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Dans un contexte mondial en évolution rapide, nous devons agir avec détermination pour bâtir une économie plus forte, plus compétitive et plus prospère pour les travailleurs canadiens. À cette fin, le premier ministre Mark Carney a annoncé le mois dernier le lancement du nouveau Bureau des grands projets (BGP). Le BGP a pour mission d’accélérer la mise en œuvre de projets d’intérêt national en simplifiant les processus d’évaluation réglementaire et d’approbation et en aidant à structurer le financement des projets en étroite collaboration avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones et des investisseurs privés.  

Le BGP aidera à repérer les projets qui sont d’intérêt national pour le Canada et à accélérer leur mise en œuvre, notamment en créant un seul ensemble de conditions, ce qui permettra de réduire le délai d’approbation des projets d’intérêt national pour qu’il soit de tout au plus deux ans et de travailler avec les provinces et les territoires pour mettre en place une approche « un projet, une évaluation ». 

Aujourd’hui, le premier ministre a eu le plaisir d’annoncer la première série de projets qui seront soumis à l’examen du BGP :

  • LNG Canada – phase 2, Kitimat (Colombie-Britannique) : Ce projet permettra de doubler la production de gaz naturel liquéfié (GNL) de LNG Canada, qui deviendrait ainsi la deuxième plus grande installation de ce type au monde. Le projet devrait attirer d’importants capitaux privés au Canada, contribuer à la croissance de notre PIB et soutenir l’emploi et la croissance économique dans les communautés de la région. Il permettra de diversifier nos partenariats commerciaux et de répondre à la demande mondiale croissante en énergie sûre et à faible teneur en carbone grâce au GNL canadien, contribuant ainsi à la sécurité énergétique mondiale en augmentant l’approvisionnement en gaz naturel pour nos partenaires asiatiques et européens. Grâce à l’avantage durable du Canada, les émissions devraient être 35 % inférieures à celles des installations de GNL les plus performantes au monde et 60 % inférieures à la moyenne mondiale.
  • Nouveau projet nucléaire de Darlington, Bowmanville (Ontario) : Ce projet fera du Canada le premier pays du G7 à disposer d’un petit réacteur modulaire (PRM) opérationnel, accélérant ainsi la commercialisation d’une technologie clé qui pourrait répondre aux besoins en énergie propre du Canada et du monde entier, tout en injectant 500 millions de dollars par an dans la chaîne d’approvisionnement nucléaire de l’Ontario. Une fois achevé, le premier des quatre PRM de Darlington fournira une énergie fiable, abordable et propre à 300 000 foyers, tout en soutenant 3 700 emplois par an, et quelque 18 000 emplois pendant la période de construction, au cours des 65 prochaines années. Ce projet pourrait permettre au Canada de devenir un chef de file mondial du déploiement des technologies de PRM, qui pourraient être utilisées partout au pays et dans le monde entier.
  • Projet de terminal à conteneurs de Contrecœur, Contrecœur (Québec) : Ce projet permettra d’augmenter la capacité du port de Montréal d’environ 60 %, afin de doter l’Est du Canada des infrastructures commerciales nécessaires pour assurer la circulation des marchandises, répondre à la demande croissante et diversifier les routes commerciales. Le projet contribuera à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à créer des milliers d’emplois et à générer environ 140 millions de dollars par année en retombées économiques locales et nationales au Québec et au Canada.
  • Projet de mine de cuivre de Foran à McIlvenna Bay, centre-est de la Saskatchewan : Ce projet est mené dans l’une des ceintures minérales les plus riches du Canada en étroite collaboration avec la Nation crie de Peter Ballantyne. Il fournira du cuivre et du zinc afin de renforcer la position du Canada en tant que fournisseur mondial de minéraux critiques dans les domaines de l’énergie propre, de la fabrication de pointe et des infrastructures modernes. Il permettra de créer 400 emplois et de stimuler les économies locales en Saskatchewan et au Québec, où le cuivre sera fondu. Ce devrait être le premier projet de cuivre carboneutre au Canada.
  • Expansion de la mine Red Chris, nord-ouest de la Colombie-Britannique : Ce grand projet d’expansion permettra de prolonger de plus de 10 ans la durée de vie de la mine, d’augmenter de plus de 15 % la production annuelle de cuivre au Canada, d’employer près de 1 500 travailleurs pendant la période d’exploitation et jusqu’à environ 1 800 travailleurs pendant la période de construction, et de réduire de plus de 70 % les émissions de gaz à effet de serre lorsqu’il sera opérationnel. Ce projet, qui sera réalisé en étroite collaboration avec la Nation tahltan, constitue une étape importante dans le processus de réconciliation et le développement du potentiel du nord de la Colombie-Britannique. Il contribuera également à renforcer le rôle du Canada en tant que fournisseur fiable de cuivre et d’autres ressources essentielles à la fabrication mondiale et aux technologies d’énergie propre. Cette mine fait partie du Corridor essentiel de conservation du Nord-Ouest, une initiative qui sera maintenant à l’étude du BGP puisqu’elle présente des possibilités de mise en valeur des minéraux critiques, de transmission d’énergie propre et de leadership de la part des peuples autochtones et qu’elle pourrait donner lieu à une nouvelle zone de conservation de la taille de la Grèce.

Ensemble, ces projets représentent des investissements de plus de 60 milliards de dollars dans notre économie, et ils permettront de créer des milliers d’emplois bien rémunérés pour les Canadiens et les Canadiennes. De plus amples détails sur ces projets se trouvent sur le site Web du BGP. 

Les premiers projets ont franchi plusieurs étapes réglementaires et font l’objet de vastes consultations avec les peuples autochtones, les gouvernements provinciaux, les autorités locales, les promoteurs et d’autres parties prenantes. Dans le cadre de ces projets, l’objectif du BGP sera d’achever les derniers détails concernant la réglementation et l’octroi des permis, d’assurer la coordination avec les provinces et les territoires et de vérifier si les plans financiers sont réalisables. Le BGP recommandera aussi au gouvernement fédéral la meilleure façon de procéder pour terminer rapidement l’approbation de chacun des projets, de sorte que les promoteurs puissent prendre des décisions judicieuses sur le plan des investissements. 

En plus des cinq projets annoncés aujourd’hui, le nouveau gouvernement du Canada estime qu’il y a d’autres projets qui pourraient contribuer de manière concrète à transformer le pays, mais qui en sont encore à un stade précoce et doivent être développés davantage : 

  • Stratégie sur les minéraux critiques : le Canada peut devenir un géant dans le domaine de l’extraction et de la valorisation des minéraux critiques. Une des priorités du BGP sera d’aider davantage de projets liés aux minéraux critiques à se rendre jusqu’à l’étape des décisions finales en matière d’investissement à l’intérieur d’une période de deux ans. Ainsi, notre industrie des minéraux critiques pourra croître, et le Canada et nos partenaires mondiaux pourront tirer parti de nos chaînes de valeur pour les technologies propres et la défense. Ces occasions existent dans de nombreuses régions canadiennes, dont le Cercle de feu en Ontario.
  • Wind West Atlantic Energy : ce projet vise à exploiter plus de 60 GW du potentiel éolien de la Nouvelle-Écosse et d’autres régions du Canada atlantique, afin d’acheminer cette énergie renouvelable et sans émissions vers l’Est du Canada et le Canada atlantique pour répondre à la demande qui augmente rapidement. Il existe également un potentiel d’exportation au Nord-Est des États-Unis. Le BGP apportera des certitudes sur le plan de la réglementation qui permettront d’attirer des investissements privés et de préparer le terrain à une mise en valeur à long terme des ressources éoliennes dans les provinces de l’Atlantique. Le Partenariat énergétique de l'Est pourrait comprendre d’importants projets tels que des interconnexions entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, des câbles de transmission entre l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick ainsi que le projet d’expansion de Churchill Falls et de Gull Island du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador.   
  • Pathways Plus : ce projet d’oléoduc et de captage, d’utilisation et de stockage du carbone mené en Alberta permettra de réduire substantiellement les émissions, et des infrastructures énergétiques supplémentaires viendront soutenir un secteur de l’énergie conventionnelle dynamique tout en réduisant les émissions provenant des sables bitumineux. Ce projet a le potentiel de faciliter des exportations de pétrole ayant une faible empreinte carbone de la région des sables bitumineux de l’Alberta vers une variété de marchés possibles.
  • Corridor économique et de sécurité de l’Arctique : ce projet d’infrastructure terrestre et de port à port, toutes saisons et à utilisation mixte contribuera à la défense et au développement dans le Nord du Canada. Ce projet permettra de soutenir des projets de minéraux critiques dans le Nord, de créer de nouvelles occasions de développement durable et de relier des communautés au reste du Canada, tout en renforçant les capacités des Forces armées canadiennes dans le Nord.
  • Port de Churchill plus : réalisé en partenariat avec les peuples autochtones, et également avec la société Couronne-Autochtones du Manitoba, ce projet permettra de moderniser le port de Churchill et d’élargir les corridors commerciaux grâce à une route toutes saisons, à une ligne ferroviaire modernisée, à un nouveau corridor énergétique et à une capacité de brise-glace maritime. Cette approche privilégiera une prise de participation des Autochtones dans la mise en place des projets nécessaires pour transformer le port de Churchill en un point d’entrée à usages mixtes pour la région, et ce, en toutes saisons. En augmentant la capacité d’exportation dans le Nord par l’intermédiaire de la baie d’Hudson, nous pourrons accroître et diversifier le commerce avec l’Europe et d’autres partenaires, tout en raccordant mieux Churchill au reste du Canada.
  • Train à grande vitesse Alto : premier train à grande vitesse du Canada, le train Alto parcourra environ 1 000 km entre Toronto et Québec et atteindra une vitesse maximale de 300 km/h, ce qui permettra de réduire de moitié la durée du trajet et de relier près de la moitié de la population canadienne. Ce projet pourrait créer 51 000 emplois pendant la phase de construction, injecter jusqu’à 35 milliards de dollars dans notre PIB et réduire de 25 millions de tonnes les émissions. Le BGP veillera à accélérer les travaux d’ingénierie, de réglementation et d’octroi des permis afin que la construction du projet puisse commencer dans quatre ans. L’échéancier initial de huit ans sera ainsi réduit de moitié.

Le Bureau des grands projets mettra sur pied des équipes de développement des affaires qui travailleront avec des promoteurs du secteur privé, les provinces, les territoires et les peuples autochtones afin de faire progresser ces concepts. De cette manière, il y aura une plus grande certitude quant au processus réglementaire et à l’échéancier des projets et, ainsi, le Canada sera mieux en mesure d’attirer plus rapidement diverses sources de capitaux afin de croître, de se diversifier et de renforcer son économie. 

Hier, le premier ministre a également annoncé la composition du Conseil consultatif autochtone, qui appuiera le BGP et veillera à ce que chaque décision favorise la réconciliation et le partenariat. Cette transformation de l’économie canadienne de toute une génération se traduira par une plus grande participation économique des Autochtones, plus d’occasions de participation à part entière et des retombées économiques plus importantes. 

Les projets annoncés aujourd’hui contribueront à protéger la souveraineté économique du Canada, à donner aux travailleurs et aux entreprises du Canada des moyens d’agir et à bâtir l’économie la plus vigoureuse du G7. Nous bâtirons une seule économie canadienne, laquelle sera propulsée par de grands projets d’intérêt national qui permettront de relier nos régions, de diversifier nos produits et nos marchés et de créer des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés pour nos travailleurs, des métiers spécialisés à ceux liés à la technologie, tout en protégeant l’environnement et en respectant les droits des peuples autochtones. D’autres projets seront annoncés dans les semaines à venir. 

Citations

« En cette période de transformation, le nouveau gouvernement du Canada se concentre sur la réalisation de grands projets visant à raccorder nos communautés, à donner aux travailleurs canadiens des moyens d’agir et à renforcer le Canada. Cette première série de nouveaux projets nous permettra de bâtir grand, de bâtir maintenant et de bâtir un Canada fort. »

« C’est un moment charnière pour le Canada. L’approche ʺun projet, une évaluation, une décisionʺ permettra au Canada de se démarquer sur la scène internationale et d’attirer un énorme flux de capitaux. »

« Nous réalisons de manière rapide et efficace des projets qui auront des retombées à long terme pour l’ensemble de la population canadienne, et nous bâtissons des infrastructures majeures qui relieront et transformeront l’économie de notre pays. Ces projets, les premiers d’une longue série, permettront également d’obtenir des résultats concrets en partenariat avec le nouveau Conseil consultatif autochtone. »

« En ce moment charnière, nous avons promis aux Canadiens et aux Canadiennes que nous allions obtenir des résultats et faire du Canada une superpuissance énergétique et l’économie la plus forte du G7. Les projets annoncés aujourd’hui constituent une avancée importante qui nous permettra d’atteindre ces résultats de manière responsable et stratégique, afin de transformer la façon dont nous bâtissons notre pays, aujourd’hui et à l’avenir. »

« Grâce au lancement du Bureau des grands projets, le Canada passe de la vision à l’action. Notre gouvernement est déterminé à faire du Canada une superpuissance dans le domaine de l’énergie propre et conventionnelle. Ces projets transformateurs permettront non seulement de créer des milliers de bons emplois, mais aussi de relier les régions, de faire émerger de nouvelles industries et de faire du Canada l’économie la plus forte du G7. »

« Les grands projets annoncés aujourd’hui vont changer la donne pour le Canada et les travailleurs canadiens. De la première pelletée de terre au serrage du dernier boulon, ces projets permettront de créer des dizaines de milliers d’emplois bien rémunérés. C’est grâce au talent et à la détermination des Canadiens et des Canadiennes que nous pourrons bâtir un Canada fort et le garder ainsi. »

« Pour faire avancer ces projets, le Bureau des grands projets et le Conseil consultatif autochtone vont maintenant entamer des discussions cruciales sur la manière dont ils peuvent être réalisés en partenariat avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Les grands projets doivent apporter des avantages durables aux peuples autochtones – non seulement en paroles, mais aussi au chapitre des emplois, de la prise de participation et des occasions –, et ils le feront. »

« Ces projets vont au-delà de l’aspect matériel. Ils privilégient les gens et les communautés. Ils montrent ce que nous sommes en mesure d’accomplir lorsque nous travaillons dans le cadre d’un véritable partenariat et que nous nous attachons à soutenir des priorités locales, à respecter les droits des Autochtones, à créer de la prospérité et à bâtir un avenir meilleur pour tous. »

« Ces projets sont fondés sur des objectifs, des processus et des partenariats. En collaboration avec le Conseil consultatif autochtone, le Bureau des grands projets va maintenant procéder à l’examen des projets en appliquant une série de critères, notamment la nécessité de promouvoir les intérêts des peuples autochtones. Les communautés autochtones ne sont pas seulement des parties prenantes, mais des partenaires à part entière de l’économie canadienne. Elles contribuent à la conception des grands projets et ouvrent la voie à une prospérité partagée. »

« Le lancement du Bureau des grands projets ici, en Alberta, et l’annonce des premiers projets qu’il supervisera sont une bonne nouvelle pour la population canadienne ainsi que pour l’ensemble des Albertains et des Albertaines. Ces projets permettront de créer des occasions, de renforcer notre économie et d’apporter des avantages durables à l’échelle du pays, y compris dans notre province. »

Faits saillants

  • Le Bureau des grands projets (BGP) a été mis sur pied en vertu de la Loi visant à bâtir le Canada, laquelle est entrée en vigueur en juin 2025. Il a été lancé le 29 août 2025 sous la direction de Dawn Farrell, sa première dirigeante, qui possède une vaste expérience en matière de leadership dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures au Canada.
  • Ces projets favoriseront la mise en valeur des ressources et technologies stratégiques canadiennes que recherchent les marchés mondiaux. Ils permettront également de relancer les investissements nécessaires dans les infrastructures stratégiques afin de simplifier les processus logistiques et les chaînes d’approvisionnement.
  • Le BGP versera 40 millions de dollars sur deux ans pour accroître la capacité des peuples autochtones à participer de façon constante à de grands projets, et ce, dès les premiers stades de ces derniers.
  • Le gouvernement fédéral a également augmenté l’enveloppe du Programme de garantie de prêts pour les Autochtones, pour la faire passer de 5 à 10 milliards de dollars, afin d’aider à créer des possibilités économiques à long terme et à bâtir une prospérité durable pour les peuples autochtones à l’échelle du Canada.

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