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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Merci.

Merci au vice-président de la FIFA, Vittorio Montagliani. Merci, Sonia Benezra. Merci au ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes, Steven Guilbeault, et à tous les invités et artistes qui sont ici aujourd’hui.

Mais, surtout, merci à vous!

Quelle foule! Quelle capitale! Quel pays!

J’ai deux mots à vous dire : Ô Canada.

Sachez qu’il n’y a aucun autre endroit où je voudrais être en ce moment qu’ici, dans le vrai Nord, fort et libre, pour célébrer la fête du Canada avec vous tous.

Au cours des six derniers mois, j’ai eu la chance de parcourir notre pays et de visiter de nombreux autres pays. Et je n’ai jamais été aussi fier de dire : Je suis Canadien.

Je suis particulièrement fier du fait que, dans un monde divisé et en plein bouleversement, nous, en tant que peuple réfléchi et uni sous le drapeau unifolié, avons envisagé toutes nos options et choisi de bâtir ensemble plutôt que de nous séparer et de nous battre.

C’est la façon de faire du Canada.

En effet, tout au long de notre histoire, nous avons réagi de la même manière lorsque nous avons été confrontés à des points d’inflexion similaires.

Face à de tels moments, les Canadiens et les Canadiennes ont choisi de se mobiliser.

Sur le champ de bataille de la crête de Vimy pendant la Première Guerre mondiale.

Sur les plages de Normandie lors de la Deuxième Guerre mondiale. 

Dans les maisons de Gander après les attentats terroristes du 11 septembre.

Notre monde traverse une fois de plus une période de turbulences.

Notre économie est secouée par une guerre commerciale que nous n’avons pas déclenchée.

Nos valeurs sont mises à l’épreuve par des attaques contre la démocratie et les libertés auxquelles nous devons résister.

Et, une fois de plus, alors que le monde devient de plus en plus divisé et dangereux, les Canadiens et les Canadiennes unissent leurs forces.

Nous mettons nos valeurs en pratique.

Notre réponse est de bâtir, de créer des opportunités ici chez nous en rendant notre économie plus forte.

C’est ce que nous faisons avec la loi C-5 qui vient d’être adoptée par une large majorité des élus au Parlement. 

Le projet de loi C-5 est un nouveau « permis de construire » national qui nous autorise, voire nous oblige, à unir nos forces et à bâtir!

Nous allons bâtir notre pays en plein partenariat avec les peuples autochtones.

Ensemble, nous allons bâtir une seule économie canadienne, qui sera reliée par de grands projets, alimentée par des sources d’énergie canadiennes, transformée par des technologies canadiennes et façonnée par des travailleurs canadiens.

Ensemble, nous allons éliminer les obstacles à l’échelle du pays afin que vous puissiez acheter des produits canadiens partout et travailler n’importe où au Canada.

Ensemble, nous allons réinvestir pour rebâtir et réarmer les Forces armées canadiennes.

Pour que le leadership canadien soit non seulement défini par la force de nos valeurs, mais aussi la valeur de notre force.

Ensemble, nous prenons le contrôle de notre avenir.

Ensemble, nous écrivons notre propre histoire plutôt que de laisser d’autres pays nous imposer la leur.

Il y a quelques semaines, dans son discours du Trône historique, le roi Charles III a dit aux Canadiens et aux Canadiennes :

« Il nous faut confronter la réalité : depuis la Deuxième Guerre mondiale, notre monde n’a jamais été aussi dangereux et instable. Le Canada fait face à des défis qui, dans nos vies, sont sans précédent. »

Le roi a ensuite insisté sur le fait que ce moment charnière présente également des occasions, plus précisément « l’occasion de marquer un renouveau. L’occasion de voir grand et de poser des gestes encore plus grands. »

C’est ainsi que le Canada a tracé la Voie maritime du Saint-Laurent en seulement cinq ans.

C’est comme ça que nous avons organisé l’expo 67 en seulement quatre ans et demi.

Il est temps, une fois de plus, de mettre à profit notre ardeur au travail, et de faire des choses que l’on croyait impossibles, à une vitesse que l’on n’a pas vue depuis des générations.

Il est temps de bâtir deux fois plus de logements chaque année grâce à un nouveau secteur du logement qui a recours à des technologies canadiennes, à des travailleurs canadiens qualifiés et au bois d’œuvre canadien.

Il est temps de mettre en place de nouveaux corridors de commerce et d’énergie en partenariat avec les provinces, les territoires et les peuples autochtones.

Il est temps de créer des centaines de milliers de bonnes carrières dans les métiers spécialisés.

Il est temps de faire du Canada une superpuissance des énergies vertes et conventionnelles.

Il est temps de rendre nos entreprises plus compétitives tout en luttant contre les changements climatiques.

Comme l’a si bien dit Thomas D’Arcy McGee, « les Canadiens et les Canadiennes sont au mieux de leur forme lorsqu’ils s’élèvent au niveau de leur destin. »

Le Canada est déjà le meilleur pays au monde. Et notre destinée est de le rendre encore meilleur.

Pour y arriver, les paroles ne suffisent pas. Il faut agir.

Il ne suffit pas de dire que nous allons être les meilleurs. Nous devons améliorer notre sort et celui des autres.

Nous savons qu’une économie forte n’est pas une fin en soi, mais le moyen par lequel l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes peuvent vivre dans la sécurité, la dignité et l’harmonie.

Alors que nous célébrons la fête du Canada avec nos amis et notre famille, nous pensons au grand nombre de Canadiens et de Canadiennes qui éprouvent encore des difficultés et des souffrances.

Alors que nous profitons de nos parcs, de nos piscines et de nos lacs, nous ne pouvons pas oublier les changements climatiques qui brûlent nos forêts et détruisent la biodiversité.

Alors que nous jouissons de la paix et de la sécurité chez nous, nous demeurons conscients des guerres et des atrocités qui se déroulent à l’étranger.

Au cours des 158 dernières années, les Canadiens et les Canadiennes ont accompli tant de choses – en temps de paix et de guerre, dans nos laboratoires et nos galeries, sur la glace et dans l’eau, sur notre territoire et dans l’espace ainsi que dans nos salles de conseil, nos salles de classe et nos centres communautaires.

Nous avons beaucoup à célébrer.

Et encore plus à accomplir.

C’est avec humilité que j’assume le rôle de premier ministre du meilleur pays au monde, en partie parce que les gens qui l’habitent savent qu’il peut être encore meilleur.

Notre pays agit en fonction de ce qui est juste et non de ce qui est facile.

Nos gens considèrent la gentillesse comme une vertu et non comme une faiblesse.

Le moment est venu de bâtir un Canada digne de ses valeurs.

Un Canada digne de son peuple.

Un Canada à jamais au service de tous.

Vive le Canada.

Merci.