LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Merci, Monsieur le Président.
En février de l'année dernière, un nouveau mot a été créé pour désigner la maladie à coronavirus découverte en 2019 : COVID-19.
Alors que la COVID-19 a envahi notre planète et que ce nouveau mot a pris le contrôle de nos vies, on a commencé à parler d'autres mots également.
Et ces mots n'étaient pas nouveaux du tout : sacrifice, solidarité, compassion et communauté.
Quand la pandémie a frappé l'an dernier, ces mots, qui définissent les Canadiens depuis des générations, ont soudainement pris un nouveau sens.
La dernière année a été difficile, même déchirante, mais on l’a affrontée ensemble.
Et ça, on ne doit jamais l’oublier.
Monsieur le Président, en cette Journée nationale de commémoration pour la COVID-19, on se souvient des personnes qu'on a perdues.
Des grands-parents et des parents.
Des frères et des sœurs.
Des amis et des collègues.
Chacune d'entre elles était aimée.
Chacune était spéciale.
Monsieur le Président, la pandémie a officiellement un an. Le 11 mars 2020 marquera toujours un avant et un après.
Pour les familles et pour les proches, chaque décès a aussi un avant et un après.
Aujourd’hui, on se souvient des personnes qui ont perdu la vie à cause de la COVID-19.
Ils ne sont plus avec nous, mais ils restent dans notre mémoire.
Depuis les grandes guerres du 20e siècle, il y a une phrase qu’on évoque souvent.
C’est une phrase qu’on peut ramener pour ceux qu’on a perdus cette année au cours de la pandémie.
Nous nous souviendrons d’eux.
Monsieur le Président, il y a un an, on a demandé aux Canadiens de rester chez eux et de rester en sécurité.
Et pourtant, même séparés, ou peut-être parce qu’on était séparés, nos communautés sont devenues de plus en plus fortes.
Des entreprises ont pris l'initiative de produire de l’équipement de protection individuelle au moment où on en avait le plus besoin.
Certaines sont passées de la fabrication de masques de hockey à celle d’écrans faciaux – il n'y a pas plus canadien que ça.
Les élèves et les enseignants ont appris à faire leurs tâches en ligne, et des enfants ont fait la vaisselle pendant qu'ils faisaient leurs devoirs.
Des jeunes de tout le pays se sont mobilisés pour aider leurs voisins et pour servir leurs communautés.
Des travailleurs essentiels ont veillé à ce que les étagères soient toujours bien garnies.
En guise de solidarité, les gens ont applaudi depuis leurs balcons les travailleurs de la santé, les héros de cette pandémie.
Des femmes et des hommes courageux des Forces armées ont répondu à l'appel du devoir pour venir en aide aux communautés autochtones et aux membres de la plus grande génération qui vivent maintenant dans des centres de soins de longue durée.
Ils étaient là pour nos parents et nos grands-parents.
C’est en ayant recours à leurs services qu’on a clairement constaté que pour chaque personne âgée au Canada, on doit faire mieux.
Et je sais qu’on va faire mieux.
Malgré tout, il y a de l’espoir à l’horizon.
La vaccination est en mode accélération.
Il y a des millions de doses qui s’en viennent.
Ce n’est surtout pas le temps de lâcher.
Monsieur le Président, pendant que la population continue de faire des efforts, je sais qu’ils sont rassurés quand ils voient tous leurs leaders travailler ensemble.
Au-delà des lignes de parti.
Au-delà des paliers de gouvernement.
On est en train de vivre une crise sans précédent.
Ça va prendre le talent, le savoir-faire et les idées de tous les Canadiens pour écrire la suite ensemble.
On ne pourra pas rebâtir une économie équitable pour tout le monde si on est divisés.
On ne pourra pas développer de grands projets de société si on refuse de s’écouter les uns les autres.
Pendant la dernière année, on a travaillé ensemble pour s’en sortir, et cette année on va continuer de travailler ensemble pour rebâtir.
Compassion et communauté.
Sacrifice et solidarité.
Ce sont ces mots qui donnent un sens à la vie dans les moments les plus douloureux.
Ils sont une source de lumière dans les moments les plus sombres.
On se souviendra de tous les Canadiens qu’on a perdus à cause de ce virus.
Chaque quart que termine une infirmière aux premières lignes, chaque masque fabriqué par un travailleur canadien, on ne les oubliera jamais.
On est plus forts ensemble.
Aujourd’hui, demain et toujours.
Merci, Monsieur le Président.