Transcription - Annonce d'un soutien supplémentaire pour les petites entreprises
Annonce d'un soutien supplémentaire pour les petites entreprises
Bonjour tout le monde.
Ce matin, j’ai eu un appel avec les autres dirigeants du G7 au sujet de la pandémie. On reste tous déterminés à faire tout en notre pouvoir pour aider nos populations et nos économies à rebondir après la crise.
On travaille ensemble pour soutenir les efforts réalisés à l’échelle internationale afin de mettre au point un vaccin, d'offrir plus de traitements, de faire plus de tests et de veiller à ce que les fournitures médicales se rendent aux travailleurs de première ligne.
Comme je l’ai déjà dit, c’est une crise mondiale qui exige une intervention mondiale.
On travaille fort pour protéger nos populations respectives, mais on doit également aider les pays les plus vulnérables à lutter contre le virus, par exemple en soutenant encore davantage leur système de santé, en allégeant leur dette ou en leur offrant d’autres formes d’aide.
On va continuer de travailler en partenariat pour assurer la sécurité et la santé des gens du monde entier.
Au cours des dernières semaines, notre gouvernement a présenté une série de mesures pour aider les gens à traverser les moments difficiles à cause de cette pandémie.
Avec la Subvention salariale d’urgence, on permet à plus de gens de continuer à recevoir un salaire même si la compagnie pour laquelle ils travaillent a dû ralentir ou arrêter ses activités.
Avec la Prestation canadienne d’urgence, on donne 2 000 $ par mois à ceux qui n’arrivent pas à gagner leur vie à cause du virus.
Et hier, on a annoncé qu’on allait assouplir les critères d’admissibilité pour permettre à plus de personnes d’obtenir l’aide dont elles ont besoin.
Si vous êtes un travailleur saisonnier, si vous gagnez moins de 1 000 $ par mois ou si vous avez récemment épuisé vos prestations d’assurance-emploi – la Prestation canadienne d’urgence sera là pour vous.
En même temps, on travaille avec les provinces et les territoires pour bonifier les salaires des travailleurs essentiels qui font moins de 2 500 $ par mois.
Les infirmières auxiliaires, les aidants pour personnes âgées, tous ceux qui travaillent fort pour maintenir un semblant de normalité font un travail extraordinaire même si les conditions sont de plus en plus difficiles.
Ils méritent non seulement notre reconnaissance, mais notre appui.
Ce soir, je vais m’entretenir là-dessus avec mes collègues des provinces et des territoires lors de notre rencontre hebdomadaire.
Nous allons également parler de la façon dont nous pouvons mieux protéger nos aînés qui sont dans des résidences pour personnes âgées ou des centres de soins de longue durée.
Hier soir, le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a reçu une demande d’aide officielle du gouvernement du Québec pour prêter main-forte aux travailleurs de la santé.
Nous travaillons de près avec Québec pour finaliser un plan d’assistance et nous aurons plus de nouvelles à vous partager bientôt.
Mais je peux vous dire que nous allons leur donner toute l’aide possible, en regardant la Croix-Rouge canadienne, les Forces armées canadiennes et les bénévoles spécialisés qui se sont inscrits auprès de Santé Canada.
Nous serons toujours là pour les Canadiens en difficulté.
Un autre enjeu qui revient souvent lors de la rencontre avec les premiers ministres, c’est l’approvisionnement d’équipement médical.
Je peux confirmer ce matin que le gouvernement a finalisé des contrats avec plusieurs entreprises canadiennes, dont Geometric Energy Corporation de Calgary, qui va fournir des millions de gants à nos travailleurs de la santé.
Plus tard aujourd’hui, la ministre Anand fera une mise à jour concernant les derniers développements en matière d’approvisionnement.
Au cours des dernières semaines, on a mis en place une série de mesures pour donner aux gens l’aide nécessaire aussi rapidement que possible.
Au fur et à mesure que les choses évoluent, des Canadiens nous disent qu’ils ont eux aussi besoin d’aide. Des entreprises nous disent qu’elles ont besoin d’un plus grand soutien.
Personne ne devrait se sentir seul and cette lutte.
Notre gouvernement est là pour vous aider à traverser ces moments difficiles.
Alors, quand on se fait dire que le programme n’est pas utile à autant de personnes qu’il le devrait, on fait des changements.
Il y a quelques semaines, on a lancé le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes pour aider les petites entreprises qui ont des problèmes de liquidité.
Dans le cadre de ce programme, les banques accordent des prêts de 40 000 $ garantis par le gouvernement.
Jusqu’à maintenant, plus de 195 000 prêts ont été approuvés. On parle ici de 7,5 milliards de dollars en crédit aux petites et moyennes entreprises.
C’est un début. Toutefois, des propriétaires d’entreprises ont dit à la ministre Ng et à d’autres qu’ils auraient vraiment besoin de ce soutien, mais qu’ils ne répondent pas aux critères d’admissibilité actuels. On va donc modifier le programme parce qu’on veut aider tout le monde.
Aujourd’hui, on élargit le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes en augmentant et en abaissant le seuil d’admissibilité.
Désormais, les entreprises qui ont cumulé entre 20 000 $ et 1 500 000 $ en masse salariale en 2019 seront admissibles à un prêt dans le cadre du Compte d’urgence.
Ce sont donc les entreprises qui ont dépensé entre 20 000 $ et 1 500 000 $ en salaires en 2019 qui seront admissibles.
Les entrepreneurs et les employeurs pourront se servir de cet argent pour couvrir leurs coûts d’exploitation et répondre à d’autres besoins immédiats.
Les propriétaires d’entreprises et d’immeubles commerciaux vivent aussi des difficultés particulières à cause de la COVID-19, alors on prévoit d’instaurer le Programme d’aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial.
Ce programme permettra d’aider les petites entreprises à payer leur loyer des mois d’avril, de mai et de juin.
Afin de mettre ce programme en œuvre, on doit travailler de concert avec les provinces et les territoires, parce que ce sont eux qui régissent les rapports locatifs. On espère pouvoir vous donner de plus amples détails bientôt.
Il y a plusieurs semaines, on a instauré le Compte d’urgence pour les entreprises.
C’est un programme qui permet aux banques d’offrir des prêts garantis de 40 000 $ aux entreprises admissibles pour les aider avec leurs problèmes de liquidité.
Jusqu’à maintenant, plus de 195 000 prêts ont été approuvés. On parle de plus de 7,5 milliards de dollars en crédit pour les petites et moyennes entreprises.
C’est un début, mais la ministre Ng et d’autres ont parlé à plusieurs employeurs qui ont besoin de cette aide financière, mais qui ne sont pas admissibles au programme en ce moment.
Donc aujourd’hui, on élargit la portée du Compte d’urgence pour les entreprises en augmentant et en abaissant les seuils d’admissibilité.
Maintenant, les entreprises ayant dépensé entre 20 000 $ et 1,5 million de dollars en masse salariale en 2019 pourront présenter une demande pour obtenir un prêt garanti.
C’est du financement que les entrepreneurs et les employeurs pourront utiliser pour combler leurs besoins de liquidité et d’autres dépenses immédiates.
De plus, les entreprises et les propriétaires d’immeubles commerciaux font face à des difficultés particulières à cause de la COVID-19.
Notre gouvernement a donc l’intention d’introduire l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial.
Cette mesure va fournir du soutien pour aider les petites entreprises avec leur loyer pour les mois d’avril, mai et juin.
Pour mettre en place ce programme, on doit collaborer avec les provinces et les territoires puisqu’ils sont responsables de gérer tout ce qui a trait au loyer et on espère avoir plus de détails bientôt.
Ces dernières semaines, on a tous dû s’adapter à une nouvelle réalité.
Il a même neigé à certains endroits, comme ici à Ottawa. Parce que c’est comme ça en 2020.
Mais on espère que les belles journées vont arriver bientôt.
Plus le temps avance, plus ça va être difficile de rester chez soi et de ne pas voir ses amis.
On va s’ennuyer de nos collègues, de nos amis, de nos voisins et de nos parents encore plus que maintenant.
Mais on doit rester disciplinés. On doit garder le cap.
On ne peut pas annuler tous les progrès qu’on a accomplis.
Et, surtout, on ne peut pas mettre des vies en danger.
Alors, continuons à suivre les recommandations de la santé publique.
Lavez-vous les mains. Restez à la maison autant que possible.
Et si vous sortez, assurez-vous de rester à au moins deux mètres les uns des autres.
Si on persiste, si on persévère, je sais qu'on va réussir.
Merci encore de votre écoute.