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Bon matin.

Merci, Dawn, d’avoir apporté votre leadership à cette tâche, et merci Eleanor d’aider à bâtir un Alberta plus fort ainsi qu’un Canada plus fort.

Je suis reconnaissant d'être accueilli aujourd'hui par le Centre de formation des charpentiers de l'Alberta. 

Les femmes et les hommes qui sont avec nous aujourd'hui contribueront à bâtir un Canada fort.

Finn Johnson, Kim Letwin et toute l'équipe du syndicat Union of Building Canada Local 1325, merci pour le travail fantastique que vous accomplissez ici et sur les chantiers partout au pays.

C'est toujours formidable de revenir dans la ville qui m'a vu grandir et m'a inculqué mes valeurs : le travail acharné, la solidarité et l'ambition.

J'ai lancé ma campagne à la chefferie au début du mois de janvier, car l'Alberta a toujours été le berceau des bâtisseurs, des entrepreneurs et des innovateurs – les personnes dont nous avons besoin plus que jamais pour bâtir l'économie la plus forte du G7. 

La mission principale du nouveau gouvernement canadien est de donner aux Canadiens les moyens d'agir en renforçant la puissance économique du Canada.

C'est ainsi que nous créerons davantage de certitude, de sécurité et de prospérité pour les Canadiens. C'est ainsi que nous créerons les opportunités économiques qui aideront les Canadiens non seulement à surmonter cette crise, mais aussi à en tirer profit.

Je tiens à continuer d'être clair avec les Canadiens : le chemin qui nous attend ne sera pas toujours facile.

Ce qui se passe dans l'économie mondiale n'est pas une transition. C'est une rupture.

Les États-Unis sont en train de transformer fondamentalement et rapidement toutes leurs relations commerciales. Les effets sont à la fois immédiats et profonds – fermeture des marchés, perturbation des chaînes d'approvisionnement, arrêt des investissements et augmentation du chômage. 

Nous avons surmonté le choc, mais nous devons toujours garder à l'esprit les leçons apprises : nous devons veiller sur nous-mêmes et prendre soin les uns des autres.

Nous ne pouvons pas contrôler les actions des autres pays. 

Nous nous concentrons sur ce que nous pouvons contrôler : renforcer notre puissance nationale. 

Les initiatives que nous annoncerons aujourd’hui vont aider à transformer l'économie canadienne, d’une qui est devenue trop dépendante d'un seul partenaire commercial, en une économie résiliente et dynamique, une économie bâti pour les travailleurs canadiens et leurs familles, sur les bases solides des industries canadiennes et soutenue par divers partenaires mondiaux.

C'est ainsi que nous bâtirons un Canada fort.

Le Canada a toujours été une nation fière de ses bâtisseurs. À nos débuts, nous avons été unifiés par un réseau ferroviaire national. Au cours de la décennie qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, nous avons bâti des centaines de milliers de maisons pour les héros revenant au pays et leurs familles. 

Au cours de la décennie qui a précédé ma naissance, des dizaines de milliers de dynamiteurs, de métallurgistes, de cantonniers et de charpentiers ont commencé la construction de la route Transcanadienne.

En seulement cinq ans, dans les années 1950, la voie maritime du Saint-Laurent a vu le jour, avec sept écluses s'étendant sur plus de 300 kilomètres, reliant les Grands Lacs à l'océan Atlantique. Elle a transporté plus de trois milliards de tonnes de marchandises depuis son ouverture. 

Quelques années plus tard, le Canada a bâti l'Expo 67, l'Exposition universelle, qui est passée de concept à sa réalisation en seulement un peu plus de quatre ans. 

Nous avons déjà bâti de grandes choses dans ce pays, et nous les bâtissions rapidement. Il est temps de s'y remettre et d'aller de l'avant. 

Depuis trop longtemps, la construction d'infrastructures majeures est ralentie par des processus d'approbation laborieux et inefficaces.

L'incertitude, la bureaucratie, les processus d'examen redondants et complexes ont freiné les investissements. 

Une étude a montré que les exigences réglementaires au Canada ont augmenté de 40 % au cours des deux dernières décennies, freinant la croissance des investissements des entreprises de 9 %. 

À l'heure actuelle, pour être approuvés, les grands projets doivent faire l'objet de nombreux examens et évaluations qui se succèdent souvent les uns après les autres, au lieu d'être menés en parallèle.

Pendant trop longtemps, lorsque les organismes fédéraux examinaient un nouveau projet, leur première question était « Pourquoi ? ». 

Cela change désormais.

À partir de maintenant, le nouveau gouvernement du Canada commence par se demander « Comment ? ». 

Comment pouvons-nous bâtir ? Comment pouvons-nous voir plus grand ? Comment pouvons-nous aller plus vite ? 

Nous avons fait campagne en promettant d’accélérer la réalisation des grands projets. Nous travaillons avec détermination et conviction pour réaliser ce mandat. 

En juin dernier, nous avons fait adopter la Loi visant à bâtir le Canada, qui permet au gouvernement fédéral d’accélérer la réalisation de projets d’intérêt national.

Au cours de l'été, nous avons ouvert le nouveau Bureau des grands projets et l'avons établi ici même, en Alberta. Il s'agit d'un nouveau point de contact unique qui permettra d'accélérer la réalisation des projets de construction nationale. 

Nous avons nommé Dawn Farrell, une personne très travailleuse, à la tête de ce nouveau bureau. Dawn apporte ses quatre décennies d'expérience en matière de leadership dans les domaines de l'énergie et des infrastructures, ainsi que sa capacité éprouvée – et son enthousiasme – à mener à bien les projets.

Le Bureau des grands projets aidera à structurer et à coordonner le financement des grands projets.

Il accélérera également la mise en œuvre des projets en créant un ensemble unique de conditions et en réduisant à deux ans au maximum le délai d'approbation des projets d'intérêt national. 

Une partie du changement dans notre façon de bâtir consiste à établir un véritable partenariat avec les peuples autochtones. 

Pour commencer, j'ai organisé cet été trois sommets afin de discuter avec les titulaires de droits des Premières Nations, des Inuits et des Métis de leurs priorités ainsi que les possibilités qui s'offrent à eux en matière de participation au capital et d'avantages économiques plus larges découlant de cette transformation générationnelle de l'économie canadienne.

Hier, nous avons annoncé la composition du Conseil consultatif autochtone. Il est composé de représentants des Premières Nations, des Inuits, des Métis ainsi que des traités modernes et des partenaires qui s’auto-gouvernent. Les membres apportent une expertise approfondie en matière de participation économique, d'évaluations d'impact et de la DNUDPA. Ce conseil contribuera à garantir que les projets avancent dans le cadre d'un véritable partenariat avec les peuples autochtones. 

Bâtir un Canada fort veut dire bâtir ensemble. Soyons clairs : nous allons nous employer à bâtir ce que les gens souhaitent, plutôt que de nous disputer sur ce qu’ils rejettent.

Pour être dans l'intérêt national du Canada, un projet d'envergure doit :

  • renforcer l'autonomie, la résilience et la sécurité du Canada ;
  • présenter des avantages évidents pour les Canadiens ;
  • avoir de fortes chances d'être mené à bien ;
  • contribuer à une croissance propre et aux objectifs climatiques du Canada ;
  • promouvoir les intérêts des peuples autochtones.

Nous ferons avancer des projets qui dynamisent et relient nos économies régionales et notre économie au reste du monde, des projets qui diversifient nos produits et nos marchés, ainsi que des projets qui créent des centaines de milliers d'emplois bien rémunérés – de bons emplois syndiqués – pour nos travailleurs. Des métiers spécialisés à la technologie. 

Ces grands projets seront au cœur de notre nouvelle politique compréhensive « Acheter canadien ». 

Afin de renforcer l'indépendance, la résilience et la sécurité du Canada, nous bâtirons avec de l'acier, du bois et de l'aluminium canadien, et nous ferons appel à des ingénieurs et à des travailleurs qualifiés canadiens.

Nous serons notre meilleur client. 

Aujourd'hui, le nouveau gouvernement du Canada annonce la première série de projets qui, selon nous, sont à la fois dans l'intérêt national du Canada et réalisables.

Les promoteurs de cette première tranche de projets ont déjà accompli une grande partie du travail difficile. Ils ont mené des consultations approfondies auprès des peuples autochtones, conformément aux normes prévues par la législation en vigueur, ils ont collaboré étroitement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi qu'avec les autorités locales, et ils satisfont déjà à bon nombre des normes réglementaires requises.

Nous les référons au BGP afin qu'il les aide à franchir la ligne d'arrivée. Le Bureau aidera ces promoteurs à obtenir les autorisations réglementaires et les permis restants, ainsi qu'à obtenir le financement nécessaire. 

Plus important encore, le Bureau recommandera au gouvernement fédéral la meilleure marche à suivre pour approuver rapidement chaque projet, afin que les promoteurs puissent prendre des décisions d'investissement judicieuses. Nous prévoyons qu'une deuxième tranche de projets sera annoncée avant la Coupe Grey. 

Ces projets sont les suivants :

Premièrement, l'expansion de la phase II de LNG Canada dans le nord de la Colombie-Britannique. Cela contribuera directement à transformer le Canada en une superpuissance énergétique. Ce projet doublera la capacité de production de LNG Canada et en fera la deuxième plus grande installation de gaz naturel liquéfié de ce type au monde. 

Il permettra de diversifier les partenaires commerciaux du Canada, contribuera à répondre à la demande mondiale croissante en énergie sûre et à faible teneur en carbone, et soutiendra des dizaines de milliers de nouveaux emplois bien rémunérés. 

Tirant parti de l'avantage durable du Canada, ses émissions devraient être inférieures de 35 % à celles des installations de GNL les plus performantes au monde et de 60 % à la moyenne mondiale.

Deuxièmement, la phase 1 du nouveau projet nucléaire de Darlington. Ce projet fera du Canada le premier pays du G7 à disposer d'un petit réacteur nucléaire modulaire opérationnel, générant 500 millions de dollars annuellement pour la chaîne d'approvisionnement nucléaire de l'Ontario. Une fois achevée, la première des quatre unités de PRM prévues à Darlington fournira une énergie fiable, abordable et propre à 300 000 foyers, tout en soutenant 3 700 emplois par an au cours des 65 prochaines années, le projet emploiera environ 1 500 personnes pendant les opérations, avec environ 1 800 travailleurs pendant la construction dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique. À leur plein potentiel, les PRM de Darlington fourniront suffisamment d'électricité pour alimenter de manière fiable et sûre environ 1,2 million de foyers, soit plus que le nombre total de ménages à Edmonton et Calgary réunis. En agissant rapidement et à grande échelle, nous pouvons tirer parti de l'expertise canadienne pour créer des chaînes de valeur chez nous, maximisant ainsi le nombre d'emplois pour nos travailleurs dans les métiers spécialisés et ingénieurs qualifiés. 

Troisièmement, le terminal de Contrecœur. Les terminaux et les ports d’exportation sont des projets d’intérêt national qui fournissent les infrastructures nécessaires pour diversifier le commerce, ouvrir de nouveaux marchés et réduire les coûts pour les entreprises canadiennes. C’est pourquoi je demande au Bureau des grands projets de collaborer avec le Port de Montréal afin de déterminer comment faire avancer les travaux d’aménagement portuaire au terminal de Contrecœur.

Ce projet permettra de créer 5 000 emplois pendant la construction et 1 000 emplois permanents pendant l’exploitation, générant jusqu’à 140 millions de dollars par an en valeur commerciale ajoutée dans tout le Canada.

Et surtout, ce project permettra à nos enterprises et à nos industries d’exporter davantage vers de nouveaux marchés.

Les minéraux critiques et l'exploitation minière sont des industries d'intérêt national qui peuvent renforcer notre prospérité, notre sécurité, la diversification de nos marchés et la réconciliation. À cette fin, nous renvoyons le projet de mine de cuivre McIlvenna Bay Foran, dans le centre-est de la Saskatchewan, et le projet de mine de cuivre et d'or Red Chris, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique, au Bureau des grands projets.

La mine de cuivre McIlvenna Bay Foran renforcera la position du Canada en tant que fournisseur mondial de minéraux essentiels pour l'énergie propre, la fabrication de pointe et les infrastructures modernes. Elle créera 400 emplois, stimulera les économies locales en Saskatchewan et au Québec, où le cuivre sera fondu, et devrait être le premier projet de cuivre à zéro émission nette au Canada. 

En Colombie-Britannique, la mine de cuivre et d'or Red Chris sera une autre mine de cuivre neutre en carbone, qui augmentera la production de cuivre du Canada de plus de 15 %. Elle emploiera environ 1 500 travailleurs au plus fort de la construction et 800 travailleurs pendant l'exploitation dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique. 

Elle permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre [de plus de 70 % lorsqu'elle sera opérationnelle]. Menée en étroite collaboration avec la nation Tahltan, cette initiative constitue une étape importante dans la réconciliation et le développement du potentiel du nord de la Colombie-Britannique.

Dans le même ordre d'idées, nous demandons également au Bureau d'examiner attentivement le nouveau corridor de conservation essentiel du Nord-Ouest proposé. Cette initiative offre de multiples possibilités pour le développement de minéraux essentiels et le transport d'énergie propre – y compris des interconnexions potentielles avec le Yukon et l'Alberta. Elle laisse entrevoir un leadership important des Autochtones dans le cadre du projet, tout en créant une nouvelle zone de conservation potentielle de la taille de la Grèce.

Au total, ces cinq projets généreront plus de 60 milliards de dollars pour l'économie canadienne et créeront des dizaines de milliers d'emplois bien rémunérés pour les travailleurs canadiens.

Comme je l'ai dit au début, ces cinq projets ne sont qu'un début.

Le nouveau gouvernement du Canada estime également qu'il existe plusieurs stratégies qui pourraient être véritablement transformatrices, car elles aident à relier nos régions et à libérer notre potentiel dans toute une gamme de produits, de marchés et de technologies. 

Toutefois, ces stratégies en sont encore à un stade précoce et doivent être développées davantage. 

Aujourd'hui, j'annonce que je demande à l'équipe de Dawn, au Bureau des grands projets, de créer des unités de développement commercial qui travailleront avec les promoteurs sur ces stratégies transformatrices afin d'évaluer comment transformer rapidement leur potentiel en réalité.

Premièrement, le Bureau des grands projets se consacrera à l'élaboration de réglementations, au financement, à la structure et aux chaînes de valeur afin d'accélérer la production et la transformation au Canada de minéraux critiques hautement stratégiques. Cela inclut ceux du Cercle de feu en Ontario, de la région géologique des Esclaves, riche en minéraux dans les Territoires du Nord-Ouest et de la Fosse du Labrador – the Labrador Trough, partagée entre le Québec et le Labrador.   

Des infrastructures de premier kilomètre qui font émerger de nouvelles opportunités de nos terres aux connexions de dernier kilomètre qui relient ces projets à des acheteurs fiables à long terme dans le monde entier, nous pouvons bâtir un pont entre la mine et l'aimant – transformant ainsi le potentiel brut en moteurs d'une industrie résiliente, d'une énergie propre et d'une sécurité renforcée. 

Deuxièmement, le BGP examinera comment faire progresser l'énergie propre à grande échelle, avec Wind West Atlantic Energy. Ce projet de la Nouvelle-Écosse transformera l'approvisionnement en électricité du Canada atlantique et créera d'énormes possibilités pour de nouvelles industries et de nouveaux marchés d'exportation. Il a le potentiel de produire 60 gigawatts d'électricité, soit l'équivalent d'un quart de la demande totale du Canada. Dans le cadre d'un partenariat d’Énergie Est plus large, Wind West, ce partenariat pourrait également inclure d'importantes interconnexions entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, des câbles de transport entre l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, ainsi que la prochaine phase de développement de Churchill Falls et Gull Island à Terre-Neuve-et-Labrador.

Troisièmement, nous renvoyons Nouvelles Voies Plus au Bureau des grands projets. Nouvelles Voies est un projet de capture, d'utilisation et de stockage du carbone basé en Alberta, qui pourrait permettre de réduire considérablement les émissions – l'équivalent de retirer 90 % de toutes les voitures et tous les camions de la circulation en Alberta – tout en facilitant une nouvelle croissance dans le secteur des sables bitumineux. En associant les investissements dans Pathways à un nouveau pipeline vers divers marchés potentiels. 

Pathways représente l'opportunité de créer une nouvelle industrie majeure, une technologie essentielle pour la décarbonisation mondiale.

Notre plan pour les grands projets de construction nationale repose sur de nouveaux corridors qui relient notre économie, renforcent notre sécurité et créent des réseaux de transport à travers ce vaste pays et vers le reste du monde.

C'est pourquoi nous référons le corridor économique et de sécurité de l'Arctique – un nouveau port arctique et une infrastructure routière praticable par tous les temps qui peut relier le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et les provinces des Prairies. Le corridor arctique ouvrirait la voie à des projets miniers avancés grâce à des liaisons essentielles entre les ports. Avec l'ouverture croissante des eaux arctiques, les progrès rapides dans les domaines de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle et de la technologie quantique, ainsi que les capacités avancées en matière de missiles, nous ne pouvons plus compter sur notre géographie pour nous protéger. Nous devons renforcer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l'Arctique. En créant un nouveau port à Grays Bay et en libérant nos ressources, nous pouvons affirmer notre souveraineté économique tout en renforçant nos défenses. 

Cinquièmement, nous référons le projet Port de Churchill Plus, qui s'inscrit dans une vision plus large visant à ouvrir un corridor énergétique appartenant aux Autochtones au Manitoba. Grâce à des propositions de modernisation du port, de la ligne ferroviaire, d'un corridor énergétique et de capacités de brise-glace maritime, le port offrirait une alternative aux routes des côtes ouest et est, réduirait la dépendance du Canada à l'égard d'un seul corridor énergétique et générerait plus d'un milliard de dollars par an en activité économique. Ce projet serait développé en étroite collaboration avec la nouvelle société d'État autochtone du Manitoba.

Sixièmement, j’ai aussi demandé au Bureau des grands projets de travailler avec la ministre des Transports pour qu’on puisse commencer la construction d’Alto, le réseau ferroviaire à grande vitesse, d’ici quatre ans au lieu de huit ans. Ce premier train à grande vitesse au Canada va pouvoir atteindre une vitesse de trois cents (300) kilomètres/heure. Les voyageurs pourront faire Montréal - Toronto en plus ou moins trois heures. C’est aussi un projet qui créera cinquante et un mille (51 000) emplois pendant les travaux de construction et injecter jusqu’à trente-cinq (35) milliards de dollars dans notre PIB – avec un objectif de réduction de 25 millions de tonnes d’émissions.

Enfin, nous chargerons le Bureau des grands projets d'aider à la mise en place d'un nuage souverain canadien. Celui-ci permettrait de développer la capacité de calcul et les centres de données nécessaires pour soutenir notre compétitivité, protéger notre sécurité et renforcer notre souveraineté. Le Canada disposerait ainsi d'un contrôle indépendant sur une puissance de calcul avancée, tout en renforçant son leadership dans les domaines de l'intelligence artificielle et de l'informatique quantique. 

Ces projets peuvent apporter des avantages transformationnels aux Canadiens et Canadiennes, en stimulant la croissance de l'emploi et des revenus, en diversifiant nos sources d'énergie et nos marchés, en reliant notre pays entre lui-même et avec le reste du monde.  

Nous avons agi rapidement pour adopter cette loi, créer le Bureau des grands projets et déterminer la première tranche de produits et de stratégies. Nous avons commencé comme nous avons l'intention de continuer, et nous n'en sommes qu'au début.

Parce que nous savons que nous pouvons nous donner plus que ce qu’un gouvernement étranger ne pourra jamais nous enlever, que nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour un Canada confiant.

Nous allons bâtir de grandes choses pour les Canadiens et les Canadiennes, d’une ampleur et à une vitesse jamais vues – et ce n’est qu’un début.

Tout au long de notre histoire, les Canadiens ont transformé les défis en opportunités. 

Le Canada lui-même est un projet, bâti et amélioré grâce à la force de son peuple.

Nous avons relié un territoire qui s’étend sur près de 5 000 kilomètres.

Nous avons bâti des ports qui ont ouvert le commerce avec de nouveaux marchés et des partenaires fiables à travers les océans du monde

Nous avons bâti de nouvelles voies maritimes pour réaliser le potentiel économique des Grands Lacs. 

Nous avons transformé le Canada en une nation forte et unie – une nation dont les meilleurs chapitres restent à écrire. 

En tant que Canadiens et Canadiennes, nous avons déjà bâti de grandes choses, et nous le ferons encore. Aujourd'hui, en cette période de bouleversements et de changements profonds, nous avons les mêmes responsabilités et devons nourrir les mêmes ambitions. 

Pour devenir l'économie la plus forte du G7, le Canada doit agir maintenant. Investir maintenant. Précisément au moment où c'est difficile. 

En allant de l'avant, nous ne ferons pas que catalyser la création de nouveaux ports, de corridors énergétiques et d'autres moteurs de progrès – nous ouvrirons également les limites de l'imagination du Canada quant à l'avenir que nous pouvons bâtir les uns pour les autres.

Dawn m'a dit qu'elle avait déjà reçu des centaines de courriels – remplis d'idées pour de futurs projets qui pourraient répondre à ces normes. Sa boîte de réception est la preuve que le Canada est prêt à bâtir. 

Nous établissons une stratégie économique pour faire passer le Canada de la dépendance à la résilience et de l’incertitude à la prospérité. 

En construisant de grandes choses, nous allons nous donner les moyens de nos ambitions. Nous allons nous dépasser, rêver à nouveau, et ainsi être amenés à développer et construire des projets encore plus grands.

Hier, j'ai eu le privilège de retourner à St. Rose – l'école d'Edmonton que j’ai fréquenté lorsque j'étais plus jeune. Quand j'ai commencé ma première année là-bas, les sables bitumineux – comme on les appelait à l'époque – n'intéressaient que quelques rêveurs et bâtisseurs. À la fin de ma neuvième année, ils étaient devenus l'une des plus grandes industries du Canada, grâce au génie de nos scientifiques, au dynamisme de nos entrepreneurs, au soutien de nos gouvernements et, surtout, au dévouement de nos travailleurs qualifiés. 

Aujourd'hui, les élèves de St. Rose – comme leurs camarades à travers le pays – sont pleins d'espoir, d'idées et d'énergie pour l'avenir du Canada. Nous commençons maintenant à réaliser cette promesse, en prenant le contrôle de notre avenir.

Pensons grand. Agissons rapidement. Et bâtissons un Canada fort.