Avant de commencer, je tiens à souligner qu’on se trouve sur le territoire traditionnel non cédé et partagé des Salish du littoral, les Premières Nations Katzie, Kwantlen et Semiahmoo.

Je tiens également à profiter de l'occasion pour féliciter David Eby d'être devenu le chef du Nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique et le prochain premier ministre de la province. Je suis impatient de travailler avec lui pour rendre la vie plus abordable et bâtir un avenir meilleur pour tous les habitants de la province. J'ai hâte de poursuivre l'excellent travail que j'ai pu faire avec le premier ministre Horgan au cours des dernières années. John a été un ami solide et un leader extraordinaire en des temps incertains ici, en Colombie-Britannique, mais je peux vous dire que son influence et son leadership se sont étendus partout au pays. John nous manquera beaucoup, et je lui souhaite tout le succès possible dans ses projets. On se réjouit toutefois à l’idée de travailler avec David au cours des mois et des années à venir.

Je suis heureux d'être de retour en Colombie-Britannique. J'ai eu l'occasion de passer du temps avec des Canadiens hier, des gens de la Colombie-Britannique, y compris un certain nombre de groupes de femmes, pour parler de l'incidence du coût de la vie sur les gens. On sait que les prix augmentent, et que les factures d'épicerie, les loyers et le prix de l'essence mettent les gens à rude épreuve de bien des façons. C'est pourquoi le gouvernement a décidé d'offrir un soutien ciblé qui aidera plusieurs millions de Canadiens.

Cette semaine, on a annoncé l'excellente nouvelle que notre projet de loi concernant le crédit d'impôt pour la TPS a été adopté. On va donc doubler ce crédit pendant six mois pour 11 millions de ménages dans tout le pays. Cela aidera de nombreux Canadiens à faire face à la hausse du coût de la vie. On s'emploie aussi à faire avancer à la Chambre des communes le projet de loi qui rendra les soins dentaires accessibles à tous les enfants de moins de 12 ans, avec une aide pouvant aller jusqu'à 1 300 $ au cours des deux prochaines années pour les familles qui n'ont pas les moyens de payer les soins dentaires de leurs jeunes enfants. Et on va de l'avant avec un soutien direct aux locataires à faible revenu. Environ 2 millions de personnes recevront un supplément de 500 $, ce qui les aidera eux aussi à faire face à l'augmentation du coût de la vie.

On sait que les gens font face à des énormes défis au niveau du coût de la vie, c’est pour ça que notre gouvernement est là pour aider avec le coût de la vie, avec un crédit de la TPS qui va arriver dans les semaines à venir dans 11 millions de ménages, avec de l’aide pour les soins dentaires pour les enfants à travers le pays, avec de l’aide pour les locataires à faible revenu.

On est ici aujourd'hui pour parler des mesures que l'on prend pour assurer la sécurité de nos communautés. On a tous constaté une hausse de la violence par arme à feu dans nos villes et, malheureusement, Surrey et le Lower Mainland ne font pas exception à la règle. On doit donc agir. Aujourd'hui, des familles et des défenseurs se joignent à nous, des personnes qui, depuis des années, sont à l'avant-garde du combat pour un contrôle plus strict des armes à feu. Des gens comme Eileen Mohan qui, il y a 16 ans cette semaine, a perdu son fils à cause d'une balle perdue alors qu'il n'avait que 22 ans. Merci pour votre leadership et votre courage.

Lorsque des gens sont tués, lorsque des gens sont blessés, les leaders responsables sont tenus d'agir. Récemment, encore une fois, on a vu trop d'exemples de tragédies horribles impliquant des armes à feu.

Il y a deux ans, notre gouvernement a interdit 1 500 modèles d’armes d’assaut, comme le Ruger Mini-14 utilisé à Polytechnique, et le AR-15. On a aussi élargi la vérification des antécédents pour empêcher que les armes à feu tombent dans les mauvaises mains.

En mai, notre gouvernement a présenté des mesures visant à instaurer un gel national sur la propriété d’armes de poing. Aujourd'hui, notre gel national des armes de poing entre en vigueur. À partir d'aujourd'hui, il n'est plus légal d'acheter, de vendre ou de transférer une arme de poing au Canada.

(Applaudissement)

On a gelé le marché des armes de poing dans notre pays, et notre interdiction visant les importations, qui est entrée en vigueur en août dernier, reste en place. C'est l'une des mesures les plus rigoureuses que l'on ait prises contre la violence par arme à feu depuis une génération.

Aujourd'hui le gel national des armes de poing entre en vigueur. C’est maintenant illégal d’acheter, de vendre ou de transférer une arme de poing au Canada. On gèle le marché pour diminuer le nombre d’armes de poing au pays, c’est une des mesures les plus fortes qui ont été prises pour augmenter le contrôle des armes à feu depuis une génération.

Notre objectif au fil du temps est de réduire le nombre d'armes de poing dans nos communautés. Permettez-moi de partager avec vous quelques statistiques pour illustrer pourquoi c'est si important : le nombre d'armes de poing au Canada a augmenté de 70 % depuis 2010. Depuis 2011, les homicides liés aux armes à feu ont augmenté de près de 40 %, et les armes de poing étaient les armes les plus utilisées. Une fille ou une femme sur trois tuée par un agresseur est assassinée avec une arme à feu.

La présence d'une arme de poing dans un domicile augmente la probabilité d'automutilation ou de suicide. Protéger les gens contre la violence par arme à feu, c'est protéger les femmes, les enfants et les familles, et prévenir l'automutilation. On prend donc des mesures aujourd'hui pour que la situation vécue par les proches d'Eileen et de tant d'autres personnes ne se reproduise plus jamais.

Bien entendu, le gel des armes de poing n'est pas la seule mesure que l'on prend pour prévenir la violence par arme à feu. Avant 2015, le gouvernement conservateur précédent a réduit de près d'un milliard de dollars le budget des organismes d'application de la loi. Cela ne correspond pas à notre vision pour des communautés plus sûres. Notre gouvernement libéral renforce nos frontières et donne aux organismes d'application de la loi les outils et les ressources dont ils ont besoin pour mettre fin à la contrebande illégale d'armes à feu. À cet égard, on effectue notamment des investissements importants pour lutter contre la violence par arme à feu et empêcher les gangs et les criminels d'avoir accès à des armes à feu. Grâce à ces fonds, l'ASFC peut déployer de nouvelles technologies, comme des scanneurs qui peuvent radiographier un camion entier en quelques minutes.

Le travail qu'on a fait ces dernières années porte ses fruits. L'année dernière, on a intercepté près de deux fois plus d'armes à feu illégales traversant notre frontière que l'année précédente, et on ne s'arrête pas là. On va également de l'avant avec nos efforts visant à augmenter les sanctions pénales maximales pour les crimes liés aux armes à feu. Et, depuis deux ans, il n'est plus légal d'acheter, de vendre ou d'utiliser des armes d'assaut au Canada. On met aussi en place un programme de rachat obligatoire. On poursuivra notre collaboration avec les provinces, les territoires, les communautés autochtones et les municipalités afin de bâtir des communautés plus sûres et exemptes de violence par arme à feu.

Et on va continuer d’écouter les conseils des médecins, les experts, les policiers qui voient les conséquences de la violence armée bien trop souvent, et on va continuer d’être là pour les familles et ceux qui demandent qu’on en fasse plus pour protéger nos communautés.

Encore une fois, je tiens à remercier les défenseurs de cette cause, ceux qui sont ici aujourd'hui et ceux de partout au pays. Merci pour votre force et votre persévérance. Pour un trop grand nombre d'entre vous, ce sont la perte et le chagrin qui vous amènent ici aujourd'hui, et on vous est profondément reconnaissants des efforts que vous continuez de déployer pour améliorer les choses au Canada. On vous remercie du travail que vous faites pour bâtir un avenir plus sûr pour nos enfants et nos communautés.

Avant de céder la parole à Marco, j'aimerais dire que… je sais que vous avez eu l'occasion de visiter le détachement de la GRC à Burnaby ce matin. On est de tout cœur avec la famille de la gendarme Shaelyn Yang, et cela signifie bien sûr sa famille, mais aussi sa plus grande famille, qui comprend les policiers de la GRC et les agents de la paix de toute la province et du pays.

On reste déterminés à faire tout ce qu'on peut pour bâtir des communautés plus sûres et pour offrir le soutien et les ressources nécessaires aux personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale ou qui sont en détresse ainsi qu'aux personnes qui travaillent en première ligne pour les aider et les servir.