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Crête du premier ministre

Le premier ministre Trudeau conclut un fructueux Sommet des Nations Unies sur le climat

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Les changements climatiques constituent la plus grande menace à long terme de notre époque, mais ils représentent également la plus grande opportunité pour notre économie et nos travailleurs. Au cours des deux derniers jours, le premier ministre Justin Trudeau a participé à la 26e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), qui a eu lieu à Glasgow, au Royaume-Uni, afin de mettre en relief le solide leadership du Canada dans la lutte contre les changements climatiques et de travailler avec ses partenaires sur la voie d'un avenir plus propre.

Le premier ministre Trudeau a prononcé la déclaration nationale du Canada, dans laquelle il a plaidé en faveur d'une ambition et d'une action accrues à l'échelle mondiale pour réduire la pollution et créer des possibilités pour nos travailleurs. Depuis 2015, le Canada a mis en œuvre des mesures climatiques concrètes qui ont permis de réduire la pollution, de créer des emplois pour la classe moyenne et de maintenir un environnement sain, notamment grâce à des investissements d'environ 100 milliards de dollars. Pour poursuivre ce travail essentiel et faire en sorte que la transition mondiale vers une économie propre profite aux travailleurs et à l'économie du Canada, le gouvernement continuera de faire des investissements importants pour lutter contre la crise climatique et bâtir un meilleur avenir pour tous.

Tout au long du Sommet, le premier ministre Trudeau a préconisé la tarification de la pollution comme moyen d'atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat. Il a également demandé à tous les pays de prendre des mesures énergiques pour accroître le recours à la tarification de la pollution à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, la tarification de la pollution ne couvre qu’un peu plus de 20 % des émissions mondiales. Cependant, si les grandes économies du monde se joignaient au Canada en instaurant un système efficace de tarification de la pollution, nous serions mieux en mesure de lutter contre la crise climatique et de bâtir un monde plus propre. À cette fin, le premier ministre a demandé aux dirigeants mondiaux de travailler ensemble pour tripler la couverture actuelle d'ici 2030 afin de la porter à 60 %.

Le Canada est reconnu dans le monde entier comme un chef de file et un pionnier de la tarification de la pollution. La trajectoire de notre tarification d'ici 2030 est l'une des plus ambitieuses au monde. La tarification de la pollution permet également de remettre plus d'argent dans les poches des Canadiens. Dans les administrations où s'applique le système fédéral de tarification du carbone, tous les produits issus directement de ce système sont remis à l'administration où ils ont été perçus. La majorité des produits sont remis directement aux Canadiens sous forme de paiements de l’Incitatif à agir pour le climat, ce qui permet à 8 familles sur 10 de récupérer plus d'argent que ce qu'elles paient dans le cadre du système.

Le premier ministre a également annoncé la proposition du gouvernement du Canada de verser l'Incitatif à agir pour le climat aux Canadiens admissibles tous les trois mois, à compter de juillet 2022. Ce changement permettra de remettre de l'argent aux Canadiens plus fréquemment. En mettant un prix sur la pollution, nous encourageons les Canadiens et les entreprises à innover, à trouver de nouvelles solutions, à créer des emplois pour la classe moyenne et à être des chefs de file dans la mise au point des technologies dont le monde a besoin pour bâtir une économie plus propre et plus verte.

Lors du Sommet, le premier ministre Trudeau a également mis en relief le leadership dont fait preuve le Canada pour aider les pays en développement à s'adapter aux changements climatiques et à passer à une économie plus propre. Aujourd'hui, le premier ministre a annoncé des investissements pouvant atteindre 57,5 millions de dollars pour aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde à s'adapter à la crise climatique et à accroître leur résilience.

L’une des conséquences de la crise climatique est que, partout dans le monde, les systèmes alimentaires, agricoles et d’approvisionnement en eau sont vulnérables à de nouvelles difficultés et menaces. C’est pourquoi le Canada appuie les innovations qui se rattachent à l’agriculture et aux systèmes alimentaires résilients face aux changements climatiques. Le Canada accordera par ailleurs 55 millions de dollars sur trois ans au Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI), un partenariat mondial de recherche qui vise à transformer ces systèmes. L’objectif, d’une part, est de renforcer la sécurité alimentaire et d’éradiquer la faim et, d’autre part, de promouvoir l’égalité des sexes, de créer de nouveaux emplois et moyens de subsistance et d’offrir des bienfaits dans le monde entier sur le plan climatique et environnemental.

Le premier ministre a fait valoir que l'électricité propre est essentielle à la réalisation d'une économie carboneutre. Le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer sa transition vers l'énergie propre en travaillant avec les provinces, les territoires, l'industrie et d'autres intervenants pour faire en sorte que le réseau électrique du Canada ne produise aucune émission nette d’ici 2035.

Le premier ministre a également annoncé de nouvelles mesures audacieuses afin de contribuer à la transition vers l’énergie propre et à l’abandon graduel du charbon thermique. Le charbon est la principale cause des changements climatiques. Afin d’aider à accélérer l’abandon du charbon, le premier ministre a annoncé jusqu’à 1 milliard de dollars à l’appui du programme d’investissement pour la transition accélérée de l’industrie du charbon des Fonds d’investissement climatique grâce à la contribution du Canada au financement international pour le climat, afin d’aider les pays en développement à effectuer la transition de l’électricité produite à partir du charbon à une énergie propre le plus rapidement possible.

La réduction des émissions de méthane dans le monde est l’un des moyens les plus rapides et les moins coûteux de lutter contre les changements climatiques. Le premier ministre Trudeau a réitéré l’appui du Canada envers l’Engagement mondial sur le méthane, auquel le Canada a adhéré officiellement aujourd’hui, et son objectif qui consiste à réduire les émissions totales de méthane d’au moins 30 % sous les niveaux de 2020 d’ici 2030. Le Canada a d’ailleurs suscité un élan mondial en devenant le premier pays à s’engager à réduire d’au moins 75 % par rapport aux niveaux de 2012 ses émissions de méthane dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2030 et à favoriser la réduction des émissions de méthane dans tous les secteurs économiques.

Le premier ministre a également insisté sur l’importance de trouver des solutions climatiques fondées sur la nature afin d’aider à réduire la pollution, d’aider les gens à s'adapter aux effets des changements climatiques, de protéger et de restaurer la nature et la biodiversité et de renforcer la santé et le bien-être des gens. Le Canada s’est engagé à protéger 25 % de ses terres et de ses océans d’ici 2025 et il souhaite en protéger 30 % d’ici 2030. Étant membre de la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples, le Canada plaide fortement pour que les autres pays s’engagent eux aussi à conserver 30 % des terres et des océans de la planète d’ici 2030.

Le Canada sait que, pour atteindre les meilleurs résultats possible, les gestes que nous posons pour protéger et conserver la nature ainsi que nos efforts pour atténuer les changements climatiques et nous y adapter doivent s’harmoniser. C’est d’autant plus vrai pour les océans. C’est pourquoi le premier ministre a annoncé aujourd’hui une somme de 9 millions de dollars en soutien additionnel à la Ocean Risk and Resilience Action Alliance. Ces fonds permettront de soutenir le travail que l’alliance effectue actuellement pour aider les petits États insulaires en développement et les pays côtiers en développement à accroître leur résilience à l’égard des effets des changements climatiques au moyen de solutions fondées sur la nature. Il a également annoncé un investissement de 6 millions de dollars dans le Global Fund for Coral Reefs afin de soutenir les efforts réalisés à l’échelle internationale pour la conservation et la restauration des récifs de corail.

Le Canada se sert déjà du pouvoir de la nature dans sa lutte contre la double crise de la perte de la biodiversité et des changements climatiques, notamment en plantant 2 milliards d’arbres. Dans le cadre de ces solutions fondées sur la nature, le gouvernement du Canada s’est également engagé à promouvoir les droits, le savoir et le leadership des peuples autochtones à l’égard de la conservation, par exemple en soutenant des initiatives d’intendance dirigées par les peuples autochtones. Ces initiatives offrent d’importants bienfaits aux communautés autochtones sur le plan culturel, sanitaire et physique, tout en favorisant des écosystèmes en santé qui offrent à tous les Canadiens des avantages du point de vue de la conservation et du climat.

Enfin, le premier ministre a adhéré à l’Engagement mondial sur le financement de la lutte contre la déforestation, dirigé par le Royaume-Uni, qui vise à trouver 12 milliards de dollars américains en fonds publics pour le climat entre 2021 et 2025 à l’appui des objectifs des pays avancés possédant un important couvert forestier.

Le Canada est un partenaire engagé dans la lutte mondiale contre les changements climatiques. C’est pourquoi le gouvernement du Canada fait preuve de leadership en prenant de véritables mesures climatiques et en élaborant des solutions climatiques qui permettront de réduire la pollution et de créer de nouveaux emplois dans la classe moyenne pour les Canadiens. C’est en travaillant avec nos partenaires mondiaux que nous pourrons faire face à la crise climatique tout en bâtissant un avenir meilleur et plus propre pour tous.

Citation

« Nous devrons faire face à la crise climatique tous ensemble. La communauté mondiale doit unir ses forces afin d’accélérer la mise en œuvre d’approches nouvelles et audacieuses afin de lutter contre les changements climatiques et de bâtir des économies plus propres. Le Canada est déterminé à travailler avec ses partenaires afin de prendre des mesures énergiques pour le climat, de créer les emplois de demain dans la classe moyenne et de bâtir un monde plus sain pour nos enfants et nos petits-enfants. »

Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

Faits saillants

  • Depuis le mois d’octobre 2020, le gouvernement du Canada a investi 53,6 milliards de dollars dans la relance verte du Canada.
  • En partenariat avec la Coalition pour le leadership en matière de tarification du carbone, le premier ministre a tenu conjointement un groupe de discussion de haut niveau qui réunissait des dirigeants mondiaux et portait sur le rôle important de la tarification du carbone dans l’atteinte de la carboneutralité.
  • L’approche du Canada quant à la tarification de la pollution par le carbone établit des normes minimales nationales, tout en offrant aux provinces et aux territoires la marge de manœuvre nécessaire pour instaurer leurs propres systèmes. Cette façon de faire prouve que nous pouvons adapter les politiques aux besoins locaux, tout en atteignant des objectifs collectifs.
  • Le gouvernement a récemment annoncé une hausse du prix de référence du carbone de 15 $ par année à compter de 2023, de sorte qu’il atteigne 170 $ par tonne en 2030. 
  • En juin 2021, le Canada a doublé sa contribution au financement international de la lutte contre les changements climatiques en la faisant passer des 2,65 milliards de dollars annoncés en 2015 à 5,3 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années.   
  • Le Canada annonce un investissement pouvant atteindre 57,5 millions dans trois initiatives ciblées qui sont destinées à accroître la résilience dans les communautés des pays en développement qui en ont le plus besoin : 
    • Jusqu’à 37,5 millions de dollars dans le Fonds pour les pays les moins avancés, afin de répondre aux besoins en matière d’adaptation des pays les plus pauvres et vulnérables. Le Fonds vise les secteurs comme l’eau, l’agriculture et la sécurité alimentaire, la gestion et la prévention des risques de catastrophe ainsi que les écosystèmes fragiles.
    • Jusqu’à 10 millions de dollars dans le Fonds pour l’adaptation, qui finance des projets et des programmes aidant les communautés vulnérables dans les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques, y compris les pays les plus vulnérables aux bouleversements climatiques tels que les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés. Le Fonds vise également à accroître le nombre d’entités d’accréditation et à améliorer la qualité des propositions de projet.
    • Jusqu’à 10 millions de dollars dans le Réseau mondial des plans nationaux d’adaptation (PNA), qui travaille en collaboration avec les pays en développement pour corriger les éléments structurels qui favorisent la vulnérabilité au climat et pour donner les outils nécessaires aux femmes, aux groupes marginalisés et aux personnes les plus touchées par les effets des changements climatiques afin qu’ils puissent participer au processus des PNA et influencer les priorités des pays en matière d’adaptation. Le Réseau poursuivra et élargira son soutien technique, innovera, expérimentera l’apprentissage par les pairs et rendra plus accessible et attrayante l’information concernant les PNA.
  • Le GCRAI est un partenariat mondial réunissant des organisations qui effectuent de la recherche sur un avenir sans faim. Le Canada est un membre fondateur du GCRAI et a été l’un de ses principaux donateurs pendant la dernière décennie.

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