Bonjour.
Merci, Madame la Ministre Joly. Merci aux ministres Champagne, MacDonald, Hajdu, Dabrusin et Lightbound. Monsieur le secrétaire Zerucelli.
Merci de vous joindre à nous aujourd’hui.
Au cours des derniers jours, le Cabinet s’est réuni à North York dans le but précis de réaliser les principaux objectifs du gouvernement, qui consistent à accroître la vigueur de l’économie canadienne dans un contexte de changements sans précédent.
Ici, chez Mitsubishi Heavy Industries, nous sommes entourés d’exemples qui témoignent de cette vigueur.
Grâce à un savoir-faire de pointe en matière de fabrication et d’assemblage, aux compétences et à l’ingéniosité des travailleurs canadiens, ainsi qu’à une chaîne d’approvisionnement qui utilise principalement des matériaux canadiens comme l’aluminium du Québec, les employés de cette usine construisent plus que des avions : ils bâtissent un avenir plus fort pour les Canadiens et les Canadiennes.
Alors que le nouveau gouvernement du Canada regarde vers l’avenir, nous restons concentrés sur une priorité : donner à nos travailleurs les moyens de le saisir. À cet égard, nous :
- Doublons le rythme de construction de logements au cours de la prochaine décennie;
- Accélérons les grands projets d’intérêt national;
- Mettons en place une nouvelle stratégie industrielle de défense, en reconstruisant, en réarmant et en réinvestissant dans nos Forces armées;
- Et gardons le cap sur trois objectifs clairs : protéger nos communautés, sécuriser nos frontières et réduire le coût de la vie.
Le monde change.
La plus grande économie mondiale, celle des États-Unis, est en train de revoir en profondeur l’ensemble de ses relations commerciales.
De l’ère où le libre-échange était le vecteur de la croissance économique mondiale, nous sommes entrés dans une ère de nationalisme économique et de mercantilisme.
Les droits de douane en vigueur imposés par les États-Unis sont aujourd’hui les plus élevés depuis la Grande Dépression des années 1930, et ils s’appliquent à tous les pays et à presque tous les produits.
Les changements dans la politique américaine vont au-delà des droits de douane.
Les pays doivent désormais « acheter leur accès à la plus grande économie mondiale » par le truchement d’investissements, d’une libéralisation unilatérale du commerce et de changements sur leurs marchés nationaux.
Et pendant ce temps, la transformation du commerce à l’échelle mondiale se produit dans un contexte de bouleversements économiques majeurs : réalignement géopolitique, intelligence artificielle et transformations technologiques, et transition vers une économie verte.
Il ne s’agit pas d’une transition, mais d’une rupture, dont les conséquences seront considérables.
- Des travailleurs seront touchés;
- Les chaînes d’approvisionnement seront perturbées;
- Les entreprises seront contraintes de changer leurs sources d’approvisionnement en matières premières et en produits;
La combinaison de ces facteurs entraîne une incertitude extrême qui freine les investissements massifs.
En clair, le Canada bénéficie actuellement des meilleures conditions parmi tous les partenaires commerciaux des États-Unis.
Quatre-vingt-cinq pour cent de nos échanges commerciaux avec les États-Unis sont exempts de droits de douane.
Et nous avons le taux moyen de droits de douane le plus bas de tous les pays du monde.
Cependant, nous ne pouvons plus compter sur notre relation commerciale la plus importante comme nous le faisions auparavant.
Le libre-échange est depuis longtemps un pilier de l’économie canadienne.
Pendant des décennies, notre participation croissante au marché américain a constitué l’un des fondements de notre force économique.
Le commerce représente près des deux tiers du produit intérieur brut du Canada.
Des secteurs comme l’automobile, l’acier et l’aluminium envoient plus de 90 % de leurs exportations vers les États-Unis — et, dans bien des cas, leurs chaînes d’approvisionnement sont interdépendantes.
Ces secteurs sont essentiels pour notre économie en raison de l’ampleur de leur production, des carrières qu’ils génèrent et des collectivités qu’ils soutiennent.
Ce qui était autrefois l’une des grandes forces du Canada est aujourd’hui devenu une vulnérabilité.
Ces perturbations exigent une nouvelle approche audacieuse.
Comme nous ne pouvons pas influencer les décisions des autres pays, le nouveau gouvernement du Canada se concentre sur ce qu’il peut contrôler : consolider notre force au pays. Bâtir un Canada fort.
Il s’agit d’offrir de nouvelles formations à nos travailleurs, de transformer nos secteurs stratégiques, de créer de toutes nouvelles industries et d’être notre propre meilleur client en achetant canadien.
Pour ce faire, le nouveau gouvernement du Canada entame un plan ambitieux visant à ouvrir une nouvelle ère de prospérité sur les ruines de l’adversité.
Notre nouvelle stratégie industrielle va permettre de transformer notre économie, d’un état de dépendance à l’égard des États-Unis à un état de résilience face aux secousses mondiales. Une nouvelle économie fondée sur les bases solides des industries canadiennes et soutenue par divers partenaires commerciaux internationaux.
Pour mener à bien cette transformation :
- nous venons de créer le Bureau des grands projets afin d’accélérer la mise en œuvre des projets de construction nationale;
- nous lancerons plus tard ce mois-ci le programme Maisons Canada, une nouvelle entité gouvernementale qui contribuera à doubler le rythme de la construction de logements au cours de la prochaine décennie, tout en créant une nouvelle industrie fondée sur la technologie, les travailleurs et le bois d’œuvre canadiens;
- nous dévoilerons cet automne une nouvelle stratégie industrielle de défense afin que nos investissements dans ce domaine soutiennent la croissance des industries;
- ce mois-ci, nous entamerons nos négociations en vue de conclure un nouveau partenariat avec l’Union européenne en matière de défense et de sécurité et nous lancerons une nouvelle stratégie de diversification commerciale afin de créer de nouveaux marchés d’exportation;
- nous annoncerons bientôt notre stratégie de compétitivité climatique afin de positionner le Canada comme un chef de file dans ce domaine.
À mesure que le nouveau gouvernement du Canada entreprendra ces missions, nous veillerons à ce que les entreprises et les travailleurs canadiens disposent des outils nécessaires pour assurer la réussite de cette transformation.
Je tiens à être clair.
Si nous voulons que notre économie prospère, grâce à des carrières florissantes chez nous et à des exportations en pleine croissance aux quatre coins du monde, nous devons redevenir un pays qui bâtit. Qui bâtit en grand. Et qui bâtit rapidement.
Car ce sont les entrepreneurs, les constructeurs et les rêveurs qui font tourner notre économie.
Ils sont les catalyseurs de la croissance.
Les secteurs stratégiques fortement touchés par les droits de douane, ceux de l’acier, du bois d’œuvre, de l’aluminium, du cuivre et d’autres industries liées aux ressources, ont bâti le Canada. Ils seront essentiels à notre compétitivité future dans un monde qui sera marqué par d’importants investissements dans les infrastructures, la défense et la sécurité, ainsi que par une accélération sans précédent de la construction résidentielle.
Et le rôle du gouvernement à l’heure actuelle, son devoir, est de veiller à ce que nos entrepreneurs disposent de tout ce dont ils ont besoin pour réussir.
Il faut leur donner une plus grande certitude quant à toutes les possibilités qui s’offrent à eux.
En effet, lorsque les entrepreneurs et les innovateurs canadiens prospèrent en prenant des risques calculés plutôt que de devoir composer avec une incertitude difficile à cerner, c’est tout le pays qui en profite : une hausse des salaires, une baisse des coûts et une économie plus forte.
Afin de consolider notre force économique, j’annonce aujourd’hui une série de nouvelles mesures ambitieuses visant à protéger, à renforcer et à transformer les secteurs stratégiques du Canada.
Il s’agit des secteurs où les entreprises et les travailleurs ont été les plus touchés par les droits de douane et les bouleversements économiques.
Les mesures que nous annonçons aujourd’hui s’appuient sur les récentes initiatives de notre gouvernement visant à transformer les secteurs de l’acier et du bois d’œuvre au Canada. Elles permettront aux travailleurs d’acquérir de nouvelles compétences, et aux entreprises de réorganiser leur production et de diversifier leurs produits, tout en stimulant la demande intérieure en faveur des entreprises canadiennes.
Tout d’abord, nous soutenons les travailleurs canadiens afin qu’ils puissent contribuer à la transformation économique du Canada grâce à de nouvelles compétences et à de nouvelles formations, et saisir les possibilités de carrière stimulantes et bien rémunérées qui en découleront.
Afin de constituer une main-d’œuvre forte et confiante, qui puisse faire progresser notre économie, le gouvernement prend les mesures suivantes :
- mise en place d’un nouveau programme ambitieux de recyclage professionnel auquel auront accès 50 000 travailleurs. Ce programme proposera de nouvelles approches comme la formation en entreprise et des activités de sensibilisation ciblées auprès des travailleurs;
- inscription automatique des prestataires d’assurance-emploi à notre plateforme de jumelage d’emplois, et lancement d’une nouvelle interface dotée d’un outil « compétences-emploi » afin de faciliter la recherche d’emploi et de jumeler plus rapidement les personnes à de nouveaux postes, en les orientant vers des possibilités de formation et des services d’orientation professionnelle;
- recours aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle pour aider les travailleurs canadiens à trouver des formations, grâce à des partenariats avec des entreprises telles que Indeed, Jobillico, Career Beacon, Zip Recruiter et eCampus Ontario;
- lancement de nouvelles alliances pour la main-d’œuvre entre les industries, les syndicats et le gouvernement afin de coordonner les efforts de recrutement et de recyclage professionnel;
- modification du régime d’assurance-emploi afin d’offrir une passerelle aux travailleurs mis à pied, pour ainsi leur donner le temps de se réorienter. Cela comprendra le versement de prestations pendant une période pouvant aller jusqu’à 65 semaines aux travailleurs de longue date, soit 20 semaines de plus qu’aujourd’hui, et la suspension du délai de carence d’une semaine pour plus de 700 000 prestataires.
La deuxième initiative majeure que nous annonçons aujourd’hui est la création d’un nouveau Fonds de réponse stratégique de 5 milliards de dollars visant à aider les entreprises canadiennes à s’adapter, à se diversifier et à bâtir notre nouvelle économie.
Le Fonds aura trois grands objectifs :
- aider les entreprises à se tourner vers de nouveaux produits et marchés;
- conserver les compétences et la production au Canada;
- permettre aux entreprises d’être concurrentielles à l’échelle mondiale.
Les entreprises pourront ainsi utiliser des fonds pour investir dans la conception de nouveaux produits, réaménager leurs usines afin d’accroître leur productivité ou compenser les coûts liés à l’accès à de nouveaux marchés.
Le Fonds sera ouvert à tous les secteurs, compte tenu de l’impact considérable des droits de douane actuels et potentiels sur l’ensemble des industries canadiennes.
La priorité sera accordée aux projets issus des secteurs les plus touchés par les tarifs – comme l’acier, l’aluminium, l’automobile et le bois d’œuvre.
Le Fonds de réponse stratégique travaillera en étroite collaboration avec nos nouvelles Alliances pour la main-d’œuvre afin de s’assurer que ces projets d’investissement ne soient pas freinés par les défis du marché du travail.
Grâce à une meilleure coordination entre les travailleurs et l’industrie, nous pourrons former efficacement et jumeler les travailleurs aux nouveaux emplois dans les secteurs de demain.
Troisièmement, nous mettrons en place une politique exhaustive « Achetez canadien ».
Notre mission est de renforcer le Canada grâce à de grands projets d’infrastructure, à une industrie de la défense moderne et à la construction de millions de nouveaux logements.
Dans le cadre de cette mission, le secteur public peut servir de client principal pour les entreprises canadiennes.
Pour cela, des changements sont nécessaires.
Les pratiques d’approvisionnement public du Canada suivent des règles dépassées issues d’un ordre économique libéral qui n’existe plus.
Pendant des années, nous avons acheté en grande partie auprès de fournisseurs étrangers pour obtenir des gains à court terme. Aujourd’hui, nous devons utiliser les marchés publics, financés par les contribuables canadiens, pour stimuler la prospérité à long terme de nos entreprises.
Afin de soutenir les industries canadiennes, le gouvernement met en place une nouvelle politique exhaustive « Achetez canadien » qui prévoit les éléments suivants :
- passer d’un « effort maximal » pour acheter canadien à une obligation claire de le faire;
- exiger le recours à des produits locaux et l’achat auprès de partenaires de confiance lorsque les fournisseurs nationaux ne seront pas en mesure de répondre à la demande. Ces cas constitueront des exceptions et non la norme, et devront être approuvés par les ministres;
- appliquer cette approche à toutes les agences fédérales et sociétés d’État, au-delà de la stricte définition du gouvernement fédéral, afin de tirer parti de chaque dollar dépensé et investi par le gouvernement;
- réduire les formalités administratives et simplifier l’accès des entreprises aux marchés publics fédéraux.
Cette approche peut servir de feuille de route aux provinces, aux territoires et aux municipalités afin qu’elles appliquent des normes semblables à leurs propres achats.
Le Canada est un fier défenseur des accords de libre-échange.
Nous les respecterons et continuerons de les renforcer avec des partenaires fiables.
En parallèle, nous devons mettre davantage à profit nos propres ressources.
Dans l’Union européenne, les trois quarts de l’acier qu’on utilise sont produits sur place.
Le Canada, en revanche, exporte souvent près de 60 % de ses matières premières et importe ensuite les produits finis.
Grâce à ces changements dans les marchés publics, nous bâtirons davantage en utilisant plus de technologies, d’acier, et de bois canadiens.
Nous bâtirons en grand. Nous bâtirons avec audace. Nous bâtirons canadien.
Quatrièmement, nous fournirons aux entreprises un soutien immédiat en matière de liquidités.
Comme je l’ai mentionné plus tôt, le nouveau contexte commercial constitue une rupture, et des changements considérables se sont produits en très peu de temps.
Par conséquent, de nombreuses entreprises qui dépendaient fortement des échanges commerciaux avec les États-Unis auront besoin d’un soutien temporaire et immédiat pour atténuer la pression sur leurs liquidités.
Les entreprises ont besoin de temps pour se réorganiser en vue de l’avenir.
Pour les petites et moyennes entreprises, la Banque de développement du Canada fera passer le montant maximal des prêts de 2 millions de dollars à 5 millions de dollars.
Pour les entreprises qui comptent un plus grand nombre d’employés, le Crédit pour les grandes entreprises touchées par les droits de douane offrira un financement flexible avec des taux d’intérêt réduits et des échéances prolongées.
Ces changements seront mis en œuvre immédiatement afin de permettre aux entreprises de faire la transition vers l’avenir.
Afin d’élargir la marge de manœuvre offerte au secteur de l’automobile, nous supprimerons la norme sur la disponibilité des véhicules électriques de 2026, qui précise la part des ventes de véhicules neufs qui doit être électrique l’année suivante.
Cela apportera un soulagement financier immédiat aux constructeurs automobiles à un moment où la pression sur la compétitivité économique s’intensifie.
Le gouvernement entreprendra également sans tarder un examen de 60 jours de la norme sur les véhicules électriques afin d’explorer de futures mesures d’assouplissement et de réduire les coûts.
De plus, nous proposerons de nouvelles options en vue d’offrir aux Canadiens et aux Canadiennes des véhicules électriques plus abordables.
Cinquièmement, nous prendrons des mesures pour protéger les industries de l’agriculture et des produits de la mer du Canada.
Le canola canadien a été frappé par des droits de douane chinois. Le bœuf canadien fait également l’objet de mesures commerciales injustifiées de la part de la Chine depuis 2021. Le homard canadien depuis mars de cette année.
Afin de renforcer les secteurs de l’agriculture et des produits de la mer du Canada, le gouvernement compte :
- mettre en place de nouvelles mesures incitatives pour la production de biocarburants, en accordant plus de 370 millions de dollars pour aider les producteurs nationaux et restructurer leurs chaînes de valeur;
- apporter des modifications ciblées au Règlement sur les combustibles propres afin de stimuler la croissance d’une industrie dynamique des biocarburants au Canada;
- augmenter les limites de prêt pour les producteurs de canola à 500 000 dollars et investir dans des mesures de commercialisation agricole et de diversification commerciale afin de soutenir nos secteurs de l’agriculture et des produits de la mer.
En mars, notre gouvernement a annoncé une Initiative régionale de réponse tarifaire pour les petites et moyennes entreprises touchées par les droits de douane américains.
L’objectif était clair : stimuler l’investissement, mettre de nouveaux produits sur le marché et adopter des technologies novatrices.
Aujourd’hui, nous allons plus loin. Nous élargissons ce programme en :
- faisant passer le financement de 450 millions à 1 milliard de dollars;
- prolongeant les délais de remboursement jusqu’à neuf ans;
- offrant de nouvelles contributions non remboursables, jusqu’à 1 million de dollars, dans tous les secteurs – y compris l’agriculture et les produits de la mer.
L’économie canadienne repose sur les petites et moyennes entreprises.
Et si nous voulons bâtir l’économie de demain, elles devront investir massivement.
La mission qui nous guide, l’étoile Polaire de ce gouvernement, consiste à bâtir une puissance économique durable.
Avec l’incertitude économique qui rend difficiles les investissements du secteur privé, nous devons agir.
Le gouvernement répond à cette situation en mettant en œuvre le train de mesures de résilience commerciale le plus complet de l’histoire du Canada.
Ces mesures reposent sur cinq principes directeurs :
- Se concentrer sur l’avenir : veiller à ce que les travailleurs et les entreprises disposent des outils nécessaires pour saisir de nouvelles opportunités;
- Une application généralisée : en raison de l’ampleur et de l’étendue des perturbations du commerce mondial, les programmes ont une large portée;
- La souplesse : les initiatives seront adaptées à l’évolution de la situation, s’il y a lieu;
- L’accessibilité : les programmes seront faciles d’accès et les formalités administratives seront réduites au minimum;
- La coopération : les provinces et les territoires auront un rôle important à jouer. Cet effort national nécessite un partage des coûts et une collaboration entre les différents ordres de gouvernement.
Ces nouvelles mesures donneront à nos industries et à nos travailleurs les outils nécessaires pour bâtir un avenir plus solide – un avenir où l’économie du Canada dépendra moins d’un seul partenaire commercial, et reposera sur des bases solides : un marché canadien fort, une demande canadienne vigoureuse et des partenariats commerciaux diversifiés.
Tout au long de l’histoire du Canada, nous avons transformé les défis en possibilités.
Les Canadiens et les Canadiennes ont construit des chemins de fer transcontinentaux afin d’ouvrir de nouveaux marchés pour le blé et le bois.
Nous avons restructuré des secteurs entiers afin de lutter pour la liberté durant la Seconde Guerre mondiale.
Par la suite, nous avons construit des centaines de milliers de nouvelles maisons en un temps record pour les héros qui rentraient au pays et pour leurs familles.
Nous avons construit de nouvelles voies maritimes pour libérer le potentiel économique des Grands Lacs.
Nous avons forgé de nouveaux liens commerciaux pour l’acier et le bois d’œuvre lorsque d’anciens marchés se sont fermés.
Et aujourd’hui, en cette période de profonds changements, nous avons les mêmes responsabilités et devrions avoir les mêmes ambitions.
Pour devenir l’économie la plus forte du G7, le Canada doit agir maintenant. Investir maintenant. Précisément au moment où c’est difficile.
Nous élaborons une stratégie économique pour faire passer le Canada de la dépendance à la résilience, de l’incertitude à la prospérité.
En appuyant nos travailleurs, nos entreprises et nos industries, nous bâtirons un Canada fort.
Merci.