Bonjour tout le monde.

J’aimerais tout d’abord débuter, ce matin, en souhaitant à tout le monde un excellent Mois du patrimoine sikh.

Tous les jours, les Canadiens sikhs font de nos villes et de nos quartiers des endroits plus forts.

Et aujourd'hui, au moment où les gens ont le plus besoin d’aide, vous répondez encore à l’appel.

À Regina, vous avez livré des provisions à vos voisins tandis qu’à Mississauga, vous faites des dons à la banque alimentaire Seva.

Cela montre simplement que nous sommes tous plus forts quand on est ensemble et qu’on s’appuie les uns les autres. 

Vous faites votre part.

Et beaucoup d’autres font comme vous.

Aux gens qui sont aux premières lignes, merci :

Aux agriculteurs, aux camionneurs.

Aux personnes qui livrent des cargaisons aériennes.

Aux infirmières et aux médecins.

Vous travaillez jour et nuit pour qu’on puisse manger et prendre nos médicaments.

Vous protégez notre santé et la santé de nos familles.

Votre gouvernement est là pour vous. Et tous nous vous disons merci.

Notre gouvernement a mis en place un plan économique en trois volets afin de protéger les emplois, d’aider les travailleurs mis à pied et de soutenir les entreprises.

À ceux qui s’inquiètent au sujet de leur emploi : on aide votre employeur à vous garder au travail grâce à la Subvention salariale d’urgence du Canada.

Plus tard aujourd'hui, le ministre Morneau, la ministre Ng et le ministre Bains donneront d’autres détails concernant cette subvention salariale de 75 %.

Mais ce que je peux vous dire dès maintenant, c’est qu’elle sera offerte aux entreprises, petites et grandes, qui ne reçoivent pas de financement public et dont les revenus bruts ont chuté d’au moins 30 %.

Elle s’adresse à toutes les entreprises; les bars et restaurants autant que les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif.

Vous pourrez bientôt commencer à faire vos demandes par le biais de l’Agence du revenu.

Comme je l’ai dit vendredi, cet argent est destiné aux travailleurs.

Les employeurs vont devoir attester le fait qu’ils déploient tous les efforts possibles pour verser aux employés les 25 % restants de leur salaire.

On traverse une période sans précédent durant laquelle on va devoir aller dans la même direction comme pays et se faire confiance comme Canadiens.

C’est pourquoi ceux qui vont essayer d’abuser de ce système et de leurs concitoyens canadiens vont être passibles d’amendes lourdes et sévères.

Notre subvention salariale de 75 % est là pour les entreprises, petites et grandes, qui ne sont pas financées par des fonds publics et qui ont connu une baisse de 30 % ou plus de leurs revenus.

Ça comprend les restaurants et les bars, les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif.

Vous pourrez bientôt faire vos demandes sur le site de l’Agence du revenu canadienne.

Cet argent est là pour les travailleurs.

Les employeurs qui utilisent cette subvention doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour offrir les 25 % restants du revenu des travailleurs.

Comme je l’ai dit, on est dans une situation sans précédent.

On est appelé à travailler ensemble en tant que pays et à se faire confiance.

Il y aura des amendes légales considérables pour ceux qui vont essayer de profiter du système et de leurs compatriotes.

On vit une période sans précédent, alors on prend des actions sans précédent.

Et pendant qu’on assure la mise en place de cette mesure, on poursuit notre travail avec les deux autres volets de notre plan économique.

Pour les propriétaires d’entreprise inquiets de ne pas pouvoir payer leur loyer ou leurs autres factures, on a créé de nouveaux programmes de prêts. 

Et pour les gens qui perdent leur salaire, qu’ils soient pigistes ou aient été mis à pied, on a lancé la Prestation canadienne d’urgence.

Et j’ai de bonnes nouvelles à vous annoncer à ce sujet.

À partir du 6 avril, si vous n’avez pas déjà présenté une demande pour l’assurance emploi, vous allez pouvoir présenter une demande en ligne pour obtenir la Prestation canadienne d’urgence.

Je tiens à rappeler à tout le monde que si vous recevez la subvention salariale, vous ne pouvez pas récolter la Prestation canadienne d’urgence. C’est l’un ou l’autre.

Vous pourrez vous inscrire en visitant le Canada.ca.

Lorsque vous faites votre demande, vous aurez le choix de recevoir votre prestation par la poste ou par dépôt direct.

Après, tout ce qu’il va vous rester à faire c’est de confirmer une fois par mois que vous êtes toujours sans emploi.

Et encore une fois, si vous avez déjà présenté une demande d’assurance-emploi, vous n’avez pas besoin de vous inscrire à partir du 6 avril.

On va aussi mettre des mesures en place pour empêcher que les systèmes soient surchargés par les applications.

Plus tard aujourd’hui, le ministre Duclos et la ministre Qualtrough auront plus de détails à partager à propos du processus et des critères d’admissibilité. 

À compter du 6 avril, vous allez pouvoir faire votre demande pour recevoir la Prestation canadienne d’urgence.

Je tiens à rappeler que ceux qui reçoivent la subvention salariale de leur employeur ne sont pas admissibles à la PCU.

C’est l’un ou l’autre.

Vous ne pouvez pas toucher ces deux prestations en même temps.

Pour la PCU, vous pouvez vous inscrire en ligne, sur le site Canada.ca.

Si vous optez pour le dépôt direct, vous devriez recevoir votre paiement dans un délai de 3 à 5 jours.

Et si vous ne pouvez pas faire votre demande en ligne, ne vous inquiétez pas.

Vous pouvez recevoir de l’aide en communiquant avec l’Agence du revenu du Canada par téléphone.

Par la poste, vous allez recevoir votre chèque dans un délai de 10 jours.

Après avoir fait votre demande, tout ce qu’il va vous rester à faire pour continuer à recevoir vos prestations, c’est de confirmer une fois par mois que vous êtes toujours sans emploi.

Et si vous avez déjà fait une demande à l’assurance-emploi, tout est déjà réglé.

Vous n’aurez rien à faire le 6 avril.

Nous mettons des mesures en place pour éviter de surcharger le réseau, mais je peux vous garantir que tout le monde recevra son argent.

Au cours de la journée, le ministre Duclos et la ministre Qualtrough auront plus de détails à vous donner sur l’ensemble du processus, qu’il s’agisse de l’admissibilité, de la façon de faire une demande ou de la distribution des chèques. 

Mais voici l’essentiel : 

On vous apporte l’aide dont vous avez besoin au moment opportun.

On a un plan pour protéger les emplois, pour aider ceux qui ont été mis à pied et pour soutenir les entreprises qui ont des problèmes de liquidités.

Et on n’a pas encore fini.

On va continuer de travailler fort pour vous apporter le soutien dont vous avez besoin.

Il s’agit du plus vaste programme économique de l’histoire du Canada.

Et j’ai également demandé au leader du gouvernement à la Chambre et à la vice-première ministre de contacter les autres partis pour discuter d’un éventuel rappel de la Chambre des communes.

Il faut que cet effort en soit un d’Équipe Canada.

Partout au pays, tous les ordres de gouvernement agissent pour remplir leurs responsabilités face aux Canadiens.

Le Canada n’a pas connu de mobilisation citoyenne de ce genre depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Ces mesures économiques sont les plus vastes qui ont été prises de notre vivant afin de vaincre une menace pour notre santé.

Ces mesures sans précédent vont aider les Canadiens à rester chez eux pour vaincre la COVID-19.

Mais le gouvernement ne peut pas gagner cette lutte à lui seul.

On doit tous répondre à l’appel du devoir.

C’est un appel auquel la plupart d’entre nous n’ont jamais été appelés à répondre.

Nous, chacun de nous, il faut respecter notre part du marché.

Il faut remplir notre responsabilité collective les uns à l'égard des autres.

Votre devoir, c’est d’obéir aux règles de santé publique.

Votre façon de servir, c’est de rester à la maison.

Alors, réfléchissez bien aux gestes que vous posez et aux choix que vous faites.

Voilà comment vous pouvez servir votre pays, et comment chacun de nous peut servir les autres.

C’est notre capacité de faire ça qui va déterminer où en sera notre pays dans deux semaines ou deux mois.

La situation est entre nos mains.

Elle est entre vos mains.

On a tous un rôle à jouer.

On a une responsabilité collective.

Là où on sera dans quelques semaines, dans quelques mois ne dépend pas de moi, mais de vous.

Je fais appel à votre conscience civique, pour protéger les autres.

Si vous ne respectez pas les directives, vous mettez les autres en danger.

Nous avons tous l’obligation morale de rester à la maison.

Nous avons tous l’obligation morale de prendre soin les uns des autres.

C’est en travaillant ensemble qu’on va s’en sortir.

C’est en restant fidèle à nos valeurs que nous resterons qui nous sommes en tant que Canadiens.

Merci.