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Monsieur le Président, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à un héros national et à l’une de mes idoles. 

Plus tôt ce mois-ci, l’honorable Ken Dryden nous a quittés.

L’histoire de Ken est profondément canadienne. Il est né à Hamilton et a grandi à Islington. Fils d’un entrepreneur et d’une enseignante de maternelle.

Il s’est joint aux Islington Hornets à Toronto comme gardien de but à l’âge de sept ans. Il a fait son entrée dans la LNH en se joignant aux Canadiens de Montréal 16 ans plus tard.

C’est en raison de Ken que je suis devenu gardien de but, mais je ne suis jamais parvenu, comme lui, à m’appuyer sur mon bâton, encore moins à empêcher la rondelle d’entrer dans le but.

Il a remporté la coupe Stanley six fois. Cinq fois lauréat du trophée Vézina. La seule personne – j’en suis certain – à avoir jamais remporté le trophée Conn Smythe, remis au joueur le plus utile de son équipe durant les séries éliminatoires, avant d’avoir remporté le trophée Calder, remis à la recrue de l’année.

Lorsque Ken est entré dans la LNH, il étudiait déjà le droit à McGill. Ses anciens coéquipiers admiraient son éthique de travail. Il apportait ses manuels dans le vestiaire et allait à ses cours après les entraînements.

La période des examens et les séries éliminatoires se chevauchaient. Et au printemps 1973, quelques semaines après avoir remporté sa deuxième coupe Stanley, Ken a obtenu son diplôme de McGill.

Je me souviens que quand j’avais huit ans, Ken était au sommet de son art et il avait mis sa carrière d’hockeyeur sur pause pour faire ses études et son barreau. Et après avoir été accepté, il a gagné la coupe Stanley quatre fois de plus.

Peu de joueurs prennent leur retraite de la LNH pour devenir avocat, écrivain prolifique, et député. Mais après avoir accroché ses patins, Ken a consacré sa vie au service public.

C’est pourquoi Ken est unique. 

Il avait des rêves plus grands que lui, qu’il a poursuivis avec concentration et détermination. Il avait une curiosité hors du commun. Et elle lui a bien servi.

Certains de mes collègues ici présents ont eu le privilège de servir aux côtés de Ken. Comme député, il a servi les gens de York-Centre pendant sept ans.

Son leadership et son engagement à défendre l’accès à des garderies abordables ont ouvert la voie à de futurs leaders, tels que la députée de University—Rosedale, qui ont finalement permis de mettre en place le système auquel les familles ont accès aujourd’hui.

Oui, Ken Dryden croyait en la solidarité – ce que nous nous devons l’un à l’autre.

Ken Dryden nous a mis au défi de rêver grand pour notre avenir.

En tant que parlementaires, et en tant que Canadiens et Canadiennes, œuvrons pour cet avenir. Avec les valeurs de Ken : travail acharné, solidarité et ambition. Avec nos paroles et nos actions.

Peu de Canadiens ont autant donné pour le pays et rendu le pays si fier.

Ken Dryden incarnait ce que le Canada a de grand et de meilleur.

Mes sincères condoléances à Lynda, l’épouse de Ken, et à leurs deux enfants, Sarah et Michael. Et je vous remercie d’avoir partagé votre mari et votre père avec le pays.

Puissions-nous prendre le relais et être à la hauteur.

Qu’il repose en paix.