Bonjour tout le monde. Merci, Terry, pour ces bons mots. Merci pour votre passion, votre conviction, votre résilience et la force de votre voix pour Sault Ste. Marie. Depuis le début, vous vous levez constamment pour cette communauté et pour les gens formidables qui vivent ici. Votre voix a eu des échos non seulement au sein du caucus national, mais aussi dans l’ensemble du gouvernement. On a de la chance de vous avoir dans notre équipe, mais la communauté de Sault a également de la chance que vous soyez là.

Je suis aussi très heureux d’être en compagnie du ministre François-Philippe Champagne, qui est un autre champion infatigable des travailleurs et de l’environnement.

Toutes mes salutations au maire Christian Provenzano; c’est merveilleux de vous voir ici. C’est un ami et un solide partenaire pour le Nord de l’Ontario. Et, bien sûr, merci à Mike McQuade de nous accueillir ici, à Algoma, ce matin.

Je suis très heureux d’être de retour au Sault. Chaque fois que je reviens dans cette belle ville, je me rappelle que c’est un endroit où aucun obstacle n’est trop grand et où aucune opportunité n’est trop petite. Pensons simplement au moment où on s’est mobilisés et on a réussi à faire lever les droits de douane injustifiés sur l’acier canadien. Pensons aussi aux 15 derniers mois, durant lesquels les voisins ont soutenu leurs voisins lors d’une pandémie comme notre génération n’en avait jamais connu. Quand il y a un travail à faire, cette ville met la main à la pâte et transforme les difficultés en opportunités. Et dans le monde d’aujourd'hui, je ne peux pas m’imaginer de meilleur moyen d’avancer.

Mes amis, il ne fait aucun doute que les changements climatiques sont l’épreuve de notre génération. Les Canadiens le comprennent. C’est pourquoi les gens ont voté pour des actions concrètes pour le climat il y a près de deux ans. Mais, bien sûr, il ne s’agit pas seulement de protéger notre environnement; il s’agit aussi de protéger nos emplois. Après tout, même si des gens essayent de prétendre le contraire, la lutte contre les changements climatiques et la croissance économique doivent aller de pair.

Le Canada est bien placé pour être un chef de file et fournir au monde des innovations les plus propres et les plus efficaces, maintenant et pour les décennies à venir. C’est pourquoi nous nous sommes fixé l’objectif audacieux d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, et la semaine dernière nous avons fait de cet objectif une loi.

Ceci donne aux Canadiens et aux entreprises la confiance qu’ils ont besoin pour continuer d’investir dans les innovations et les technologies propres. Ce cadre de responsabilisation et de transparence nous permet d’atteindre cet objectif d’une manière qui donne confiance aux Canadiens, et qui donne aux entreprises et aux travailleurs les outils dont ils ont besoin pour réussir et rester compétitifs, et c’est exactement pourquoi nous sommes ici aujourd’hui.

Aujourd'hui, on investit jusqu'à 420 millions de dollars pour aider Aciers Algoma à faire des rénovations écologiques dans ses activités et à éliminer les procédés de fabrication d’acier à partir du charbon. Avec un nouvel équipement à la fine pointe de la technologie, Aciers Algoma passera à la fabrication à partir d’un four électrique à arc, ce qui lui procurera un avantage concurrentiel encore plus grand face à l’acier importé. Non seulement c’est bon pour les affaires; c’est également bon pour l’environnement. Cette transition écologique équivaudra à éliminer plus de 900 000 voitures de nos routes. Comme François-Philippe l’a souligné, c’est un pas énorme pour réduire la pollution.

Il est facile de voir pourquoi des usines industrielles comme Aciers Algoma voient les opportunités liées à l’innovation propre et choisissent d’en tirer profit. Et ce faisant, elles entraînent des travailleurs avec elles. Avec notre investissement dans les rénovations écologiques, Algoma va créer 500 emplois bien rémunérés au cours des quatre prochaines années et 450 nouveaux stages coopératifs pour la prochaine génération de travailleurs, en plus de former 75 travailleurs hautement spécialisés dans les STIM. Ça prouve qu’en investissant dans le savoir-faire canadien, on peut créer de bons emplois pour aujourd'hui et pour demain, que ce soit pour fabriquer le meilleur acier du monde ou pour extraire des métaux essentiels pour notre avenir carboneutre.

Notre investissement veut dire que les travailleurs d’Algoma auront des emplois pour des décennies à venir. Ça donne de la certitude pour les paiements hypothécaires, ça donne confiance dans les plans d’épargne pour l’éducation des enfants. Évidemment ça mène à moins de pollution et ça protège les côtes des Grands Lacs et les forêts du Bouclier canadien.

De bons emplois, de l’air propre, une économie solide; c’est une situation gagnante sur tous les plans. Et l’annonce d’aujourd'hui n’est qu’un début. Très bientôt, on va vous annoncer de bonnes nouvelles, cette fois avec Arcelor Dofasco à Hamilton. Je vous en dirai plus à ce moment-là, mais voici l’essentiel : une autre aciérie emblématique va devenir plus compétitive et sera un partenaire encore plus solide dans la réduction des émissions. Ensemble, ces deux projets peuvent réduire à eux seuls nos émissions d’environ 6 mégatonnes par année et nous aider à atteindre nos cibles climatiques ambitieuses.

Pour l’industrie et pour le climat, on obtient des résultats.

Dans un sens, notre parcours vers un avenir carboneutre commence à l’aciérie. L’acier fait partie des étapes essentielles à un avenir carboneutre, des éoliennes aux transports en commun en passant par les véhicules électriques. Dans ce qui concerne les véhicules électriques, nous avons annoncé la semaine dernière que 100% des ventes de voitures et de camions au Canada seront sans émission d’ici 2035. La réduction de nos émissions liées au transport est l’une des voies les plus accessibles et les plus avantageuses sur le plan économique que nous pouvons prendre maintenant et jusqu’en 2050. Ce sont des investissements audacieux comme ceci qui mènent à des mesures climatiques audacieuses.

En matière de changements climatiques, on fait face à un véritable défi, sans l’ombre d’un doute. Mais on a également une véritable opportunité. Ce n’est pas le moment pour les vieilles mentalités ou pour les sceptiques qui voudraient nous dire qu’on doit choisir entre les emplois et l’action climatique. L’heure est venue de travailler ensemble afin de bâtir un avenir propre et une économie plus résiliente. En fait, les gens comprennent qu’on ne peut pas avoir de vrai plan pour renforcer notre économie sans avoir de vrai plan pour lutter contre les changements climatiques. Et c’est sur ça que je concentre mes efforts : de l’air propre, de bons emplois pour la classe moyenne et un avenir plus prometteur pour tous nos enfants.

Et c’est pourquoi je suis si heureux d’être ici, au Sault, aujourd'hui.

Merci beaucoup mes amis.