le Canada et les États-Unis ont accompli jusqu'à présent, c’est la base sur laquelle on va bâtir l'économie forte, prospère, équitable et durable du vingt-et-unième siècle.
Le Budget qu'on a publié la semaine dernière vise à saisir l'occasion qui se présente à nous.
Il s'agit d'un plan canadien qui consiste à investir dans les gens aujourd'hui, pour rendre la vie abordable, ainsi que dans les soins de santé et les soins dentaires, et à créer de bons emplois et de la prospérité pour les décennies à venir.
Il met l'accent sur deux enjeux majeurs à venir.
Le premier consiste à saisir les possibilités que présente l'économie propre.
Les efforts déployés par les grandes économies pour atteindre la carboneutralité ont atteint un rythme sans précédent.
Elles se réoutillent, elles aident leurs travailleurs à se recycler et elles prennent des mesures concrètes pour lutter contre les changements climatiques.
Pendant trop longtemps, les gens ont cru que la protection de l'environnement nuisait à la croissance économique.
Mais le monde s'est réveillé.
Il y a des milliers de milliards de dollars en capital privé prêts à être investis dans une économie mondiale propre.
C’est quelque chose que notre gouvernement a compris depuis 2015.
On a mis un prix sur la pollution, ce qui pousse le marché à trouver des solutions.
On a investi dans l'efficacité énergétique, les technologies propres et la décarbonation de l'industrie.
Il faut absolument que l’environnement soit en santé si on veut continuer de générer le genre de prospérité qui fait la force du Canada depuis les 155 dernières années. Et c’est là où va le capital privé.
Le Canada a besoin de financement novateur pour attirer ce capital.
Et c’est là qu’entre en jeu le nouveau Fonds de croissance du Canada.
Ce mécanisme de financement public indépendant de 15 milliards de dollars sera mis en œuvre par l’Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public, qui prendra des décisions indépendantes en matière d’investissement.
Le Fonds de croissance aidera les entreprises de technologies propres à élargir leurs activités, financera des projets en vue de l’adoption de nouvelles technologies et mettra à profit des instruments d’investissements tels que des contrats de couverture des fluctuations qui feront en sorte que la tarification du carbone sera encore plus prévisible.
Ces mesures sont réclamées par l’industrie depuis longtemps et aideront à réduire les risques associés aux projets à long terme. Elles offriront également une plus grande certitude aux entreprises lorsqu’elles réaliseront des investissements pour réduire leurs émissions et soutenir la concurrence.
Le Fonds de croissance du Canada va attirer des investissements privés dans des projets qui misent sur notre potentiel.
L’Inflation Reduction Act des États-Unis consiste en un investissement historique dans la lutte contre les changements climatiques, à une échelle jamais vue auparavant.
Cette loi stimule l’investissement propre partout dans le monde. Et c’est particulièrement important au moment où les pays souhaitent abandonner les combustibles fossiles produits par des pays comme la Russie.
Voilà le deuxième grand enjeu auquel le budget de cette année s’attaque : les économies mondiales recherchent des partenaires commerciaux stables et des chaînes d’approvisionnement fiables dans un contexte géopolitique incertain.
On doit tous reconnaître que les politiques économiques sont aussi des politiques de sécurité, qui sont aussi des politiques climatiques.
Notre gouvernement s’assure que le Canada est très bien placé pour être le fournisseur d'énergie fiable dont le monde carboneutre aura besoin.
On investit dans l'hydrogène propre, la biomasse et les biocarburants.
Et on vient de proposer un crédit d'impôt à l'investissement dans l'électricité propre.
La mesure va agir comme un incitatif fiscal remboursable de 15 % pour les investissements dans l'énergie solaire, marémotrice, nucléaire et hydroélectrique, dans les projets de stockage de l'électricité, et bien d’autres.
L'électricité produite au Canada est déjà parmi les plus propres au monde.
Le crédit d'impôt va permettre d’accélérer nos efforts pour mettre en place un réseau entièrement carboneutre d'ici 2035.
Ça veut dire que nos maisons, nos bureaux, et nos usines vont être alimentés par de l'énergie sans émissions.
Le crédit va aussi permettre au Canada d'être compétitif dans un monde carboneutre, où l'électricité sans émissions va être un gros avantage économique.
Les nouveaux investissements visant à verdir l’industrie reposent sur tout un lot de politiques dont l’efficacité est prouvée, comme la tarification de la pollution.
Et ils sont complétés par le travail de la Banque de l’infrastructure du Canada et des subventions ciblées lorsque c’est nécessaire.
On instaure aussi un crédit d’impôt remboursable de 30 % pour la fabrication de technologies propres.
Ce crédit d’impôt pourrait aider les projets dont l’objectif est l’extraction et le raffinage de minéraux critiques ou la construction d’une usine de panneaux solaires ou aider une entreprise à réoutiller une usine pour y fabriquer des technologies propres.
Ce genre de crédit d’impôt, c’est comme un tour du chapeau :
- Il réduit la pollution au pays.
- Il stimule la production de produits d’exportation propres dont le monde a besoin.
- Il favorise les emplois qui font croître la classe moyenne et, par conséquent, notre économie.
Dans l’économie propre, l’essentiel, ce sont les emplois.
Je vais vous donner un exemple bien concret, juste à l’ouest d’ici, au bord du lac Ontario.
Je pense à l’usine Dofasco à Hamilton.
Ceux d’entre vous qui habitent ici sont sûrement passés devant maintes et maintes fois en empruntant l’autoroute QEW.
Depuis des générations, il y a ici une fière tradition de cols bleus dans le secteur de l’acier.
L’acier forgé à l’usine Dofasco a servi à la construction de ponts, d’édifices, de voitures et plus encore.
Notre gouvernement a compris à quoi pourrait ressembler l’avenir et a su que la technologie en place, riche en émissions et reposant sur le charbon, pourrait mettre en péril les emplois et la tradition de l’acier canadien.
Alors, il y a deux ans, on a lancé l’Accélérateur net zéro pour aider les industries comme celle de l’acier à se décarboner et à réaliser les investissements nécessaires.
En juillet 2021, on a établi un partenariat avec la société mère ArcelorMittal afin d’investir dans la nouvelle technologie de l’arc électrique.
Ainsi, non seulement le Canada produira un acier parmi les plus propres au monde au cours des prochaines années, mais nos métallurgistes de deuxième et troisième générations sauront que leurs enfants et leurs petits-enfants auront aussi accès à ces bons emplois de la classe moyenne s’ils le souhaitent.
L’essentiel, c’est donc cela : un bon emploi. Qui permet aux gens de faire de bonnes journées de travail, de subvenir aux besoins de leur famille et d’être fiers de ce qu’ils font.
C’est pourquoi on s’est battus pour que l’Inflation Reduction Act contienne une inclusion pour le Canada permettant de protéger les chaînes d’approvisionnement intégrées des véhicules électriques.
Parce que, encore une fois, quand on concevait notre plan climatique, on a bien vu dans quelle direction s’en allait l’industrie automobile.
On a établi des cibles pour les ventes de véhicules zéro émission, on a mis en place des mesures incitatives à l’achat pour les Canadiens et on a commencé à aménager un réseau de recharge d’un océan à l’autre.
Et, maintenant, on s’assure d’une capacité de production, que l’on parle de l’extraction de minéraux critiques, de la fabrication de batteries, de l’assemblage de véhicules ou des pneus spécialisés dont ont besoin les véhicules électriques.
On s’assure aussi que les travailleurs canadiens et l’industrie canadienne continuent de soutenir la concurrence.
Que le Canada est attrayant sur le plan des affaires.
C’est le cœur de notre plan canadien.
Et on est sur une incroyable lancée.
Au cours de la dernière année, Honda, General Motors et Stellantis ont fait d’importants investissements pour mettre à niveau et réoutiller leurs usines de montage afin de pouvoir fabriquer des véhicules hybrides et électriques.
On a vu d’importants investissements, également, dans la fabrication de batteries – de la part d’Umicore, de BASF et, plus récemment, de Volkswagen qui a annoncé qu’elle avait choisi le Canada pour y installer sa première méga-usine de batteries pour véhicules électriques outremer.
Cette nouvelle usine de Volkswagen est une grande victoire pour le Canada et une marque de confiance à l’égard de la compétitivité canadienne.
Notre gouvernement a travaillé fort pour attirer ces ententes, mais ce sont la réputation et la compétence des travailleurs canadiens qui ont permis de les conclure.
Les ententes comme celles-là génèrent des milliards de dollars en investissements directs étrangers.
Ainsi que des milliers de bons emplois dans les communautés d’un bout à l’autre du pays.
La réalité, c'est que l’avantage concurrentiel du Canada est unique.
Notre pays a des minéraux critiques qui vont alimenter l'économie mondiale tout au long de la transition vers la carboneutralité d'ici 2050 – et pendant bien des années par la suite.
Dans notre budget, on s'engage à accélérer la procédure d'approbation des grands projets qui vont nous permettre de répondre à ces besoins, en s’assurant de respecter nos mesures de protection environnementale et de collaborer avec les peuples autochtones.
On a des minéraux nécessaires à la fabrication de véhicules électriques, d'éoliennes, de batteries, de panneaux solaires et de nombreuses autres technologies essentielles à l'avenir énergétique propre.
Cela dit, on se tourne également vers l’étranger pour repérer des occasions et tenir compte de certains aspects stratégiques.
Étant l’un des rares pays ayant la gamme complète de minéraux critiques nécessaires à la fabrication des batteries de l’avenir, le Canada travaille avec ses amis et ses alliés pour établir des chaînes d’approvisionnement stables et fiables.
On peut ainsi remédier aux vulnérabilités stratégiques et mener le monde dans la transition vers l’énergie propre.
On agit également pour renforcer notre écosystème continental de semiconducteurs et réduire notre dépendance envers les pays comme la Chine.
Quand le président Biden était de passage ici, on a annoncé la conclusion d’une entente avec IBM afin d’accroître les activités intérieures de recherche et développement sur les semi-conducteurs et le conditionnement connexe.
Cette initiative permettra de créer de bons emplois au Canada, de stimuler la compétitivité et de protéger notre sécurité économique et nationale.
Au 21e siècle, toute politique de sécurité doit en même temps être une politique climatique et une politique économique.
J’aimerais cependant le dire clairement : notre budget n’adopte pas une posture économique défensive.
C’est une possibilité incroyable.
Le président Biden a lui-même dit qu’on est dans un tournant de l'histoire, où les décisions qu’on va prendre dans les années à venir vont déterminer le cours de notre monde pour les décennies à venir. C’est le genre de moment historique qui arrive seulement à toutes les cinq ou six générations.
C'est un moment sérieux. Et on doit en être à la hauteur.
C'est l'occasion pour le Canada et les États-Unis de montrer la voie, non seulement en tant que gouvernements, mais aussi par l'intermédiaire de leur secteur privé.
Comme l'a dit le président Biden : on est à la tête de la région économique la plus compétitive, la plus prospère et la plus résiliente du monde.
On est prêts à saisir l’occasion qui s’offre à nous – et à faire face à toutes les éventualités.
Les investissements stratégiques que l’on fait depuis 2015 dans l’économie propre visent à accroître la richesse de tout le monde.
Et à obtenir de nouvelles possibilités d’investissements pour bon nombre d’entre vous, sur Bay Street.
Mais, essentiellement, ces investissements sont pour les gens, pour les bons emplois :
- pour les travailleurs du secteur des ressources qui extraient les minéraux critiques dont le monde a besoin;
- pour les travailleurs de la construction et les gens de métier qui se servent de nouveaux matériaux de construction novateurs à faibles émissions de carbone;
- pour les ingénieurs qui conçoivent des usines de production d’hydrogène et des piles à hydrogène;
- pour les exploitants agricoles et forestiers qui produisent la prochaine génération de biocarburants;
- pour le personnel de bureau et de soutien dans des milliers d’entreprises en plein essor;
- et, bien entendu, pour les propriétaires de petites entreprises qui imaginent des solutions aux nouveaux défis du 21e siècle.
La vraie richesse ne se crée pas sur le parquet de la bourse.
Elle se crée dans les usines, dans les champs, dans les labos, dans les mines.
La vraie richesse est créée par les ouvriers des chaînes de montage et les agriculteurs.
Par nos chercheurs qui font de nouvelles découvertes.
Par nos innovateurs qui réfléchissent à des solutions audacieuses et créatives.
Par les entrepreneurs qui ont de grandes idées et une ambition sans limite.
La vraie richesse est créée par les gens.
Les gens sont le moteur de notre économie.
Nous ne devons jamais l’oublier.
Je fais cette mise en garde parce que, à une époque pas si lointaine, la classe dirigeante semblait l’avoir perdu de vue.
Une croyance assez répandue voulait que la déréglementation et la mondialisation effrénée créeraient de la richesse pour tous.
Mais la prospérité n’a pas été partagée. Tout le monde n’en a pas bénéficié.
Les grandes entreprises ont connu d’excellents bilans. Mais les emplois de la classe moyenne ont été déplacés à l’étranger sans être remplacés.
Ensuite, l’année 2008 est arrivée.
Aux États-Unis, les banques ont bénéficié d’opérations de sauvetage, mais la classe moyenne se faisait saisir ses maisons.
Et, pendant ce temps, de nombreux gouvernements conservateurs et chefs politiques se tournaient vers l’austérité.
Ensuite, quand le PIB a recommencé à grimper, les salaires n’ont pas suivi.
Le 1 pour cent a de mieux en mieux réussi, mais beaucoup de personnes qui travaillaient fort ont été laissées pour compte.
Les inégalités se sont installées.
On a vu une érosion de la classe moyenne.
La frustration et la désillusion face à la classe dirigeante ont gagné la population. Bien des gens les ressentent encore.
Et certaines forces politiques qui ont laissé la situation s’envenimer profitent maintenant de la souffrance économique de la population.
Elles poussent les gens vers la colère, le populisme, l’isolationnisme et le protectionnisme.
Elles partagent des théories conspirationnistes. Elles sèment la méfiance envers nos institutions.
Elles n’offrent aucune solution. Rien en échange.
Mais ce qu’elles font avec efficacité, c’est d’exacerber l’anxiété très réelle que les gens ressentent.
Cette approche pernicieuse aura des conséquences non seulement sur vous ici présents, mais sur les gens de toutes les communautés au pays – petites et grandes.
En 2015, à notre entrée en fonction, notre gouvernement a bien vu ces problèmes. Et on a décidé de faire les choses différemment.
On a plutôt investi dans les gens, dans la classe moyenne et ceux qui travaillent fort pour en faire partie.
On s’est mis à bâtir un avenir où les gens pourraient saisir des occasions.
On a compris qu’une classe moyenne forte, c’est une économie forte.
On avait non seulement un plan pour que plus de gens puissent profiter équitablement de la richesse, mais aussi un plan pour créer encore plus de richesses.
On a rehaussé les seuils d’immigration et on attire des gens de talents du monde entier, ce qui aide à trouver des employés pour nos entreprises en essor et ajoute plus de travailleurs et d’entreprises à nos communautés.
On a accru le soutien offert aux travailleurs à faible revenu pour qu’ils puissent rester sur le marché du travail et se bâtir une carrière qui les aidera à intégrer la classe moyenne.
On aide les parents en offrant des services de garde abordables. On aide les étudiants en augmentant les prêts qui leur sont destinés et en éliminant les intérêts sur les prêts. Et on investit dans le régime de soins de santé public dont les Canadiens sont fiers – à juste titre.
De plus, c’est en partie grâce à nos travailleurs résilients, instruits, en santé et bien soutenus qu’autant d’entreprises étrangères souhaitent s’établir ici, au Canada.
Parce que les gens sont le moteur de l’économie. Les profits sont seulement de la partie quand l’aspect humain va bien.
Comme je l’ai dit, on a commencé à bâtir l’économie propre il y a sept ans pour qu’on puisse être des chefs de file et parmi les premiers usagers des technologies propres et des innovations technologiques.
Et les gens qui travaillent chez Dofasco aujourd’hui ont un avenir sûr à cause de cela.
Tout comme la prochaine génération de travailleurs canadiens, dans de nombreux secteurs de l’économie.
Vous avez été si nombreux, au secteur privé, à devenir des partenaires essentiels dans nos efforts pour bâtir une économie centrée sur le bien-être de tous les Canadiens.
Et on en voit le fruit. Depuis 2015 :
- 2,7 millions de Canadiens sont sortis de la pauvreté. Un demi-million d’entre eux sont des enfants.
- Les inégalités salariales ont chuté de 11 %.
- L’écart salarial entre les sexes rétrécit.
- On a annoncé l’implantation de services de garde à 10 $ par jour il y a deux ans, un objectif qui a été atteint dans six provinces et territoires. On a aussi réduit considérablement les frais de garde ailleurs au pays. Ces chiffres signifient que les femmes n’ont jamais été aussi présentes dans l’économie et que notre économie devrait croître de 1,2 pour cent.
- Grâce au vaste soutien financier que l’on a injecté dans l’économie durant la récession suivant la pandémie, le Canada a connu une relance énergique qui lui a donné l’une des plus fortes reprises de l’emploi dans le monde.
- Les salaires augmentent.
- L’an passé, on a connu la plus forte croissance économique parmi les pays du G7.
Comme je l'ai dit, on cherche à agrandir la taille de l'économie. Et on veut s’assurer qu'un plus grand nombre de personnes ont leur juste part.
On sait aussi qu’un commerce libre et équitable est essentiel pour y arriver.
On s'est donc assurés que nos accords commerciaux comprennent de meilleures mesures de protection de l'environnement et des travailleurs.
C’est exactement ce qu’on a fait quand a renégocié et amélioré l'ALENA.
On s’est concentrés sur la croissance de l'économie.
Et on l'a fait de manière à offrir aux citoyens de réelles possibilités et à leur permettre d'avoir davantage de contrôle sur leur vie, sur leur avenir.
Les gens veulent des solutions et se tournent vers nous, les dirigeants.
Diriger, c’est choisir. Gouverner, c’est choisir.
Certains politiciens ont choisi d’exploiter les peurs, de soulever la colère des gens, sans offrir de solutions concrètes.
Notre gouvernement a fait un choix différent. Et on va maintenir cette position.
On a fait le choix de réfléchir longuement à la façon de régler les problèmes complexes, au lieu d’employer des slogans simplistes.
De voir plus grand que les politiques économiques de ruissellement qu’on a vues par le passé et qui se sont avérées inefficaces.
De faire preuve d’audace en investissant dans la classe moyenne, en luttant contre les changements climatiques, en bâtissant une société plus égalitaire et plus juste, où l’on se réconcilie avec les peuples autochtones et où tout le monde a une chance réelle et égale de réussir, sans égards à son identité, à son origine ou à son lieu de résidence.
On va choisir les possibilités d’avenir les plus radieuses.
À chaque occasion, on va choisir l’humain.
Merci.